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Bienvenue à Prias
#41
Djal avait lancé une nouvelle tentative de piratage des défenses de Sémirande, et son regard lointain était perdu dans le mini-infocosme de la cyborg.

Les vingt minutes d'attente restantes avant la descente s'écoulèrent dans un silence tendu. Enfin, la voix synthétique et désincarnée du Contrôle Spatial d'Epsilon s'éleva de nouveau sur la passerelle :

[New Terra Sabaea à A12S-Viala-C1-3170241 Lilith. Autorisation d'atterrissage accordée. Nous transmettons les vecteurs d'approche à votre infopilote. Votre fenêtre de descente se referme dans 45 secondes. Terminé.]

Parqué jusque là sur le quatrième point de Lagrange entre Epsilon et sa seconde lune, le Classe I de Lucifer Transports redémarra ses Varlets et piqua droit sur Epsilon Agrippine à une infime fraction de sa Vitesse Espace, sur une trajectoire qui devait l'amener au sol en moins de six minutes.

Quarante secondes après le début de la descente, le Lilith croisa à une vingtaine de kilomètres un supercargo de Classe V à la silhouette massive, portant le pavillon aux septs soleils de la Transgalactique Gionnienne, en train de grimper pesamment vers son point de translation dans le Triche-Lumière. Et un autre, à peu près au bout du même laps de temps, mais dix fois plus éloigné cette fois. Le mince fil brillant de l'ascenseur orbital grossit à vue d'oeil comme le Lilith s'en rapprochait. Vraisemblablement sa courbe d'approche allait lui faire longer la tour géosynchrone inachevée à une distance de cinq klicks, pratiquement jusqu'à l'atterrissage.

Les optiques améliorées de Sémirande ayant un pouvoir de résolution supérieur, ils lui permirent de distinguer de minuscules points multicolores se déplaçant à toute vitesse vers le bas de l'ascenseur. Elle émit une commande mentale et un affichage rectangulaire se forma à la surface de la baie d'observation panoramique, projetant l'image téléscopique transmise par les scruteurs du vaisseau. Ceux-ci zoomèrent sur ces fameux points colorés, jusqu'à ce qu'apparaissent de minuscules silhouettes humanoïdes qui tombaient comme des pierres vers le sol. Elles portaient des combinaisons-peau NT5 aux couleurs bariolées, et l'on pouvait apercevoir les jets de gaz ionisé émis par les impulseurs attachés à leurs membres. A l'instar des pratiquants d'un antique sport extrême nommé bez-djeump en franglique, ils devaient se lancer à partir de diverses terrasses spécialement aménagées au niveau de l’orbite basse, accélérer le long de la paroi de la tour orbitale tout en limitant leur dérive grâce à leurs micro-impulseurs, jusqu’au terminus de l’ascenseur où était installée une plate-forme de réception avec des champs de force permettant de freiner les sauteurs. Il était évident que s'ils rataient leur coup, ils tomberaient dans l’atmosphère… sans bouclier thermique.

Lorsque le Lilith passa au niveau de la plate-forme terminale de l'ascenseur, suspendue à six cent kilomètres d'altitude, et continua de descendre le long des quatre rubans d'hyperfilament, ses occupants purent apercevoir un autre scène insolite sur les panneaux TriD qui retransmettaient les images des scruteurs extérieurs. Un autre Être humanoïde se jeta sous leurs yeux dans le vide depuis la plate-forme. Lui aussi était équipé d'une combinaison-peau et d'impulseurs, ainsi que d'un bouclier thermique gonflable harnaché dans le dos. Il mit ses propulseurs à feu, s'éloigna des cables de l'ascenseur en dessinant des pointillés de plasma violacés en direction d'un minuscule objet scintillant. Nouveau zoom : un simple anneau de métal en orbite, d'une dizaine de mètres de diamètre, la première porte que le slalomeur exosphérique allait tenter de franchir...

