[Hummm]
Ce type était un vrai démon.
Offrir de telles choses à une femme ; et ce même si ce n'était pas un cadeau, était loin d'être anodin.
Elle remarqua néanmoins qu'il n'y avait pas de bague, ce qui aurait été tout de même un peu outrancier.
La paire de boucles d'oreilles, taillée dans une sorte d'ambre, était superbe. La broche aurait dénoté sur elle, et elle présentait l'inconvénient d'être liée au vêtement. Le bracelet la tentait bien, mais quelqu'un qui porte des prothèses ne met pas de bracelet.
On en revenait aux boucles.
Madame Chalmak les prit avec le plus de détachement possible, fit deux pas de côté et les posa sur les lobes de ses oreilles.
Même avec la voilette, çà le faisait...
//edit : corrections.
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Très joli(e) dit il avant de se retourner vers les autres pour proposer les communicos camouflés restants ...
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Monsieur Antillès se pencha sur le boitier que tendait Jilm Baser, choisit la chevalière et la passa à son auriculaire gauche. Le bijou s'adapta automatiquement à son doigt tandis qu'il glissait les cartes mémoire d'urgence dans une poche de poitrine, et tendait la sienne à Khaadaric.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
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Je trouve l'holochrono très luxueux. Il se porte très bien. Je vous remercie de votre attention, Monsieur.
Khrys s'inclina légèrement puis fini de vérifier que l'avitaillement et le ravitaillement allaient bien commencer comme initialement prévu et dans les délais impartis. 8)
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
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// Khaadaric ayant un mot d'excuse nous allons enchaîner; il nous décrira son COoostar et l'objet qu'il choisit plus tard.
Monsieur Baser reprit sa mallette et demanda à Sémirande : Madame Chalmak ? Puis-je vous proposer mon bras ? Il ne se froissa pas d'un éventuel refus, mais eut un sourire si elle acceptait. Messieurs ? Pouvons-nous y aller ?
Avec ceux qui avaient décider de l'accompagner il quitta le bord. Chacun et chacune subirent individuellement, sous champ de confidentialité, les formalités de douane et de police. Ceux qui avaient des armes intégrées les virent neutraliser par des bouchons de sécurité, on contrôla leur identité, on leur délivra un visa d'affaire pour une somme modeste que leur employeur régla en liquide. On leur remit une carte de données fournie par le comité touristique planétaire, le ministère de la justice, la sécurité civile : des informations sur les commerces, hôtels, restaurants à leur disposition, un petit résumé des lois et usages et les recommandations de sécurité concernant l'environnement planétaire.
Il traversèrent brièvement le hall de l'astroport, un vaste dôme creusé dans la roche, taillé au laser, poli et soutenu par des colonnades bicolores, rouges et noires. La pierre locale, un marbre rouge veiné de noir avec des inclusions blanches, souvenir du temps où de vastes océans recouvraient la planète était omniprésente où qu'ils aillent. C'était une architecture élégante, presque austère, où des rosaces géométriques de pierre, alternaient avec des colonnades, des dallages massifs.
L'air était sec, mais des distributeurs d'eau gratuit étaient disponibles ça et là.
Les boutiques qu'ils croisèrent étaient achalandées avec toute sorte de marchandises galactiques, des produits de luxe pour beaucoup d'entre eux et quelques productions locales. Les prix étaient ... cher; c'était des boutiques d'astroport et les taxes d'état, à ce qu'en avait vu Khrys, étaient élevées.
Les habitants étaient habillés de couleurs généralement claires, des vêtements simples ressemblant à des kimonos légers sur des pantalons bouffants et des sandales. Cependant quelques uniformes gris des forces de police étaient présents ainsi que des costumes portés par des étrangers ou quelques hommes d'affaires locaux.
Leur petit groupe faisait clairement "étranger" mais ne dénotait pas plus que ça.
