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En route vers Epsilon
#71
Djal fouilla au fond de la petite sacoche accrochée à sa ceinture tekno et en sortit le précieux SpaceGum... il le tint triomphalement devant son visage souriant... "Je collectionne les blagounettes... et les holo de dinosauriens..." Il lança finement le SpaceGum à Cyrelle... "Belle engin... Mach.8... sfffff... faut avoir de réflexes prodigieux pour le piloter à cette vitesse..."

Djal s'approcha de la zone en travaux et tenta d'analyser les qualités mécaniques de l'hoverjet, et s'il pouvait donner un petit coups de main à la jolie Cyrelle...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#72
[Visite]

Aldar, Jeriba, Ardenys et Vanko suivirent sagement Cuperno.

L'hystrix et la malachite ne tarissaient pas d'éloges sur les installations du Lilith. Le jeune éphèbe avait l'air de s'ennuyer ferme, répondant par des "Tout à fait Jeri" peu convaincus aux remarques de cette dernière. Son expression changea à deux moments : La brève visite de l'infirmerie, avec ses deux autodocs et son orgue pharmaceutique qui n'avait rien à envier à celui du Méphisto, sembla réveiller son intérêt. Et le passage par les cales, où Sémirande et Djal étaient en conversation avec Cyrelle autour de l'hoverjet. Il lança des regards aigus à la navyborg, à l'infonaute et au commissaire. Quant au chef mécanicien haecar, il semblait être un concurrent direct de Manchu en terme d'introversion. Son attitude aussi changea à l'arrivée dans la soute et Cuperno put enfin l'entendre articuler :

"Tu n'as pas sorti les logimecs, Berkol ?" dit-il d'une voix neutre en s'adressant à Cyrelle, ne déclenchant chez l'intéressée qu'un vague haussement de sourcils.

De retour dans le salon d'apparat, Aldar Oss'Lim Bolt ne fit aucune difficulté pour accompagner Cuperno dans le jardin d'agrément. Le commissaire apparia son plot vertébral au système de contrôle environnemental, effectua les modifications demandées par l'hystrix. La température ambiante s'éleva sensiblement, se stabilisant aux alentours de 36° centigrades tandis que l'hygrométrie grimpait en flèche jusqu'à 90%. Monsieur d'Eol sentit une pellicule de sueur se former sur sa peau et laissa Aldar s'asseoir au bord de l'étang, prenant congé pour échapper à l'atmosphère étouffante et aller préparer la suite du pilote d'hoverjet.

Cuperno venait de terminer sa tâche et quittait la première cabine-igloo de l'aile babord lorsqu'il entendit un léger ploc-ploc venant du salon d'apparat. L'hystrix venait à sa rencontre, laissant derrière lui quelques traces humides et boueuses. Le commissaire installa son dernier invité, et put enfin aller prendre un repos bien mérité... A moins qu'il ne fit d'abord un détour par la centrale domotique de bord afin de modifier la programmation des aspimecs et augmenter la fréquence de leurs patrouilles de nettoyage ? Wink
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#73
Sémirande Wrote:"Eron Azad, Tu t'en tires ?"

Oui, rien à signaler.


Et Eron retourna à son pilotage solitaire, seulement ponctué par quelques feulements émis par la seule autre personne présentent sur la passerelle.
#74
[Sémirande]

Le cockpit était étroit. Très étroit. Madame Chalmak parvint à glisser ses pieds jusqu'au palonnier qui commandait les volets aérodynamiques de contrôle latéral, mais ses jambes étaient pliées et ses genoux touchaient presque les parois de l'habitacle. Les manettes universelles ne tombaient pas à sa main, elle devait tendre les bras à l'extrême pour saisir les commandes : celle de gauche contrôlait la puissance des antigravs et celle de droite l'accélérateur Mhyd. Le siège parvenait à peine à contenir les rondeurs postérieures de Sémirande (1). Décidément, ce poste de pilotage était parfaitement adapté pour un hystrix aux membres inférieurs deux fois courts que ses membres supérieurs et au (on nous passera l'expression) "cul-en-avant", mais définitivement pas à un être humain, fut-il une jeune femme plutôt menue. Le tableau de bord était réduit à sa plus simple expression : un projecteur trivid "tête haute" qui permettait d'afficher le statut des différents systèmes du véhicule à la demande du pilote, et s'effaçait le reste du temps afin de ne pas détourner son attention de la piste et des autres concurrents.