Il ne restait plus qu'une minute et demie avant l'entrée dans l'atmosphère lorsque deux petits objets brillants passèrent en un éclair à quelques centaines de mètres devant la baie d'observation. Une voix qui n'avait plus rien de synthétique s'éleva depuis la console du transcom :

"Putain Ardec, on a failli s'écraser comme des merdes sur ce vaisseau... Chiottes, mon bouclier ne se gonfle pas ! Ardec ? Tu m'entends ? Ardec ? Réponds, bordel !"

Le rectangle d'affichage de la baie d'observation montra aussitôt deux exo-slalomeurs volant en formation à assez faible distance l'un de l'autre, fonçant vers les hautes couches de l'atmosphère qu'ils atteindraient dans soixante-dix secondes. Sans la protection des dix couches de thermac renforcé de leur bouée de freinage aérodynamique.

Que faites-vous ?
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#42
[[Image: yin_yang_41.png]]
"Je prends" envoya-t-elle d'une pichenette mentale sur tous les circuits de Lilith. Cela apparut sur les coms sous forme de message texte, résonna dans toutes les pièces pressurisées, l'air lui-même servant de membrane, impressionna la sensibilité tactile des Panzanopèdes, frappa à la porte électronique des porteurs de plot vertébral.
Il n'y avait pas trente-six solutions. Sans rayon tracteur (trop long de toute façon pour être mis en batterie), si près du sol (le temps que quelqu'un s'équipe et saute il se serait écrasé), on pouvait tenter deux choses.
  • Passer "devant" lui et le faire entrer dans la soute en ralentissant. Cela dit, il pouvait aussi bien se tuer en passant du plan de gravité d'ε à celui du du Classe I.
  • Jouer au tapis volant.
Sémirande choisit cette deuxième solution. Pour cela, il lui fallait consacrer deux précieuses secondes à...

Pas le temps de finasser. Elle fit tomber toutes ses défenses électroniques, du moins celles auxquelles elle avait accès. Puis, selon une procédure qu'elle avait préparé sans toutefois oser l'essayer, elle se connecta... "un peu plus directement" à son navire. Certes, elle faisait déjà quelque chose d'analogue avec son plot vertébral, mais là... Il est maladroit d'entrer dans les superlatifs, alors disons seulement qu'elle franchit une étape de plus sur le chemin qu'elle s'était donnée.

Nous y reviendrons plus tard.

Elle volait et sentait jusqu'au bout de sa grande aile le souffle du vent glacé la caresser. La descente était ralentie par une force immense, sourde, bienveillante : les moteurs Varlet dont la lourde inertie ridiculisait la friction atmosphérique.

Cependant, cette atmosphère devait être prise très au sérieux pour la suite. Selon qu'on la négligerait ou la cajolerait, un Etre vivrait ou mourrait. Ses tourbillons pouvaient tout aussi bien l'éloigner du vaisseau, le plaquer et l'assommer sur celui-ci, ou bien le déposer délicatement sur l'extrados.

Sémi fit piquer franchement sa Lilith, rattrapant sa cible, la frôlant. Risquant un regard, elle put contempler la silhouette qui tentait encore et encore d'activer la commande de secours manuelle de son espèce de boudin.
Moment d'éternité que cette trajectoire partagée par un être terrifié et une machine gigantesque, moment surréaliste, instant magique et infernal.
"On a peut-être saboté son matériel ?" fut une pensée qui traversa son esprit pourtant bien occupé. Mais ainsi est fait le cerveau humain.
Elle se décida de continuer en visuel. Sémirande commença à basculer doucement sa reine des démones dont des intrigants l'avaient spoliée, ses yeux fantastiques "voyant" le moindre tourbillon comme si chaque filet d'air que les composait véhiculait une fumée possédant une teinte bien à elle. Elle voulait cueillir le naufragé au sommet de la vague du bord d'attaque, le pousser vers celle qui allait se former sur le bord de fuite comme Lilith se mettrait à plat, guider sa cible vers l'extrados pour qu'il s'y pose sans s'écraser, et qu'il n'en tombe pas !
Y réussit-elle ?
Hèmmedéji nous le dira en regardant le tir de dé qu'il a reçu, et que je n'ai point regardé.
(à suivre...)
#43
Cuperno, qui jusque là suivait les opérations détendu, concentré sur la découverte d'Epsilon et de son proche environnement, se redressa brusquement sur son séant. La situation lui rappelait vaguement un souvenir pas si lointain...