Ils se dirigèrent en direction d'un tube de montée qui les emmena presque d'une traite en direction du parking aérien. Ils firent juste un petit stop à une boutique où ils louèrent un émetteur climatique, une version simplifiée d'une combinaison NT6. Un simple boitié se fixant à la ceinture ou à l'épaule permettant pendant 400 heures de se protéger des conditions locales et de respirer. Un petit flexible ré-tractable y était fixé : il permettait d'aspirer l'eau perdu par la respiration et transpiration en cas d'urgence. Plusieurs finitions étaient disponibles et c'était fourni avec une fiche technique.
Monsieur Baser insista pour qu'ils prennent aussi un petit filtre respiratoire, un simple masque auto-adésif de tissus NT6 qui permettait de concentrer l'oxygène diffus présent dans l'atmosphère. Le masque se pliait et pouvait de ranger à plat dans une poche.
Monsieur Baser récupéra ensuite ses lunettes de soleil qu'il posa sur son nez avant de pénétrer sur le vaste parking aérien : des centaines de bulles, glisseurs, navettes militaires y étaient garées sous le soleil brûlant de Redwone.
Malgré le champ de force qui protégeait la zone le sable rouge était parvenu à pénétrer dans le lieu, crissant sous leurs pas. Au loin un homme d'entretien aidé par plusieurs formecs de nettoyage, moderne Sisyphe, s'efforçait de nettoyer le lieu.
Ils parvinrent à la bulle et une fois installés, les derniers check faits, monsieur Baser annonça : Notre premier arrêt est l'antenne locale de la Banque d'Echange et d'Initiative Nationale. Ce n'est pas loin.
// Monsieur Gurvan va faire du planeur pendant ce temps là ? C'est ça ?
A vous ...
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A la demande insistante de Monsieur Orkalys, Monsieur Antillès avait décidé de rester aux alentours de l'astroport pendant l'avitaillement du navire et jusqu'au retour de Jilm Baser, du Soldat et de sa coguildienne. L'envie de prendre le Gerfaut, posé ailes repliées à côté de la bulle du Méphisto, et grimper pour voir le ciel devenir noir en plein jour, était certes grande, mais il avait promis à Khaadaric d'être prêt à évacuer en urgence si nécessaire.
Il salua donc le petit groupe, et s'éloigna tout en consultant la carte de données qu'on leur avait fourni pour trouver la direction du Quartier Marchand. En passant à proximité d'une borne publique, il y connecta son plot vertébral pour rechercher si des établissements de divertissement dédiés aux Corsaires existaient dans Rempart, au cas où...
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
MdJ Wrote:// Khaadaric ayant un mot d'excuse nous allons enchaîner; il nous décrira son COoostar et l'objet qu'il choisit plus tard. //Nous avons maintenant - le COoostar
- le Kôstûûûûme
//Nous devenons organisés
MdJ Wrote:Monsieur Baser reprit sa mallette et demanda à Sémirande : Madame Chalmak ? Puis-je vous proposer mon bras ? [Sourire]
"C'est un honneur, Monsieur."
Tournant ostensiblement le dos à Khaadaric Orkalys, elle se mit en marche au bras du client..
MdJ Wrote:Les habitants étaient habillés de couleurs généralement claires, des vêtements simples ressemblant à des kimonos légers sur des pantalons bouffants et des sandales. [Ton de la conversation]
"Eh bien la mode n'est pas à ce que je croyais. Sympas ces trucs."
L'esprit surentraîné de la nav.... euh ! l'esprit tout à fait standard de la bonne femme qu'elle était chercha - et trouva - rapidement un créneau dans les trente heures de séjour, histoire de mener un raid destructeur sur les boutiques.
MdJ Wrote:Ils se dirigèrent en direction d'un tube de montée qui les emmena presque d'une traite en direction du parking aérien.../... se pliait et pouvait de ranger à plat dans une poche. Sémirande Chalmak ne « la ramène » à aucun moment avec son statut de cyborg qui lui rend la possession de ces matériels quasiment inutiles. Elle prend gentiment ce qu'on lui tend, et porte ce qu'on lui demande de porter.
