Oz - 11 Kepler 1505 TUP

[Oslar Varigue]

Dom se pencha une fois de plus vers Oslar.

[Sotto Voce]

Vous avez un problème Oslar ... Un sérieux problème en fait : en quelques minutes vous avez réussi à insulter la totalité des personnes dans cette navette. Moi, vous m'avez insulté 3 fois durant ce laps de temps. Vous feriez mieux de vous calmer.

Mais vous avez une bonne raison pour ça ... Je sais que ça va paraître un peu dur mais vous êtes malade, vous présentez tous les signes de troubles dipolaires à changement de phase très rapides.

Il eut un geste apaisant.

Mais ne vous inquiétez ça se soigne, mais il vous faudra du courage. Nous pouvons commencer dès que vous le voudrez.

(pensée) 3 fois? Mazette! Qu'es ce que j'ai bien pu dire de blessant... Moi et ma grande bouche!
Et en plus il me prends pour un fou...

Gardant les bras croisé, Oslar ne dit rien, mais son expression ennuyée parlait pour lui...

(pensée) Note : essayer de repenser aux discussions après avoir vu l'état de la machinerie et fait le tour de l'infirmerie...
PS : se méfier encore plus de ce porte flingue qui se prend pour un docteur! ( ] du joueur... )

[Jim Highway]

Jim aurait bien mis les poings sur les i à ser Varig, mais visiblement il fallait prendre rendez vous. oO(e sera pour une prochaine fois mon bonhomme).

Il déroula son persoc et chercha sur le réseau public les informations sur les moyens disponibles dans la base qui permettrait de réarmer le Songe d’Aran. A moins que l’armée dans sa grande générosité ne l’eut fait.

Zelda s'adressa au Lieutenant.
"J'établirait un plan de vol pour Lothar dès que possible. Nous nous paierons un silo et une location d'atelier au frais de monsieur Oslar..."

"T’emballes pas capitaine, maintenant qu’il les a bien vexés tous les deux, je pense que nous n’aurons plus d’aide de leurs part. Mais j’aime à croire que leur sens de l’honneur oO(et la discrétion dont ils semblaient vouloir faire preuve) les empêchera de nous mettre des bâtons dans les roues. Autant rester bien au chaud ici, sous la protection des kakis tant que le navire n’est pas près. Et puis qui sait Théo aura peut être l’occasion de se rabibocher avec la lieutenante de son cœur. D’ailleurs Théo si tu as d’autres connaissances de cet acabit sur la base…"

[Theo Calderon]

Théo Calderon alla s'asseoir à côté d'Eladia Watanabé. Le mal était fait. Inutile d'essayer de récupérer les gaffes commises par Oslar. Il glissa quelques mots à voix basse à son amie :

"Je ne les connais que depuis quelques heures. J'avais remarqué qu'il était assez émotif, mais j'ignorais que la timidité de Sieur Varigue pouvait se transformer en agressivité et abolir son jugement lorsqu'il est mis en présence de militaires. Désolé pour ça. Présente mes excuses à ton ami le major demain."

Il ajouta, toujours à voix basse, sans trop de conviction mais en accompagnant son commentaire d'un sourire contrit :

"Le restaurant tient toujours... Et maintenant, tu peux même te permettre de choisir la Comète d'Argent à Lothar, j'irai faire la plonge pour payer la note..."

[Dom Irazacky]

Voyant que Oslar ne réagissait pas à ses paroles, Dom prit les choses en mains.

o0 Voilà il est retombé en phase autiste, y a pas grand chose à en espérer avant un petit moment, je vais simplement lui expliquer et puis advienne que pourra. De toute façon je pense qu'on se passera de son consentement s'il veut sortir de sa salle des machines.

Dom s'agenouilla (et se baissa encore) pour se trouver au niveau des yeux d'Oslar.

Alors pour la guérison, je sais que le parcours va être long mais la récompense sera à la mesure de vos efforts.
Cela sera en deux temps, tout d'abord il faut traiter les conséquences immédiates et pour éviter vos brutaux changements d'humeur, il y a des médicaments pour ça. Je pense que le Throkas vous conviendra parfaitement, on commencera dès ce soir.
Enfin vous allez devoir suivre une psychothérapie, avec un virtuel ou un humain, mais je pense qu'avoir un logimec comme interlocuteur vous rassurerait plus.

Pendant son petit discours, Dom avait soigneusement serré le poing gauche. Sa prothèse Medik étant en train de placer un petit instrument brillant et fin au creux de sa paume.