Sans attendre le résultat des manœuvres de Sémirande, qui bien que semblant totalement désespérées pouvaient bien réussir (il l'avait déjà vu faire bien des choses tout aussi "surprenantes"), Cuperno mis le bloc médical en alerte, au cas où...
Il ordonna la sortie de deux civières, qu'il dirigea vers l’ascenseur. Ne sachant pas encore par où les deux exo-slalomeurs aller entrer dans le Lilith, ni même si c'était prévu, il pourrait toujours positionner l'ascenseur en fonction de l'évolution de la situation.

Si c'est gars là s'en sortaient vivant, ils pourraient prier sainte Sémirande jusqu'à la fin de leurs jours (qui, pour le moment, semblait très proche). C'est avec cette pensée païenne que Cuperno observa intensément la suite des événements.
#44
Cuperno Wrote:Il ordonna la sortie de deux civières, qu'il dirigea vers l’ascenseur. Ne sachant pas encore par où les deux exo-slalomeurs aller entrer dans le Lilith, ni même si c'était prévu, il pourrait toujours positionner l'ascenseur en fonction de l'évolution de la situation.
Noté.

Sémirande Wrote:Y réussit-elle ?
Hèmmedéji nous le dira en regardant le tir de dé qu'il a reçu, et que je n'ai point regardé.
Surgissant de nulle part, l'oiseau noir aux ailes demesurées se plaça sous l'exo-slalomeur désemparé, se rapprocha lentement... Une lenteur toute relative, car les deux objets, l'humanoïde dans sa combinaison spatiale et le vaisseau Varlet de 1000 tonnes, volaient à 40.000 kilomètres par heure. L'Être comprit la manoeuvre à laquelle Sémirande était en train de se livrer, cessa de s'escrimer sur son bouclier thermique récalcitrant et actionna les impulseurs de ses bras tendus devant lui, essayant d'égaliser leurs vitesses. Il prit contact du bout des pieds avec l'aile bâbord du Lilith, s'accroupit pour amortir le choc avant de se redresser : les bottes de sa combinaison-peau devaient être dotées de semelles inductives qui le maintenaient à présent comme soudé à la coque du navire.

Deux cents mètres devant et à droite du Lilith, le deuxième exo-slalomeur, celui que son compagnon à présent rescapé avait appelé par radio sans obtenir de réponse, le nommé Ardec, donc, continuait de tomber, bras et jambes écartés, sans faire mine de vouloir se retourner sur le dos et déployer son bouclier aérodynamique.

Il ne restait plus que cinquante secondes avant le début du barbecue.

[roll=Récupérer le deuxième exo-slalomeur]Habileté + Pilote TL contre 5D[/roll]
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#45
[[Image: XpEPMM8j42lkbhr6Wkyjma4X3dsF9UoHshSVH72_...Bo0=s128-c] ]