MdJ Wrote:Ils parvinrent à la bulle et une fois installés, les derniers check faits, monsieur Baser annonça : Notre premier arrêt est l'antenne locale de la Banque d'Echange et d'Initiative Nationale. Ce n'est pas loin. [Neutre]
"Désirez-vous que je pilote, Monsieur ?" Cela n'ayant - évidemment - pas pour but de remplacer le pilote automatique mais d'effectuer en cas de besoin... les manœuvres nécessaires.
MdJ Wrote:A vous ... Les studios
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Monsieur Baser laissa les commandes à Sémirande. La bulle était calibrée pour la gravité locale, la verrière s’était teintée et les filtres anti-poussière étaient en place. Le pilotage se faisait manuellement dans des couloirs qui s’affichaient en tête haute sur la verrière.
Sémirande entra dans le navordi la destination et reçu en réponse l’adresse et la localisation de la banque. Moins de 8 minutes de vol, ils mettraient quasiment plus de temps à décoler et se poser.
Ils décolèrent et passèrent à travers le champ de force de faible intensité du parking … Ils survolèrent la ville rouge, les bâtiments de pierre, d’acier n’offraient de d’étroites ouvertures pouvant être fermé par des volets anti-tempête blindés.
Le trafic aérien était assez dense, rien d’insurmontable pour les réflexes exercés de Sémirande, qui respectant les vitesses et les règles de pilotage local, se glissa dans le trafic. Les gens étaient d’une grande civilité et respectaient à la lettre les consignes de vol.
Ils cerclèrent autour d’un grand dôme, une merveille technologique à l’ancienne de six cent mètres de diamètre et de deux cent mètre de haut dont les panneaux de cristal étaient montés sur une structure d’acier pouvant déployer sur chaque panneau des lamelles d’acier en rideau en cas de tempête de sable.
Pour l’heure les panneaux étaient découverts, dévoilant une perle verte de grands jardins verdoyant entrecoupés de hauts bâtiments rouges, de terrasses aménagées et de bassins.
C’était leur destination, une courte descente les emmena dans un abri souterrain dont le sommet était fermé par un champ de force.
Elle trouva une place sur le parking et coupa les moteurs. Monsieur baser descendit ouvrit la verrière, et descendit, puis, bras dessus, dessous ils s’engagèrent dans le court couloir de liaison qui reliait l’abri au dôme.
En pénétrant dans celui-ci ils furent saisis par la fraicheur du lieu et l’atmosphère de sérénité qui s’en dégageait. Des oiseaux voletaient entre les arbres, on entendait dans le lointain le murmure d’une fontaine invisible. Des bancs disséminés le long des sentiers pédestres étaient pour l’heure occupés par des employés en train de déjeuner, de discuter.
Les yeux de monsieur Khaadaric sautaient de l’un à l’autre à la recherche de menace éventuelle … Cette jeune fille là bas ? Qu’est ce quelle cherchait dans son sac ? … son communico … Et ce type là bas avec son panier repas ? C’est eux qu’il regardait ? Non … la femme qui arrivait dernière eux …
// Je ne sais pas si Khrys est avec vous …
Ils se dirigèrent à pied, doucement vers un bâtiment massif, de bureaux, a moitié caché par les rideaux de verdure. Une plaque de bronze doré, assez discrète indiquait qu’ils étaient bien arrivés à destination.
Ils pénétrèrent dans un hall relativement modeste ou une demi-douzaine d’employés recevaient les clients derrière un comptoir de marbre. Un jeune homme au bureau d’accueil s’enquit de l’objet de leur visite.
Je suis attendu par monsieur Labrusque. Je suis Jilm Baser. Le jeune homme vérifia. Oui, monsieur Baser. Veuillez patienter quelques instants, nous allons vous conduire. Une femme brune arriva bientôt et les guida en direction d’un ascenseur privé. Elle monta avec eux et les emmena au dernier étage.
