Au coeur des ténèbres ...

[Djal Gorda]

"Rompopopom, Rompopopom... Rompopopom !"

Djal marmonait un chant antique. Il l'avait téléchargé depuis les Archéo-Mémoires de l'Université des "Chantres de l'Eternels" sur la planète Kiliminois.

oO(... alors ! le fils bleu sur le bouton bleu, le fils vert sur le ... ???)

Djal installait les bombes et se demandait si tout allait bien pour ses deux amis...
oO(cet endroit est sinistre...)

[MdJ]

… Sémirande avait vu remonter à bord le commandant. Les tri-recorders de sécurité étaient naze pour la plupart mais elle pouvait en piloter quelques uns en manuel, gardant ainsi le doigt sur le pouls de son cher navire.

Elle surveillait de prés la progression de la bulle de plasma qui traçait son bonhomme de chemin à travers la carcasse, évitant avec soin quelques zones suspectes susceptible de contenir des matières dangereuses … Djal et les autres travaillaient d’arrache pied : déjà une des bombes d’installées, la seconde était en cours. Le système d’allumage était particulièrement délicat et l’armurier de la division qui était avec lui prenait des luxes de précaution pour le pré-amorcer. Il ne fallait surtout pas que celui-ci se déclenche trop tôt.

Le premier convoi de blessés était sur le point de remonter à bord. Il faudrait faire au moins une rotation complémentaire. Tous les blessés étaient dans une situation sanitaire critique et souffraient visiblement tous d’un sévère choc psychologique. Pour éviter des problèmes pendant leur transport le médic, après avoir pris soin de leur état physique, les avoir minutieusement scanné, les endormait.

Elle nota dans un coin les minutes qui s’écoulaient : Khaadaric et son escorte n’étaient toujours pas remontés à bord.

[Sémirande]

...Elle nota dans un coin les minutes qui s’écoulaient : Khaadaric et son escorte n’étaient toujours pas remontés à bord.

[Soupir]
[PV]
"Lieutenant Catherine, un nième psychodrame ? Pouvez-vous avoir l'amabilité de donner votre position et de dire si tout va bien ?"

[MdJ]

Il fallut quelques longues secondes pour qu’on lui réponde … Nous avons fait une pause. Nous remontons à bord. Lieutenante K’trin terminé.

Il leur fallut une dizaine de minutes, mais ils rentrèrent à leur tour à bord. La lieutenante amena khaadaric à sa cabine, s’assura qu’il n’y avait pas d’arme à l’intérieur de celle-ci, referma la porte et le laissa. Elle se mit en quête de Khrys. Elle le trouva en compagnie du commandant, à l’infirmerie. Bien que celle-ci soit « morte », elle regorgeait d’instruments et de drogues.

Ah ! vous voila, vous … Elle nota que le commandant était réveillé. Lui adressa un signe de tête, mais c’était bien à Khrys qu’elle voulait parler. Vous avez plein de problêmes sur les bras, mon petit vieux : votre responsable de la sécurité a grillé ses circuits et je vous embarque dix neuf rescapés. Le nécessaire vital du bord pourra-t-il faire face ? Vous êtes aussi bon psychologue que commissaire de bord ?

Djal et les soldats attaquaient l’amorçage de la dernière bombe : ils avaient rapidement progressé grâce au couloir brulant qu’avait tracé Sémirande à travers le navire …

Le dernier groupe de soldats et de rescapés étaient sur le chemin du retour. Une dizaine de minutes et tout le monde serait à bord.

Mais …

Le soldat qui s’occupait de la console d’armement releva la tête : il avait accès aux détections longues distance. Priorité : signaux multiples en émergence. Position … Il grimaça. Tout autour. Je compte … Trente deux unités. Correction, trente quatre. On nous appelle.

Effectivement du communico tomba une voix hélas trop familière, celle du prince Sikkmakva, dont la voix à l’accent primans distingués résonna sur la passerelle. Méphisto, je constate avec plaisir que vous avez accomplis avec succès la mission que je vous avais confiée. Je tiens à vous remercier personnellement et vous invite à monter à mon bord et à profiter de mon hospitalité.

L'image renvoyait le prince au centre d'une passerelle de commandement qui n'était pas celle de sa nef amirale. On y avait installé son "trône" au pied duquel un Jilm Baser dépenaillé, dodelinant de la tête, était attaché par une courte chaine.