[Pédagogue et lent]

Le médicament dont je vous ai parlé possède quelques contre-indications donc j'aimerais vérifier une petite chose avant de vous le prescrire.

[En plein milieu de sa phrase]

D'un geste expert, Dom attrapa brusquement la mâchoire d'Oslar et la maintint d'une poigne de fer. Il ouvrit alors sa paume et frôla rapidement la gorge d'Oslar qui ne sentit presque rien, comme si quelqu'un l'avait légèrement frôlé avec une aiguille. L'instrument travailla vite et bien : en un d'une demie seconde, il préleva un échantillon de peau, de tissu, de sang et apposa un nano-pansement.

Moins d'une seconde plus tard, Dom ressentit une vibration dans sa prothèse indiquant que les prélèvements étaient conditionnés et prêts à l'emploi. Il lâcha alors doucement Oslar. Il s'était écoulé moins de cinq secondes, il avait à peine fini de parler.

Voilà, je vous ferai la prescription dès que j'aurais récupéré tout mon matériel.

Ayant rempli son devoir, il se tourna vers Jim.

Je suis de l'avis de Zelda, il vaut que nous partions le plus vite possible. On fait le plein d'AM et pour on s'en va à Lothar. Ce sera beaucoup plus facile de trouver du fret et des passagers là bas.

[hrp]Je fais quoi MdJ ? Je tire les dés pour Médecine, Combat Contact ou Main Nues ? [/hrp]

[MdJ]

[hrp]Bon, pour l'instant on considère que les actions de Dom sont des intentions, dés lors qu'il interragit avec un autre joueur.
Donc on attend la réaction d'Oslar et en fonction ce sera un jet, des jets en opposition, (une bagarre générale ? :-) )

(il a un petit aspect docteur House notre ami Dom ... )[/hrp]

[MdJ]

Théo Calderon alla s'asseoir à côté d'Eladia Watanabé. Le mal était fait. Inutile d'essayer de récupérer les gaffes commises par Oslar. Il glissa quelques mots à voix basse à son amie :

"Je ne les connais que depuis quelques heures. J'avais remarqué qu'il était assez émotif, mais j'ignorais que la timidité de Sieur Varigue pouvait se transformer en agressivité et abolir son jugement lorsqu'il est mis en présence de militaires. Désolé pour ça. Présente mes excuses à ton ami le major demain."

Il ajouta, toujours à voix basse, sans trop de conviction mais en accompagnant son commentaire d'un sourire contrit :

"Le restaurant tient toujours... Et maintenant, tu peux même te permettre de choisir la Comète d'Argent à Lothar, j'irai faire la plonge pour payer la note..."

Son amie chuchota dans son oreille alors que l'attention d'Oslar était retenue par Dom : 
tu n'es pas responsable de ce zig. Mais @&€ ! , d'où il sort ? Pour le Resto, on verra quand tu te seras occupé de ton vaisseau. Mais surtout, surtout, tu t'arranges pour que je ne le recroise pas. 

Elle se mura dans son silence. Le wagon ralentissait enfin ... Ils étaient arrivé.

[hrp]On attend un peu de résoudre l'action Dom/Oslar et on enchaine[/hrp]

[Oslar Varigue]

Voyant que Oslar ne réagissait pas à ses paroles, Dom prit les choses en mains.

[hrp]Déjà, ce n'est pas parce que Oslar ne dit plus rien qu'il ne réagit plus à rien...
J'ai précisé que ses yeux parlaient pour lui... Entres autres... Mais Oslar n'a pas vu l'utilité de parler, ce qui est une grande nuance... Il s'est rendu compte qu'il était allé trop loin et ça me parait sensé d'arrêter de creuser quand on s’aperçoit qu'on va se viander dans une cavité si on continue dans cette voie... Nan? [/hrp]
Oslar continuait à observer, et à écouter. Il vit Dom s'approcher.

o0 Voilà il est retombé en phase autiste, y a pas grand chose à en espérer avant un petit moment, je vais simplement lui expliquer et puis advienne que pourra. De toute façon je pense qu'on se passera de son consentement s'il veut sortir de sa salle des machines.

