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Le pays Maellou
Gurvan hocha la tête et fit décoller la bulle douze places.
Il orienta l'appareil dans la direction indiquée par le Prêtre. La verrière de l'habitacle opacifiée au maximum afin de ne laisser échapper aucune luminosité, tous feux de position éteints, la bulle se lança à faible altitude au-dessus de la jungle, augmentant progressivement sa vitesse. Pendant plusieurs minutes, une sorte de brume verte indistincte fut la seule chose que l'équipage du Méphisto put voir par la verrière tandis que le Navyborg faisait virevolter l'engin entre les cimes des arbres comme une libellule shootée au speed.
Soudain l'engin décéléra si brutalement que sans les compensateurs de gravité intégrés à la cabine, ses occupants auraient subis de graves lésions internes. Gurvan avait repéré une trouée dans la végétation, et il y posa l'appareil avec la légèreté d'une bulle de savon.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Gurvan ? Le transpondeur est bien éteint ?

Il sortit son com sur lequel s'affichait l'intérieur de la case du professeur et plus particulièrement la porte qui s'ouvrait sur l'extérieur. Il connecta l'appareil sur les systèmes de la bulle pour que tout le monde puisse en profiter et alluma la fonction "enregistrement".

On peut retransmettre les données de l'autre bulle pour avoir un autre angle de vue ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
Epstar Jdryk'll Wrote:On peut retransmettre les données de l'autre bulle pour avoir un autre angle de vue ?
"Oui, cher commandant en second..." Wink
// Pour rappel :
Gurvan Antillès Wrote:Le véhicule antigrav de la Fondation cessa ses évolutions circulaires autour de la clairière, et se mit à grimper à la verticale, jusqu'à devenir un minuscule point argenté, quasiment hors de vue. Il régla les senseurs de la bulle espion sur zoom maximum, avec retransmission sur l'un des afficheurs holo de la douze places.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Gurvan Antillès Wrote:"Oui, cher commandant en second..." Wink

Hein ? Mais ... Je n'ai jamais ... :oops:

Oui, bon, je vois ce que vous voulez dire. :doh: Désolé, mais je suis une tanche quand il s'agit de technique et ... oui j'ai tendance à penser que j'ai raison en toutes circonstances.


Il se plongea dans la contemplation des écrans et au bout d'un instant rajouta :

D'ailleurs j'ai souvent raison.

Une fraction de seconde ensuite il releva la tête :oops: :

Je viens de recommencer là, non ?
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
"Ne sois pas sur la défensive, Epstar. Ma remarque n'est que de l'ironie amusée, en rien un reproche. Sur l'interrogatoire de Klohm, tu as eu raison. Sur toute la ligne. De la belle ouvrage, chapeau bas".
Gurvan toucha la visière de sa casquette de son index et majeur droits, joints en une sorte de salut pseudo-militaire, un large sourire sur le visage.
"Par notre sainte patronne Rosalia, je jure d'assurer à travers toute la Galaxie la libre circulation des Etres, leur sécurité et leur confort et de les amener à bon astroport fût-ce au péril de mon vaisseau ou de ma vie."
Serment Navyborg
Mouais. Voilà mon titre de gloire : j'ai mené un interrogatoire sur un type que j'avais drogué pour confirmer mon intuition, pour avoir la certitude qu'il était coupable.

Parce que ... il y aura un jugement. Pour nous tous. Nous serons évalué, notre cœur et notre âme sera pesé et nous seront jugé.

Nos actes de foi, nos raisons, nos fautes passées, nos tentatives de rédemptions seront appréciées et notées. Et à la fin il y aura un jugement, une sanction pour certains et la liberté de continuer d'essayer de vivre pour d'autres.


Il soupira.

Je vais vous raconter une histoire.

Autrefois il y avait une ancienne civilisation humaine, aux dieux terribles et effrayants. Les hommes s'occupaient de la justice des hommes et les prêtres de celle des dieux.

Lorsque qu'un prêtre était coupable de crime il était jugé par les dieux. Mais les dieux se manifestaient rarement, uniquement dans leurs rêves ou leurs légendes. C'était un temps aussi ou les capacités psy n'avaient pas été encore domestiquées.

Donc il fallait un jugement des dieux.

Les prêtres assemblaient donc douze jeunes novices des divers cultes, leur expliquait les faits tel qu'ils les connaissaient et choisissaient la statue du dieu concerné par le crime commis. Une statue pesant presque une tonne. Des madriers passés sous son socle permettait de la porter à l'épaule.

Il y avait une courette dans le temple, sur le mur de laquelle une épée était scellée au mur.

La procession des novices, vacillant sous le poids de leur fardeau, pénétrait dans la cours aux heures les plus chaudes lorsque le soleil était vertical, et commençait par faire des tours de la courette.

