Oz - 11 Kepler 1505 TUP

[Theo Calderon]

Resté patient jusque là, Théo commençait à être singulièrement agacé par le ton méprisant adopté par Oslar. Il le prit par le coude, l'attira fermement de quelques pas en arrière et se pencha à son oreille pour lui chuchoter :

"Miss Kaki s'appelle Lieutenant Eladia Watanabé, nous avons servi dans le même régiment pendant nos classes et c'est aussi une amie très chère. Mister Kaki s'appelle Major Daum, il appartient à la Brigade de Recherche et d'Investigation des Novae, lui et ses collègues ont l'habitude de remonter des pistes et ils ont toutes les connaissances et l'équipement nécessaire pour mener ce type de recherches à leur terme. Ils prennent certainement des risques tous les deux pour nous fournir toutes ces informations alors que rien ne les y oblige, et il font cela par amitié mutuelle. Alors fais-moi plaisir, arrêtes de considérer que tu es entouré de débiles parce que tu es en compagnie de soldats sur une base militaire, avant qu'ils finissent par se fâcher et limiter leur aide aux ordres reçus de leur hiérarchie."

Il lâcha son étreinte et le fixa du regard, haussant les sourcils et plissant les lèvres en un "Compris ?" muet.

[Spoutkin]

Spoutkin avait assisté à la diatribe d'Oslar, médusé.
oO(Diable, quelle verve ! Cela doit être pesant de subir un interrogatoire mené par ce gaillard)

Il se leva promptement lorsqu'il vit le major s'apprêter à descendre de la navette.
Ne partez pas major. Comme le soulignait Dame Zonk, nous sommes un peu perdu et tous plus ou moins pétri de certitudes... à tord ou à raison.
Nous avons besoin de vous, de tous les deux, et de votre concours.
Je comprends l'agacement de M. Varigue, sans l'excuser d'ailleurs, mais en mémoire de M. Jones, nous nous devons d'être attentif... aux personnes que nous croisons, comme aux informations qui nous sont délivrées.
Soyez patient, je vous en prie !

Spoutkin regarda Oslar entre les mains de Théo et s'approcha du major avec un sourire chaleureux
Venez donc nous présenter le Songe d'Aran. Vous l'avez sans doute parcouru de bord à bord et serez à même de nous en présenter chaque recoin...

[Zelda Zonk]

Zelda se leva, "Merci, Major..." Le Maj Daum n'était pas missionné pour les escorter jusqu'au Songe d'Aran... Ses fonctions au sein de la brigade d'investigation ne l'autorisaient pas à être vu en notre compagnie... Dommage ! Il descendit à la prochaine station.

Une fois la cabine repartie, M Calderon mit les points sur les i avec Oslar... Elle apprécia. Oslar avait manqué de respect aux amis de Théo et avait était par conséquent irrespectueux avec Théo... Oslar devait apprendre que l'amitié était un don précieux. Il devait apprendre à le recevoir et à le donner...

Zelda opina du chef. Elle se tourna vers la Lieutenant Watanabé. "Il nous faudra un peu de temps pour remettre le Songe d'Aran en état et faire le plein. Je pense que nous aurons l'occasion de nous revoir... Pour ma part, je logerai à bord."

[Dom Irazacky]

Dom regardait, vexé, le major le rabrouer sur le port de son uniforme.

o0 C'est bien un policier galactique ça ... Aucun respect pour qui que ce soit en dehors du règlement ...

[Râleur]

Bien Major ...

Dom manipula une fois de plus son Holo-ordinateur et son vêtement se morpha doucement en une tunique en deux pièces civile, sévère et sombre. Elle rappelait vaguement une tenue de combat antique appelé "kimono" mais plus fine et collant au corps. Les décorations étaient toujours en évidence et un caducée doré était imprimé en relief sur chaque épaule.

Puis virent les questions, les réponses et puis les propos d'Oslar ...

Dom y assistait, passif, hocha la tête une fois ou deux puis son visage s'allongea de plus en plus à mesure qu'Oslar alignait ses mots : "kaki", "miss kaki" et enfin "herbicide".

o0 Qu'est-ce qui lui prend à ce petit nain là ? Il est à moitié malade ...