Je vous signale que je ne suis pas autistes, et sans vouloir vous vexer, si ç'avait été le cas, de vrais spécialistes m'auraient traités pour que ce ne soit plus le cas...
Je ne vois plus tout simplement l'intérêt de parler, sachant que dés que je parle, je fais un tort à quelqu'un... Donc autant me taire.
Et d'autre part je ne demande que cela : pouvoir parler technique, voir les dégâts, et réparer... Et essayer de comprendre ce qui s'est passé à bord, au lieu de perdre du temps à l'extérieur du vaisseau... Et ce ne sera pas la peine de m'enchainer pour autant... Le reste, je dois pouvoir m'en sortir, et pour les sorties, je vous laisse toute latitude, personnellement, je trouverai bien de quoi faire à l'intérieur du vaisseau... Tant qu'on ne m'oblige pas à tenir un discours devant 300 personnes, ça me va. Et puis mon rôle de "second mécano" ne m'y oblige pas de toute façon...

Dom s'agenouilla (et se baissa encore) pour se trouver au niveau des yeux d'Oslar.

[hrp]Il ne faut pas exagérer. Je ne suis pas un hobbit non plus. Du haut des 2m, notre différence de taille est de 35 cm environ...[/hrp]

Alors pour la guérison, je sais que le parcours va être long mais la récompense sera à la mesure de vos efforts.
Cela sera en deux temps, tout d'abord il faut traiter les conséquences immédiates et pour éviter vos brutaux changements d'humeur, il y a des médicaments pour ça. Je pense que le Throkas vous conviendra parfaitement, on commencera dès ce soir.
Enfin vous allez devoir suivre une psychothérapie, avec un virtuel ou un humain, mais je pense qu'avoir un logimec comme interlocuteur vous rassurerait plus.

Je vous signale que je pourrais exercer en tant que médecin, et que j'ai à l'occasion exercé aussi, sans avoir provoqué par ma maladresse le moindre décès, à part sur les robots de formation à mes débuts. Mais un médecin n'est pas non plus un psychiatre... Et avant de vous faire une idée fausse de vos patients, il est utile de s'assurer :
- premièrement que vous ne vous trompez pas de diagnostic,
- deuxièmement de la volonté de guérir du patient,
- troisièmement vous devez avoir appris comme moi que tout ne se résoud pas uniquement par l'application du bon médicament... Et la molécule dont vous me parlez est un régulateur d'humeur. Vous prenez le problème à l'envers. Car si vous masquez les symptômes, vous ne guérirez rien, et de plus, je serais incapable de réfléchir utilement pour résoudre quoi que ce soit, que ce soit pour réparer les moteurs ou quoi que ce soit... A ce niveau, ce sera aussi simple d'acheter un logimec de réparation...

Pendant son petit discours, Dom avait soigneusement serré le poing gauche. Sa prothèse Medik étant en train de placer un petit instrument brillant et fin au creux de sa paume.

Si le geste est vraiment si imperceptible, bin Oslar ne réagit pas, sinon logiquement, se demandant ce qu'il prépare, Oslar s'écarte doucement et prudement...

[Pédagogue et lent]

Le médicament dont je vous ai parlé possède quelques contre-indications donc j'aimerais vérifier une petite chose avant de vous le prescrire.

[En plein milieu de sa phrase]

D'un geste expert, Dom attrapa brusquement la mâchoire d'Oslar et la maintint d'une poigne de fer. Il ouvrit alors sa paume et frôla rapidement la gorge d'Oslar qui ne sentit presque rien, comme si quelqu'un l'avait légèrement frôlé avec une aiguille. L'instrument travailla vite et bien : en un d'une demie seconde, il préleva un échantillon de peau, de tissu, de sang et apposa un nano-pansement.

Heu... Sauf qu'Oslar, même s'il n'a jamais voulu se faire mutiler pour ça, a sûrement déjà vu une prothèse en action, et sait à peu près à coup sûr ses capacités (on nous en a sûrement parlé lors de notre formation en médecine... Ne serait ce que pour nous en vanter l'utilité...
Et si Dom essaye de lui sauter dessus, ne connaissant pas exactement ses intentions, il essayera de lui échapper...

Moins d'une seconde plus tard, Dom ressentit une vibration dans sa prothèse indiquant que les prélèvements étaient conditionnés et prêts à l'emploi. Il lâcha alors doucement Oslar. Il s'était écoulé moins de cinq secondes, il avait à peine fini de parler.

Voilà, je vous ferai la prescription dès que j'aurais récupéré tout mon matériel.

Ayant rempli son devoir, il se tourna vers Jim.

Je suis de l'avis de Zelda, il vaut que nous partions le plus vite possible. On fait le plein d'AM et pour on s'en va à Lothar. Ce sera beaucoup plus facile de trouver du fret et des passagers là bas.