"Merde" fut son seul commentaire. Bon, ça sentait le sabotage à plein nez cette histoire.
Cinquante secondes...
  • 1 à 5 - Sémirande sortit les mains courantes qui entouraient son nouveau passager et lui transmit : "Accrochez-vous ! Vos semelles ne seront peut-être pas suffisantes."
  • 6 à 8 - La pilote vérifia soigneusement que le type s'était bien arrimé. Pour cela elle zooma et regarda d'en-dessous, utilisant la transparence totale de la coque. Il s'était accroché avec un mousqueton en... aluminium. Hum. Bof bof bof. Sémi espéra que cela tiendrait.
  • 9 à 15 - Inversant la poussée, la pilote augmenta la vitesse de chute. Le navire, toujours à plat, se mit à foncer vers le sol, laissant la deuxième silhouette derrière lui. Mais ce faisant, il partit légèrement en biais, afin de passer sous sa cible. C'était difficile. La manœuvre devait être rapide, sans toutefois arracher le premier naufragé de son extrados. Au dixième de degré près, utilisant ses nouvelles facultés autant que les ordinateurs de bord, Sémirande y parvint. Mais les Infopilotes direz-vous ? Eh bien ils étaient inutilisables pour ce genre d'évolution pour lesquelles ils n'avaient pas été programmés. Tout au plus un coin de l'esprit de la navyborg les consultaient-il comme alerte collision, pas plus.
  • 16 à 25 - Freinage. Sémirande avait inversé la poussée, laissant la silhouette inerte s'approcher. Sans la quitter des yeux, faisant mille et mille fois attention à ce qu'il ne soit pas écarté par un tourbillon de l'endroit où elle voulait l'amener, elle s'adressa de nouveau à la silhouette accroupie sur l'aile : "Attrapez le. Vous n'aurez pas de seconde chance."
    Ce devait être un curieux spectacle que cette jeune femme assise sur sa couchette de pilotage, les deux mains au niveau du ventre, les pouces et les index formant un cercle au niveau de son estomac, à l'endroit où sa tenue de pauvre ouvrière dissimulait son nombril, la tête levée, ses yeux grands ouverts ne cillant pas.
  • 26 à 35 - Le suite fut très rapide. La vitesse relative du nommé "Ardec" diminuait alors qu'il s'approchait de la Lilith. Son compagnon tendit les bras, l'agrippa et le serra contre lui. Sémirande activa l'écran et ralentit très légèrement : pas plus de huit cent G.
  • une seconde 41 dixièmes plus tard et 7865 mètres plus bas, Lilith s'arrêta. L'écran avait protégé du souffle les deux silhouettes recroquevillées et plaquées au sol, tandis que les compensateurs d'inertie leur avait évité de finir en crêpes à la viande.
"Monsieur le commissaire, allez les chercher. Djal, contacte la tour, explique-leur que nous avons eu un problème. Eron : reprends-moi. Qu'on ne me dérange pas, sous aucun prétexte, vous entendez : aucun ! Qui que ce soit.. Une dernière chose : ne m'appellez plus jamais Premier Pilote, aucun d'entre vous."
Quittant sa couche de pilotage, Sémirande sortit de la passerelle. Négligeant le tube, elle entra dans une galerie technique et grimpa dans la soute à la force des bras et des jambes. Arrivée là-haut, elle entra dans son conteneur et le verrouilla. On ne la vit plus jusqu'à l'atterrissage.
//Allez savoir pourquoi elle a réagi comme cela :-)
#46
Et qu’avait fait Virik pendant ce temps là ? Il n’était pas resté inactif … à la première alerte, alors que le Lilith plongeait à la poursuite du premier chuteur il avait switché sa console en direction du communico militaire de son armure … Le synthéviseur sorti de son logement d’épaule et s’était mis à flotter devant son œil, relayant les informations. Je vais les récupérer.

Il tourna les talons, courant à pleine vitesse en direction du tube de monté dans lequel il s’engouffra, saisissant la barre de préhension au dessus de celui-ci, transformant sa vitesse acquise en mouvement vertical.

Alors que la paroi défilaient, il héla la salle des machines : Sécurité – Priorité : J’ai besoin d’accéder à l’aile supérieur par une trappe de visite. Guidez-moi. Il parvint sur le pont passager alors qu’au raz du sol s’ouvrait une trappe, ouverture pilotée par la salle des machines. A sa vision se superposa le plan des parties techniques, en couleur ambre et verte, lui indiquant le chemin qu’il devait suivre.

Il se glissa sans le boyau, laissant le soin aux mécaniciens de refermer au fur et à mesure de sa progression les ouvertures successives qui le menèrent jusqu’à la coque externe. Le premier chuteur avait déjà été récupéré à ce qu’il pouvait voir des retransmissions … restait le second. Il s’assura que ses clamps magnétiques étaient bien verrouillés et demanda l’ouverture de la dernière trappe … Le second chuteur semblait ne pas réagir ? Suicide ? Sabotage ? Plus tard pour l’enquête : pour l’heure il allait falloir s’assurer de récupérer ces deux personnes et les mettre à l’abri.