[Khrys]

Ah ! vous voila, vous … Elle nota que le commandant était réveillé. Lui adressa un signe de tête, mais c’était bien à Khrys qu’elle voulait parler. Vous avez plein de problêmes sur les bras, mon petit vieux : votre responsable de la sécurité a grillé ses circuits et je vous embarque dix neuf rescapés. Le nécessaire vital du bord pourra-t-il faire face ? Vous êtes aussi bon psychologue que commissaire de bord ?

Ceux qui auraient pu lire les pensées de Khrys , auraient vu très clairement que cet afflux de rescapé contrariait profondément celui-ci. Mais les habitudes sociales des marchands de la Hanse permettaient d'oblitérer ces contrariétés de façon transparente à l'extérieur...

Vous me lancez un défi en utilisant la flatterie? Certes je suis bon, mais je ne sais pas si cela suffira. Regardez l'état du vaisseau. Nous survivons déjà, et nous devons jouer aux samaritains? Ok, vous êtes un sauveur, mais en avons nous réellement les moyens? Je ferais ce que je pourrais, avec ce que j'ai. Et ne me tenez pas responsable si certains ne s'en sortent pas... c'est vous qui avait pris la décision de les ramener.

Vous savez la Nature n'est pas cruelle, elle fait ce qui est le mieux pour les choses de notre Univers. Nous nions Son existence et pourtant Elle est partout. Alors par nos actions, nous entrainons notre propre souffrance. Et en voulant faire le bien selon nos critères, nous faisons le mal.

Avez-vous parlé récemment à un aumônier lieutenant ?

Malheureusement la discution fut interrompue par la passerelle qui annonçait la présence du Prince...

[Gurvan]

A peu près remis de la décharge paralysante qu'il avait reçu, Monsieur Antillès avait gagné la passerelle en boitillant, renonçant à aller s'expliquer avec Khaadaric. Il avait adressé un sourire fatigué à la première pilote, puis s'était laissé tomber dans le siège de la console environnementale, où il était en train de masser ses membres ankylosés lorsque la flotte kiffish avait fait son apparition sur les détecteurs.

[Mezzo Voce]
"Bein voyons, il ne manquait plus qu'eux..."

[Hypercom]
"De Méphisto, Ska Antillès. Mes respects, Votre Excellence. Nous n'avons réussi à venir jusqu'ici que grâce au courage et au sacrifice des équipages du J'tikl Pek et du J'itrell. Les quatre autres vaisseaux nous ont lâchement trahi. Notre navire a été très endommagé lors de l'attaque finale. Nous terminons de vérifier que toutes traces de nanites raol'K'r ont bien disparu. Il nous faudra dix minutes pour nous en assurer, après quoi nous pourrons autoriser une de vos navettes à nous approcher."

[Intercom]
"Salle des Machines, faites chauffer les Varlets. Sémirande, point de Vérité dès que Djal et les armuriers seront remontés à bord. Un micro-saut d'un jour-lumière, on fait sauter les charges ce qui devrait endommager quelques Kiffs. Tant pis pour Baser... Ensuite, on essaye de s'esquiver discrètement."

[Sémirande]

[...]
[In Petto]
"Tant pis pour Jilm Baser, un de ces rares Gentlemen qui eut des manières que j'ai rencontré depuis fort longtemps."
Elle s'appliquait.

[khaadaric]

Il fallut quelques longues secondes pour qu’on lui réponde … Nous avons fait une pause. Nous remontons à bord. Lieutenante K’trin terminé.

Il leur fallut une dizaine de minutes, mais ils rentrèrent à leur tour à bord. La lieutenante amena khaadaric à sa cabine, s’assura qu’il n’y avait pas d’arme à l’intérieur de celle-ci, referma la porte et le laissa. Elle se mit en quête de Khrys. Elle le trouva en compagnie du commandant, à l’infirmerie. Bien que celle-ci soit « morte », elle regorgeait d’instruments et de drogues.

Ah ! vous voila, vous … Elle nota que le commandant était réveillé. Lui adressa un signe de tête, mais c’était bien à Khrys qu’elle voulait parler. Vous avez plein de problêmes sur les bras, mon petit vieux : votre responsable de la sécurité a grillé ses circuits et je vous embarque dix neuf rescapés. Le nécessaire vital du bord pourra-t-il faire face ? Vous êtes aussi bon psychologue que commissaire de bord ?

Djal et les soldats attaquaient l’amorçage de la dernière bombe : ils avaient rapidement progressé grâce au couloir brulant qu’avait tracé Sémirande à travers le navire …

Le dernier groupe de soldats et de rescapés étaient sur le chemin du retour. Une dizaine de minutes et tout le monde serait à bord.