[hrp]Je fais quoi MdJ ? Je tire les dés pour Médecine, Combat Contact ou Main Nues ? [/hrp]

[hrp]La suite va dépendre des jets demandés, mais logiquement, si Dom arrive à son prélèvement, ce qui est à voir, Car Oslar est assez habile, et lui est en position naturelle, à la différence de Dom...
Oslar essayera de toute façon de l'esquiver, et va blêmir si Dom réussit son stratagème, et demandera à ce que le soldat ne l'approche plus à moins de 3 m... Et il tournera les talons avant d'avoir attendu une réponse, en disant un truc du genre "La seule chose que les militaires savent faire est de tenter de forcer à la coopération par la force, à ce que je vois..." et veillera à ne plus jamais se trouver dans la même pièce que le militaire à l'avenir...[/hrp]

[MdJ]

[hrp]Comme j’ai pas eu de jets de la part d’Oslar, j’ai fait les jets dans mon coin.[/hrp]

Dom s’était agenouillé auprès d’Oslar, lui tenant des propos rassurants, espérant pouvoir faire ses prélèvements par surprise. Il savait bien dans un coin de son esprit que la chose n’était pas totalement éthique, que le consentement du patient était requise pour tout prélèvement … en tout cas c’est ce qu’affirmait le docteur Ch’N’Ok. Il faut dire qu’il n’avait pas été très assidu aux cours du vieux professeur qui se déroulaient en première année juste après le déjeuner et qui étaient parfois l’occasion d’une sieste rapide dans l’amphithéâtre.

Hélas alors qu’il s’apprêtait a se saisir de la mâchoire d’Oslar l’attention de ce dernier fut attiré par un grognement de la lieutenante Watanabé qui, ayant suivi la scène, s’était à demi levée dans son siège, les yeux réduits à de simples fentes.

Ca n’alla pas plus loin : les yeux d’Oslar se tournèrent vers la prothèse déployée et il recula vivement dans son siège avant se glisser entre Dom et la paroi et de se réfugier dans un coin de la cabine.

La lieutenante acheva de se lever, mais n’alla pas plus loin : le wagon s’était arrêté, ses portes s’étaient ouvertes, libérant Oslar qui mit le plus de distance entre lui et le médecin militaire avant d’être suivit par les autres.

Ils retrouvèrent Oslar devant le sas blindé menant au silo. La double porte de métal Ma bleuté était couverte d’une inscription holographique en grandes lettres blanches indiquant 524B. Pour les habitués du système militaire il s’agissait d’un silo de taille B (la taille supérieure à celle destinée aux chasseurs), le numéro 4 de la zone 2 secteur planétaire 5.

L’amie de Théo se présenta devant le sas dont les capteurs scannèrent sa plaque d’indentification en un mince faisceau de lumière cohérente bleuté. Le pinceau caressa chacun des arrivants enregistrant leurs identités, vérifiant qu’ils étaient dument autorisés à pénétrer au sein de l’enceinte.

La porte de plusieurs tonnes glissa enfin en un chuintement pneumatique, les faisant pénétrer dans le sas. La porte se referma ensuite, le cycle se répétant pour la seconde porte. Les voyants d’équilibration de pression restèrent au vert : la pression était uniforme, mais c’était une procédure standard.

Enfin ils pénétrèrent dans l’enceinte blindée dont l’opercule supérieur en iris était hermétiquement fermé. Il faisait froid, visiblement l’on économisait l’énergie en cas d’absence humaine. Chacune se leur respiration se muait en nuage de vapeur.

Le Songe d’Aran les attendait là, reposant sur les cales magnétiques du silo, nimbé d’une fine couche de glace qui luisait dans le feu des projecteurs qui l’entouraient.

C’était un transistel de petite taille, deux moteurs en nacelles sous les quartiers de vie, six silos tubulaires à l’arrière pour le transport des marchandises. A la proue une vaste verrière de synthéverre transparent fumé masquait la passerelle. A la poupe les sas d’embarquement des marchandises et des passagers.

L’atmosphère se réchauffa imperceptiblement alors que le logimec environnemental détectant leur présence injectait de l’air chaud dans le sanctuaire de glace. Celle dernière se mit à fondre, laissant ruisseler l’eau, eau drainée instantanément par la structure en nid d’abeille du sol, recyclée pour humidifier l’air après filtration.