Il se hissa sur la coque, accroupi, prés à se saisir au vol du second chuteur et à les guider à l’intérieur.
#47
[Aile bâbord]

Virik émergea de la coque du Lilith à cinq mètres du premier exo-slalomeur. Il s'en rapprocha tandis que Sémirande freinait sous huit cents gravités. Ils saisirent tous deux le nommé Ardec, l'aidèrent à s'accroupir sur la coque. Il sembla revenir à la vie, s'ébrouant tout en émettant des borborygmes.

"Putain man, t'es immonde, t'as gerbé dans ton casque", lança son camarade par radio. Et de fait, un liquide peu râgoutant badigeonnait la visière non polarisée de l'exo-slalomeur encore groggy, empêchant de voir son visage.

L'autre dévisagea Ser Kiikti, puis détailla des pieds à la tête l'apparence de l'hatani, que sa combinaison-champ ne masquait évidemment pas.

"Merci, euh... machin... Vache, c'est pas passé loin, on a merdé grave..."

Virik les aida à gagner la trappe technique par laquelle il était venu, les fit descendre à l'intérieur de la coque. Autour de lui, un mur de flammes mordorées s'éleva brusquement : Eron Azad avait fait redémarrer le vaisseau qui continuait sa descente et effectuait son entrée atmosphérique. Malgré les multiples champs de force des écrans protecteurs, la chaleur grimpa en flèche, et l'hatani se hâta de rejoindre les deux exo-slalomeurs à l'intérieur du navire, les guidant dans le dédale de boyaux de maintenance jusqu'au pont passagers.

[Passerelle]

La voix synthétique du Contrôle Spatial fut remplacée par celle d'un Être vivant passablement agacé :

"Lilith, que signifient ces changements de trajectoire ? Vous tenez vraiment à vous emplâtrer un cargo ou une station d'écopage ? Reprenez votre couloir de descente immédiatement !"
"Toute technologie suffisamment avancée est indiscernable de la magie."
(Troisième Loi de l'Architecte Clarke)
#48
Virik referma la trappe, laissant l’ouverture se remagnétiser, rendant ainsi son intégrité à la coque d’ébène que les flammes de plasma jaunes commençait à lécher.

Il empêcha les deux passager de retirer leur casque pour l’heure : Il ignorait la cause du rendu du bol alimentaire de celui qui semblait le plus malade … Gueule de bois sans doute ? Mais ce pouvait être un virus … Conservez vos casques pour l’heure, nous vous conduisons à l’infirmerie. Il attendit que Cuperno arrive, si ce n’était pas déjà fait, en profitant pour inspecter visuellement l’équipement des deux hommes et s’assurer qu’ils ne portaient pas d’armes ou d’armes par destination.

Je suis Virik Kiikti, je suis chargé de la sécurité à bord et vous êtes à bord du Lilith. Vos remerciements doivent aller à notre pilote, plus qu’à moi. Vous aurez j’espère l’occasion de les lui transmettre de vive voix.
#49
Suivant l'évolution de Virik et des deux miraculés, Cuperno envoya les deux civières à l'endroit même où l'hatani s'était infiltré dans les conduits de maintenance.

"- J'arrive !"

Ce fut le simple message que Cuperno envoya sur le circuit de communication d'urgence réservé aux membres d'équipage.
Joignant le geste à la parole, il se rua pour rejoindre les civières et les invités surprises dans le but d'aider Virik à leur prodiguer les premiers soins.

Arrivé sur place, sans trop chercher à comprendre qui avait besoin de quoi, il installa, bon gré malgré, les deux intrus sur les civières, branchant les sondes médicales pour avoir le plutôt possible un diagnostic sur leur état.
Sans attendre le résultat, il accompagna tout se petit monde au bloc médical.

"- Désolé pour cet accueil un peu rustre, mais nous n'avons pas l'habitude de recevoir nos passagers par cette entrée et à cette altitude..."
#50
Eron, encore estourbi par la maestria du pilotage de Semirande, reprit les commandes du navire pour le mener à bon port.

Présentant rapidement ses excuses au contrôle planétaire, il s’adressa à ses collègues panzanopèdes.
Merci de lancer un diagnostique complet du vaisseau pour vous assurer de son intégrité suite à ses cabrioles.


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