C’était un ascenseur externe sur plateforme antigrav qui leur permit d’embrasser le paysage du dôme. Pendant qu’ils montaient, une réflexion les traversa … tous les autochtones qu’ils avaient croisés étaient en bonne santé, certains étaient âgés certes, mais aucune trace de maladie, de malformation. De plus ils étaient grand et présentaient un type ethnique homogène : la peau mate, les yeux clairs légèrement bridés, seules la couleur des cheveux variait.
Arrivé au dernier étage elle les conduisit vers un vaste bureau dont l’étroite fenêtre courait sur toute la longueur. Il y avait deux personnes dans celui-ci. Un homme d’une cinquantaine d’années vêtu d’un kimono de soie bleu et une femme plus jeune qui discutaient dans un petit coin salon. Ils se levèrent à leur arrivée.
Leur guide fit les présentations :
Monsieur Baser, je vous présente notre directeur Kalt Labrusque. Ce dernier lui serra la main et fit la présentation : madame Halrial, notre experte. De son coté monsieur Baser fit de même après avoir fait un baise main à madame Halrial : madame Chalmak, mon pilote, monsieur Khaadaric qui assure ma sécurité, il présenta aussi monsieur Edelman si celui-ci était présent.
Il annula ensuite le verrouillage de sécurité de sa mallette et la tendit à la jeune femme. Celle-ci le remercia et s’assit au bureau, posa la mallette sur celle-ci, l’ouvrit et en sortit plusieurs dizaines petits sac de velours noir quelle posa avec délicatesse et ordre sur le bureau qui, détail important étaient recouvert d’un tapis de velours noir. Deux petites lampes projetaient sur celui-ci une lumière blanche, sans ombre. Elle renversa le premier petit sac lentement. Des rubis, rouge sang, ruisselèrent avec un bruit de cascade cristalline. Elle prit la première pierre, de la taille d’un noyau de cerise, la porta devant ses yeux et après l’avoir fait tourner pendant quelques instants la reposa, glissant quelques mots dans un petit logimec assistant personnel avant de passer à la pierre suivante.
Cela prendra un certain temps dit le directeur de la banque. Puis-je vous offrir quelque chose à boire en attendant ?
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Gurvan Wrote:A la demande insistante de Monsieur Orkalys, Monsieur Antillès avait décidé de rester aux alentours de l'astroport pendant l'avitaillement du navire et jusqu'au retour de Jilm Baser, du Soldat et de sa coguildienne. L'envie de prendre le Gerfaut, posé ailes repliées à côté de la bulle du Méphisto, et grimper pour voir le ciel devenir noir en plein jour, était certes grande, mais il avait promis à Khaadaric d'être prêt à évacuer en urgence si nécessaire.
Il salua donc le petit groupe, et s'éloigna tout en consultant la carte de données qu'on leur avait fourni pour trouver la direction du Quartier Marchand. En passant à proximité d'une borne publique, il y connecta son plot vertébral pour rechercher si des établissements de divertissement dédiés aux Corsaires existaient dans Rempart, au cas où...
Pendant ce temps Gurvan cherchait des informations ... Oui, il y avait bien un bar où se retrouvait les corsaires en escale : un établissement hôtelier en fait,"le havre" situé dans la grande falaise au nord de la ville qui avait donné son nom à la ville qui se situait à son abris ... le grand désert Sud commençait là et s'étendait sur des milliers de kilomètres.
Des milliers de km de sable rouge entrecoupés d'installations minières parfois désaffectées, battu par les vents.
Inutile de prendre la bulle : Rempart disposait d'un réseau de transport en commun performant, des tubes sous vide à propulsion magnétique qui, sur certaines lignes relaient les différentes villes planétaires en quelques heures.
MdJ Wrote:// Je ne sais pas si Khrys est avec vous … //Y'a d'largent, y'a l'marchand
//Proverbe du continent Trouperdu-les-Troupiaux, Bouse IV, secteur de Ptètbinkwi.
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