"L'usage de l'amortisseur inertiel est au choix du pilote. Plus il s'en sert, plus son chrono subit un handicap qui pondère le résultat final." expliqua Cyrelle. "Aldar nous l'a fait démonter, il n'utilise qu'une tenue anti-g. Les accélérations peuvent aller jusqu'à 7 ou 8 gravités standard."


(1) Mais non Sémirande, tu n'as pas de grosses fesses :mrgreen:
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#75
[Gniiii]
Bon, ce n'était pas dur : jamais elle ne pourrait piloter cette baignoire, du moins dans sa configuration actuelle. Néanmoins...
"Dites, Cyrelle, " là, elle s'était un peu oubliée "... vous avez bien une version "mulet" de cet engin ? "
Un "mulet" : un appareil d'essai que l'on pouvait configurer et reconfigurer à l'infini, pour éviter d'avoir à trop toucher le précieux pur-sang.
Elle put atteindre les commandes manuelles en contractant ce qui lui servait de pectoraux et en levant le derrière. Elle ne bougea évidemment pas les leviers, se contentant de poser les doigts dessus. Elle eut une petite grimace dépitée. Pourquoi donc s'obstinait-elle ? Bah parce qu'elle était ainsi.
Toujours contractée, elle tenta se manœuvrer les pédales qui étaient trop près de vingt bon centimètres (au cas où elle se serait coupée les pieds évidemment).
Et là, elle eut l'idée désastreuse de se laisser tomber au fond du baquet pour gagner un précieux demi-centimètre.
"Clac - Bzzzz"
Les barres de sécurité adaptées au gabarit de la diva hystrix l'enserrèrent. Et se bloquèrent.
Sémirande était coincée dans l'horverjet...
"Djal : tu rigoles, et je te fais bouffer un listing de paléo-cobol."
#76
Virik ne feulait pas ; enfin pas habituellement. Pas plus qu’il ne ronronnait. Wink

C’était plutôt un compagnon tranquille. Il lisait en silence, explorant l’arborescence des systèmes automatisés de la console de sécurité. Les minutes se changeaient en heures … Il finit par se lever. Les sièges avaient beau être parfaitement confortables et adaptés à sa morphologie, ses muscles finissaient par s’endolorir.

Il verrouilla la console et se tourna vers monsieur Eron, visiblement absorbé par son pilotage. Je quitte la passerelle monsieur, si vous désirez me parlez après votre quart n’hésitez pas à me solliciter. Je suis à l’armurerie pour en faire un inventaire. Il fit quelques pas un peu raides, avant de se diriger en direction de l’armurerie … Il entra ses codes et vit la lourde double porte s’effacer. Il entra dans le local.

Une fois la porte refermée, hors de vue, il entreprit de s’étirer. Hummmmm ….

Idiot. C’était idiot d’être resté comme une statue de sel devant la console, il aurait tout aussi bien put lire tranquillement assis dans le jardin ou dans sa cabine.

Mais … l’apparence avait une importance. Que penseraient ces humains si à l’ instant où il était nommé il prenait ses aises, relâchant son attention et ses efforts. Il se devait d’être présent et à son poste.

Il ouvrit un des coffres mural : les blasters d’épaule, encore dans leur emballage d’usine, leurs unités énergétiques enfermées à part dans des caissons sécurisés. Il décrocha son com. Salle des machines de Sécurité, vous serait-il possible de détacher un de vos mécaniciens à l’armurerie afin de vérifier le bon fonctionnement des armes s’y trouvant ? Merci de m’assister si vous taches actuelles ne vous accaparent pas trop. Il observa les armes. Des armes de bonne qualité, des productions commerciales des arsenaux impériaux. Néanmoins, mieux valait s’assurer que toutes fonctionnaient correctement avant d’en avoir vraiment besoin. S’il savait les mettre en œuvre, il n’était pas pour autant un armurier certifié et préférait avoir l’avis d’un technicien diplômé. En attendant une réponse il entreprit de les déballer et de vérifier leurs numéros de série sur l’inventaire.
#77
Sémirande Wrote:"Djal : tu rigoles, et je te fais bouffer un listing de paléo-cobol."