Malade, malade ... Ce mot raisonnait fort dans la tête de Dom, il associa des faits, compara les solutions possibles puis il s'arrêta.

o0 Un trouble bipolaire à changement de phase très rapide ? Ce serait inhabituel chez un humain de cet âge ... mais il y a des précédents. Et puis il a l'air bien paumé depuis le début, une prédisposition familiale sans doute ... son obsession pour les machines et sa solitude n'ont pas du arranger les choses.

Dom regardait Oslar d'un autre œil.

[Prudent]

o0 Une psychothérapie d'emblée avec un virtuel et surtout une médication pour calmer le jeu. Peut-être 50 ng de Throkas ? Je crois que j'en ai en plus ... A voir ...

o0 Il faut absolument règler le problème ou l'enfermer dans la salle des machines en dehors des phases de vol, en l'état il va être ingérable.

Bien que sa réflexion, n'aie durée qu'un instant, Dom avait perdu le fil de la conversation.

Il entendit Oslar professer des théories sur les soutiens-gorges, il eut un grand sourire.

[Narquois]

Je sais par expérience que ce genre de connaissances ne fait pas partie des cours de la Loge, je suis sûr que nos amis aimeraient connaître vos sources.

Et la raison de votre attirance toute particulière pour les sous-vêtements de ces dames bien entendu.

Au moment où le major se préparait à sortir, Dom tenta également de lui poser une dernière question.

Excusez moi Major, mais je voudrais savoir s'il y avait une activité pirate dans le secteur où M. Jones a été tué ?

Puis une fois le Major parti, il se rapprocha d'Oslar.

[InPetto]

Est-ce que vous avez des antécédents de troubles bipolaires dans votre famille ?

[Oslar Varigue]

Resté patient jusque là, Théo commençait à être singulièrement agacé par le ton méprisant adopté par Oslar. Il le prit par le coude, l'attira fermement de quelques pas en arrière et se pencha à son oreille pour lui chuchoter :

"Miss Kaki s'appelle Lieutenant Eladia Watanabé, nous avons servi dans le même régiment pendant nos classes et c'est aussi une amie très chère. Mister Kaki s'appelle Major Daum, il appartient à la Brigade de Recherche et d'Investigation des Novae, lui et ses collègues ont l'habitude de remonter des pistes et ils ont toutes les connaissances et l'équipement nécessaire pour mener ce type de recherches à leur terme. Ils prennent certainement des risques tous les deux pour nous fournir toutes ces informations alors que rien ne les y oblige, et il font cela par amitié mutuelle. Alors fais-moi plaisir, arrêtes de considérer que tu es entouré de débiles parce que tu es en compagnie de soldats sur une base militaire, avant qu'ils finissent par se fâcher et limiter leur aide aux ordres reçus de leur hiérarchie."

Il lâcha son étreinte et le fixa du regard, haussant les sourcils et plissant les lèvres en un "Compris ?" muet.

D'un coup, avant même que Théo lui ait parlé, Oslar rentra dans sa coquille et blêmit... Et les explications données n'arrangèrent rien... Et c'est avec un air d'écolier pris en faute qu'il mumura...
Désolé, de toute façon, je suis nul en communication... Je... Je ne sais pas ce qui m'a pris...
Je recommencerai plus!

[Oslar Varigue]

Dom regardait, vexé, le major le rabrouer sur le port de son uniforme.

o0 C'est bien un policier galactique ça ... Aucun respect pour qui que ce soit en dehors du règlement ...

[Râleur]

Bien Major ...

Dom manipula une fois de plus son Holo-ordinateur et son vêtement se morpha doucement en une tunique en deux pièces civile, sévère et sombre. Elle rappelait vaguement une tenue de combat antique appelé "kimono" mais plus fine et collant au corps. Les décorations étaient toujours en évidence et un caducée doré était imprimé en relief sur chaque épaule.

Puis virent les questions, les réponses et puis les propos d'Oslar ...

Dom y assistait, passif, hocha la tête une fois ou deux puis son visage s'allongea de plus en plus à mesure qu'Oslar alignait ses mots : "kaki", "miss kaki" et enfin "herbicide".

o0 Qu'est-ce qui lui prend à ce petit nain là ? Il est à moitié malade ...

Malade, malade ... Ce mot raisonnait fort dans la tête de Dom, il associa des faits, compara les solutions possibles puis il s'arrêta.

o0 Un trouble bipolaire à changement de phase très rapide ? Ce serait inhabituel chez un humain de cet âge ... mais il y a des précédents. Et puis il a l'air bien paumé depuis le début, une prédisposition familiale sans doute ... son obsession pour les machines et sa solitude n'ont pas du arranger les choses.