Mais …

Le soldat qui s’occupait de la console d’armement releva la tête : il avait accès aux détections longues distance. Priorité : signaux multiples en émergence. Position … Il grimaça. Tout autour. Je compte … Trente deux unités. Correction, trente quatre. On nous appelle.

Effectivement du communico tomba une voix hélas trop familière, celle du prince Sikkmakva, dont la voix à l’accent primans distingués résonna sur la passerelle. Méphisto, je constate avec plaisir que vous avez accomplis avec succès la mission que je vous avais confiée. Je tiens à vous remercier personnellement et vous invite à monter à mon bord et à profiter de mon hospitalité.

L'image renvoyait le prince au centre d'une passerelle de commandement qui n'était pas celle de sa nef amirale. On y avait installé son "trône" au pied duquel un Jilm Baser dépenaillé, dodelinant de la tête, était attaché par une courte chaine.

Je profite de tous ces mouvements pour m’éclipser de ma cabine ( en activant l'invisibilité..) et met en place le plan " je retourne dans le nod "
Avec tous les mouvements à bord, peut être que personne ne remarquera "la fuite "

// retourne à ses dés pour le nouveau personnage....
// trop content aussi que tu reviennes avec un perso, j'adore ton style et ton écriture.

céd.

[Sémirande]

Je profite de tous ces mouvements pour m’éclipser de ma cabine ( en activant l'invisibilité..) et met en place le plan " je retourne dans le nod "
Avec tous les mouvements à bord, peut être que personne ne remarquera "la fuite "

//Je prédis un ratage sublime :lol:

[MdJ]

Il posa son long groin sur sa main fermé en poing, son coude reposant sur l’accoudoir. Krrr … l’analyse des épaves que nous avons croisées en chemin nous confirme que la menace est belle et bien morte. Il n’y a plus de danger ici, j’envoie immédiatement mes navettes et mes techniciens à votre bord. Il agita la main en direction de l’arrière de sa passerelle. Quand à votre lâche escorte je vous ferais livrer leur tête. Il brillait dans les yeux dans l’ombre de son capuchon un éclat … d’amusement malsain.

Branché sur les scopes vacillant qu’avait remis en place Djal par l’intermédiaire de Sishuit Gurvan et Sémirande virent que le vaisseau le plus proche, un classe II venait d’ouvrir ses portes de sas et que deux navettes blindées venaient d’en sortir. Elles seraient sur eux avant les dix minutes fatidiques.

Le prince était toujours à l’écran quand un kiff anonyme se pencha s’approcha à pas feutré et se pencha à son oreille. Le prince fit un signe et la communication fut brièvement coupée. 5, 10, 15 secondes. L’image revint brutalement. Le Prince avait quitté sa pose alanguie et s’était redressé. Krrr … mon fidèle commandant Gurvan, j’insiste séance tenante pour que vous montiez sans plus tarder à mon bord, les navettes récupèreront vos équipes d’exploration. Faites manœuvrer le Méphisto pour vous rapprocher de mon navire. Je fais moi-même mouvement dans votre direction.

Sur les scopes les navires kiffish modifiaient leur position, certain faisant leur passage dans le triche lumière, quittant la scène.

// Un petit jet de tactique + int sous 3d pour ceux qui veulent.

Khaadaric avait tourné dans sa cabine. Avait-il quelque chose à emporter ? Non, rien. Les linceuls n’ont pas de poches. La serrure de sa porte n’avait pas de secret pour lui. Il l’avait lui-même modifié pour savoir quand on pénétrait chez lui. Ses années au Guet Impérial lui avaient laissé des traces.

Quelques secondes plus tard il se glissait dehors, ombre invisible s’aplatissant contre les parois pour laisser passer des soldats visiblement pressés. Il eut une vision furtive du salon équipage que l’on avait transformé à la hâte en infirmerie de campagne pour les rescapés, il vit brièvement Gurvan et Sémirande qui flottait sur la passerelle. Ses amis, si tenté que ce mot ait eut un sens.

Il lui restait quelque chose à faire, un ultime devoir. Au passage, plus par habitude que par autre chose il se saisit d’un porte chargeur qu’un soldat avait abandonné avec sa combinaison … C’était des chargeurs standards, parfaitement compatible avec ses batteries internes.

Deux minutes … Il passa le sas, s’empara d’un propulseur 0G et flotta en direction de l’épave Raol’kr.
Lorsqu’il pénétra à l’intérieur se fut avec le sentiment de rentrer dans sa propre crypte.

//@ Ced Tu veux quand même jouer la fin ? J'ai un role pour toi, mais peut être en partie privée ?