Ce dégel révéla la robe de leur navire. Celle-ci avait été sablée par les particules de la comète dans la queue de laquelle le varlet avait été retrouvé, laissant apparaître par endroit la structure grise pale du métal énergétisé. Le nom était presque effacé mais sur son flanc on pouvait encore lire son numéro d’identification en lettre noire qui contrastait avec la peinture blanche de sa livrée : h770b.

La lieutenante les accompagna jusqu’à la petite plateforme escamotable situé à la poupe.

C’est là que je vous quitte. Elle tendit à Théo une petite pochette contenant des badges d’indentification individuels, ainsi que des clefs quantiques mémorielles. Voici les clefs maitresses du navire. Elles ont été réinitialisées par les mécaniciens de la flotte avec avec le code qui est inscrit dessus. Je vous conseille de le changer rapidement.

Vous pouvez disposer comme vous voulez du silo pendant les jours qui viennent, utiliser les grues antigrav qui y sont intégrées et le local technique, elle désigna un petit local bon loin du sas d’entrée dont les verrière blindées étaient refermées. Je crois qu’il y a dans celui-ci des couchettes antigrav d’appoint en cas de besoin. Evitez de toucher aux rations et aux matériels de sécurité, combinaison, extincteurs … sauf en cas d’urgence bien entendu.

Vos passes vous permettrons de vous déplacer dans la base dans les parties ouvertes au publique, il n’y en a pas beaucoup, pendant votre séjour et vous permettrons d’obtenir des communications gratuites sur la base et jusqu’à Mandrake.

Je suis à votre disposition jusqu’à ce que mon remplaçant soit désigné. Ce dernier se présentera à vous j’imagine.

Elle posa une main sur l’épaule de Théo et lui fit deux bises, lui glissant en chuchotant au passage, appelle moi quand tu auras pris tes marques, avant de se retourner vers les autres membres de la petite équipe, les saluant d’une inclinaison du menton. Madame, messieurs, ser.

Elle les quitta ensuite, se dirigeant vers le sas qui s’ouvrit et se referma sur elle, les laissant au sas du Songe.

[hrp]A vous. Que faites vous et quelles sont vos intentions ? Qui va où et fait quoi ?[/hrp]

[Dom Irazacky]

Dom était quelque peu désappointé de sa tentative avortée, sa prothèse se morpha à nouveau en un bras complétement indiscernable d'un bras organique.

[InPetto]
On verra bien ce qui se passera quand j'aurai besoin de t'injecter un truc ... J'espère que tu auras de la chance et pas d'allergies ...

Il eut un regard appréciateur vers le Songe, admirant le petit vaisseau trapu. Il était plus ou moins semblables à ses souvenirs plutôt vagues maintenant. Le vaisseau dégageait un sentiment de sérénité, de solidité, de fiabilité peut-être, une chose qu'il avait appris à apprécier.

Il s'arrêta néanmoins, songeur, il s'adressa ensuite aux membres du groupe.

Avant de monter dans le vaisseau, je pense qu'il est nécessaire que nous désignons un capitaine pour notre vaisseau.

Je propose que nous fassions cela par acclamation, inutile de recourir à un quelconque artifice.

Je pense que Mlle. Zonk est notre meilleur choix et je souhaite qu'elle devienne notre capitaine.

Il parcourut le reste du groupe du regard, attendant leurs réponses.

[Theo Calderon]

Après qu'Eladia se soit eclipsée, Théo l'avait suivie du regard, plongé dans ses souvenirs.

Puis il s'était retourné vers le Transistel, le parcourant du regard de la proue à la poupe, avec sa grande baie d'observation polarisée, sa section habitable vaguement cubique, surplombée par les deux nacelles effilées renfermant les moteurs Varlet et les motivateurs antigrav, sa poutre caudale le long de laquelle s'alignaient les cylindres des cales, avec leur configuration en V inversé. Dans le même temps, il retraversait en pensée les ponts et les coursives, exigus mais relativement confortables.

Il lui tardait de monter à bord, mais Dom avait raison. Théo fit un pas dans la direction de Zelda, lui remit les clefs maitresses du navire que lui avait confié Eladia, et fit le salut navyborg réglementaire tout en récitant à haute et intelligible voix :

"Par notre sainte patronne Rosalia Goutte de pluie, je jure d'assurer la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."

Il termina avec un sourire à l'intention de Zelda :

"Enseigne Théodore Mavric Calderon, artilleur fleuriste et gendarme de bord, à tes ordres, capitaine Zonk !"