Dom regardait Oslar d'un autre œil.

[Prudent]

o0 Une psychothérapie d'emblée avec un virtuel et surtout une médication pour calmer le jeu. Peut-être 50 ng de Throkas ? Je crois que j'en ai en plus ... A voir ...

o0 Il faut absolument règler le problème ou l'enfermer dans la salle des machines en dehors des phases de vol, en l'état il va être ingérable.

Bien que sa réflexion, n'aie durée qu'un instant, Dom avait perdu le fil de la conversation.

Il entendit Oslar professer des théories sur les soutiens-gorges, il eut un grand sourire.

[Narquois]

Je sais par expérience que ce genre de connaissances ne fait pas partie des cours de la Loge, je suis sûr que nos amis aimeraient connaître vos sources.

Et la raison de votre attirance toute particulière pour les sous-vêtements de ces dames bien entendu.

Détrompez vous, Dom : rien de technique n'échappe à la loge, et la confection de sous-vêtements n'échappe pas à la règle...

Au moment où le major se préparait à sortir, Dom tenta également de lui poser une dernière question.

Excusez moi Major, mais je voudrais savoir s'il y avait une activité pirate dans le secteur où M. Jones a été tué ?

Puis une fois le Major parti, il se rapprocha d'Oslar.

[InPetto]

Est-ce que vous avez des antécédents de troubles bipolaires dans votre famille ?

(pas très fort)
Non, mais il y a 2 choses qui insupportent :
- Les personnes qui se croient plus fortes avec des armes,
- La stupidité, qui va souvent de paire avec le port d'armes...
Et ici, ça grouille de soldats qui me rendent nerveux, j'y peux rien... J'ai juste l'impression d'être une gazelle entourée d'un troupeau de lions, si vous voyez ce que je veux dire... Je vous expliquerais peut-être un jour comment j'ai connu mister Jones, mais je lui dois beaucoup... Et j'ai mes raisons de ne pas aimer les porteurs de flingues...

Et ce que j'ai dit est sensé et réfléchi, non? Il faut en apprendre le maximum, et extraire le maximum d'info de tout ce qu'on a à disposition... Et ils n'ont pas encore extrait toutes les données du matériel trouvé... Pourtant il y a logiquement des teckno qui bossent pour eux... Ils les ont aussi décérébrés ou quoi?

(chuchotant) désolé, mais je crois que j'ai un peu irrité Théo... Avant même de décoller, ça promet...

[MdJ]

Le major écouta monsieur Spoutkin et se retourna brièvement, levant une main pour couper court aux explications.

Ne tentez pas d'excuser ce qui est inexcusable.

Il eut un dernière réponse pour la demande de Dom.

Dans la sphère de mille années lumière que nous avons déterminée, il y a des secteurs infestés par la piraterie ou par les raiders Kiffs. Forcement. Cependant même si ces derniers affectionnent les armes blanches, ils utilisent des aciers de fabrication industrielle, ce qui n'est pas le cas des échantillons que nous avons trouvé à bord.

Il descendit ensuite. Le wagon repartit. Il restait 5 Mns de trajet.

La lieutenante Watanabé quant à elle était restée avec eux. Du fond de son siège elle avait gardé les yeux mi-clos le regard fixé sur un point du plafond, les bras toujours croisés. 

Qu'avant-elle entendu des échanges soto voce ? Toujours est-il qu'alors qu'ils étaient sur le point d'arriver elle déclara :

Je vais vous conduire jusqu'à votre navire et vous donnerai les documents officiels qui vous permettront de quitter, le plus rapidement possible je l'espère, la base.

Je crains d'être obligée de me faire remplacer dans ma mission d'officier de liaison, je dois aller m'entrainer à assassiner des civils et à répandre avec mon chasseur quelque armes chimiques sur des planètes innocentes. 

Mais n'ayez crainte on désignera quelqu'un pour me remplacer. J'espère qu'il sera un peu moins raz du plafond que moi.

[hrp]Je vais attendre un peu Bruhuk et j'enchaine[/hrp]

[Zelda Zonk]

Non, mais il y a 2 choses qui insupportent :
- Les personnes qui se croient plus fortes avec des armes,
- La stupidité, qui va souvent de paire avec le port d'armes...