Djal écarquilla les yeux et un vague sourire germas sur son visage... Il tenta de rester sérieux, puis ...

"ihihihihi, ahahahahah, ohohooh... si tu pouvais te voir... ahaha... ihihi... et puis.... ihihihih... je, oh...ohohoh... préfère le goût du paléo-fortran77..."

Djal avait les larmes aux yeux... "ohoho, ihihi... je vais chercher une ventouse antigrav pour te sortir de là... attends voir un peu… ah moins que !... t'as une veine pas poss..."

Djal débraya le système de vérins qui maintenait Sémirande captive de l'engin...

"Allez Sémi, rigoles... t’as de la chance d’avoir un ami comme moi ! Je vous offre un verre à toute les deux ?"

Djal avait fait quelques pas en arrière et battait les deux mains dans le vide, paumes visible… il lança un clin d'oeil à Cyrelle.
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."
#78
Djal Gorda Wrote:Djal débraya le système de vérins qui maintenait Sémirande captive de l'engin...
[Mais...]
Je ne désire pas me substituer à Hemmedéji(1) mais suite à un MP de sa part, je crois que ce ne sera malheureusement pas si facile ;(

1) Edit : d'ailleurs je me demande bien pourquoi j'écris cela moi. Je ne l'ai jamais fait.
#79
[Armurerie]

La voix de Skriblllz (ou bien était-ce Skrublllz ?) s'éleva du persoc de Virik :
"L'ingénieur Skroblllz vous rejoint dans cent vingt secondes. Au revoir."

[Cales]

Djal était en train d'examiner le système de fermeture des barres de sécurité qui enserraient Sémirande et se demandait comment déverrouiller un mécanisme prévu pour des doigts de quinze centimètres de long munis de ventouses lorsque cela commença.

Curieusement, ce fut d'abord le goût salé au fond de la bouche. Puis l'odeur de brûlé leur parvint. Pourtant, même si l'utilisation de la torche laser avait laissé de légers effluves d'ozone que les recycleurs d'air terminaient d'éliminer, rien ne s'était enflammé dans la soute. Ca ne venait donc pas de leurs narines. Et voila que maintenant, leurs oreilles étaient emplies d'un vrombissement furieux, alors que pas un nid de frelons n'était visible sur aucune des parois immaculées de la cale.

[Passerelle]

Eron avait aussi Perçu les odeurs et le bruit suspects. Rien à l'horizon... Si ce n'était cet espèce de nébulosité de teinte sombre, à une douzaine d'Equivalents Années-Lumière.

Son instinct ne l'avait pas trompé. Cinq boules de lumière surgirent de derrière les volutes vaporeuses et commençèrent à virevolter autour du Lilith. Soudain l'une d'elles "piqua" vers le Classe I et projeta un faisceau d'énergie qui s'étira comme le crachat d'un serpent venimeux et "s'écrasa" sur les écrans du navire dans une gerbe d'étincelles violettes et un crépitement furieux.

Que faites-vous ?
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#80
[Rembobinage...]

Djal tenta de débrayer le système de vérin qui maintenait Sémirande captive de l'engin...

"Allez Sémi, rigoles... t’as de la chance d’avoir un ami comme moi ! Oups je pense que tu vas pouvoir faire une petite sieste avant de sortir de là..."

Djal fit quelques pas en arrière et battait les deux mains dans le vide, paumes visible… il lança un clin d'oeil à Cyrelle.

[Action]

Soudain des vrombissements de frelon agressèrent ses tympans et un goût crasseux de brûlé explosa ses papilles...

"Poua… Mais... Qu'est ce c'est que ce Bazard ?"

Comprenant l’urgence de la situation, Djal se précipita vers la caisse à outil ouverte et en extirpa un flexible semi-rigide... A l'une des extrémités il colla son SpaceGum fluo pailleté...

oO(Par le Grand Magicien, pourvu que ça marche)

Il enfonça le flexible dans la commande de déverrouillage...
"J’adorerais changer le monde, mais il ne veut pas me fournir son code source..."


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