M. Oslar, rappelez moi de vous présenter un jour des personnes qui se croient plus fortes avec une armes. Ce jour là je vous laisserez en tête pour que vous puissiez leur expliquer, par le détail, que vous ne les aimez pas ! Et en fait de stupidité, vous n'êtes pas en reste... Vous n'êtes pas fiable... Vos réactions risques de nous mener à la catastrophe. Un jour ou l'autre... Je ne suis pas certaine de vouloir naviguer en votre compagnie... Héritage ou pas !

Zelda était calme. Elle avait parlé avec régularité. Sa voix était glaciale, comme la morsure de l'espace. La navette filait vers le silo 524B. Dans quelques secondes le Lt Watanabé leur remettrait les documents officiels autorisant la libre circulation du navire et elle désactiverait les scellés qui clouaient le "Songe d'Aran" au sol.

Zelda s'adressa au Lieutenant.
"J'établirait un plan de vol pour Lothar dès que possible. Nous nous paierons un silo et une location d'atelier au frais de monsieur Oslar..." Zelda tourna la tête vers M Varigue et lui jeta un regard de braise.

"Je vous remercie pour votre aide, Lt. Théo, je vous remercie également... Votre intervention nous a été précieuse. J'espère que votre dîner entre ami tiens toujours ! Prenez du bon temps... Nous décollerons demain dans la soirée."

Zelda regarda Bruhuk. Il n'avait rien dit pour le moment. Zelda lui sourit, l'invitant à s'exprimer.

[Oslar Varigue]

Non, mais il y a 2 choses qui insupportent :
- Les personnes qui se croient plus fortes avec des armes,
- La stupidité, qui va souvent de paire avec le port d'armes...

M. Oslar, rappelez moi de vous présenter un jour des personnes qui se croient plus fortes avec une armes. Ce jour là je vous laisserez en tête pour que vous puissiez leur expliquer, par le détail, que vous ne les aimez pas ! Et en fait de stupidité, vous n'êtes pas en reste... Vous n'êtes pas fiable... Vos réactions risques de nous mener à la catastrophe. Un jour ou l'autre... Je ne suis pas certaine de vouloir naviguer en votre compagnie... Héritage ou pas !

Zelda était calme. Elle avait parlé avec régularité. Sa voix était glaciale, comme la morsure de l'espace. La navette filait vers le silo 524B. Dans quelques secondes le Lt Watanabé leur remettrait les documents officiels autorisant la libre circulation du navire et elle désactiverait les scellés qui clouaient le "Songe d'Aran" au sol.

Zelda s'adressa au Lieutenant.
"J'établirait un plan de vol pour Lothar dès que possible. Nous nous paierons un silo et une location d'atelier au frais de monsieur Oslar..." Zelda tourna la tête vers M Varigue et lui jeta un regard de braise.

"Je vous remercie pour votre aide, Lt. Théo, je vous remercie également... Votre intervention nous a été précieuse. J'espère que votre dîner entre ami tiens toujours ! Prenez du bon temps... Nous décollerons demain dans la soirée."

Zelda regarda Bruhuk. Il n'avait rien dit pour le moment. Zelda lui sourit, l'invitant à s'exprimer.

Oslar croisa les bras lui aussi. Décidément, dès qu'il ouvrait la bouche, il se mettait tout le monde à dos. Et quand il essayait d'expliquer les choses, c'était pire encore... Il se jura de ne plus discuter qu'entres techniciens et de choses techniques ou alors de trucs totalement superficiels et sans intérêt, mais qui n'irriteraient personne...
Et puis à parler, en plus on perdait du temps... Vivement qu'on voit les salles des machines...
Il soupira, regarda plus ou moins tout le monde, mais ne dit rien...

[Dom Irazacky]

Dom se pencha une fois de plus vers Oslar.

[Sotto Voce]

Vous avez un problème Oslar ... Un sérieux problème en fait : en quelques minutes vous avez réussi à insulter la totalité des personnes dans cette navette. Moi, vous m'avez insulté 3 fois durant ce laps de temps. Vous feriez mieux de vous calmer.

Mais vous avez une bonne raison pour ça ... Je sais que ça va paraître un peu dur mais vous êtes malade, vous présentez tous les signes de troubles dipolaires à changement de phase très rapides.

Il eut un geste apaisant.

Mais ne vous inquiétez ça se soigne, mais il vous faudra du courage. Nous pouvons commencer dès que vous le voudrez.