Au bout d'un moment assez long, plusieurs dizaines de tours, alors que les porteurs étaient à deux doigts de défaillir, qu'ils étaient incapable de penser correctement, on leur demandait de s'immobiliser sous l'épée de justice.

L'ombre projeté de l'épée l'était soit à l'avant de la tête du dieu, soit à l'arrière. Cela signifiait l'innocence ou la culpabilité. L'innocence ou la mort. C'était leur inconscient collectif qui avait jugé plus que leur raison.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
Epstar Jdryk'll Wrote:oui j'ai tendance à penser que j'ai raison en toutes circonstances.
Il se plongea dans la contemplation des écrans et au bout d'un instant rajouta :
D'ailleurs j'ai souvent raison.
Une fraction de seconde ensuite il releva la tête :oops: :
Je viens de recommencer là, non ?
Je confirme tu viens de recommencer, finalement, sans que tu le saches, on a presque le même caractère, je suis juste un peu plus violent que toi, moi cela se manifeste extérieurement et toi, tout est à l'intérieur. Et tu sais que j'ai raison.
Je fixe la retransmission de la bulle "espionne"
Arrêtez avec vos histoires de grand mère, de toute façon, je vous l'ai dit, il n'y aura qu'une personne de jugé parmi nous.
Maintenant fermez la, j'ai besoin de me concentrer pour bien observer les visiteurs du camp et voir si je reconnais un quelconque soldat ou officier Impérial, on ne sait jamais, j'ai souvent voyager avec mes parents, de caserne en caserne...

Khaadaric laissa sa phrase en suspend, il semblait regarder au loin comme s'il voyait son enfance défiler en fond de toile.
Faut pas pousser mémé dans les ordis !!! geek man
Epstar Jdryk'll Wrote:Je viens de recommencer là, non ?

Tu sais Gurvan, je m'y suis habitué... et disons que j'ai toujours la priorité sur la décision finale, mais quand il a de bonnes idées, il me seconde efficacement :lol:
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.
khrys Wrote:
Epstar Jdryk'll Wrote:Je viens de recommencer là, non ?

Tu sais Gurvan, je m'y suis habitué... et disons que j'ai toujours la priorité sur la décision finale, mais quand il a de bonnes idées, il me seconde efficacement :lol:


Sourire torve ... ok, ça va, n'en jetez plus.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.
[Petit incident]
Ils décollèrent donc comme ils avaient dit.
Guravan Antillès Wrote:Gurvan hocha la tête et fit décoller la bulle douze places.
Il orienta l'appareil dans la direction indiquée par le Prêtre. La verrière de l'habitacle opacifiée au maximum afin de ne laisser échapper aucune luminosité, tous feux de position éteints, la bulle se lança à faible altitude au-dessus de la jungle, augmentant progressivement sa vitesse. Pendant plusieurs minutes, une sorte de brume verte indistincte fut la seule chose que l'équipage du Méphisto put voir par la verrière tandis que le Navyborg faisait virevolter l'engin entre les cimes des arbres comme une libellule shootée au speed.
Et à un moment...
Leurs coeurs à tous se soulevèrent, mais les télépathes eurent droit à un petit bonus. C'était comme si on leur avait plongé la tête dans des seaux remplis de ces matières immondes secrètent la peau des Troglons de Caraman, rares créatures tenues pour des monstres par l'ensemble des Etres de l'Empire. A la "puanteur mentale" s'ajoutait la sensation d'une avidité, non ! D'une cupidité plutôt, à côté de laquelle celle du pire des marchands aurait ressemblé à de la générosité doublée d'abnégation.
Cela dure deux secondes, puis cessa, et monsieur Antillès put éviter d'emplafonner un arbre plus haut que les autres.

Guravan Antillès Wrote:Soudain l'engin décéléra si brutalement que sans les compensateurs de gravité intégrés à la cabine, ses occupants auraient subis de graves lésions internes. Gurvan avait repéré une trouée dans la végétation, et il y posa l'appareil avec la légèreté d'une bulle de savon.
Cependant, les images arrivaient...

La "bulle sale", haut dans le ciel, envoya une belle image de trois silhouettes arrivant sur la clairière, en courant drôlement vite. Ces gens étaient armés jusqu'aux dents. Une des formes entra dans la première hutte-dortoir, puis dans la seconde et - enfin - dans le "bureau" de Frédérik Klohm. La seconde caméra prit le relai.
C'était "Pilar". Elle se déplaçait comme une panthère. Elle portait un fusil à plasma lourd comme un prêtre mort, comme s'il s'était agit d'une ombrelle. Elle commença à examiner la pièce, soupçonneuse. Mais elle n'alla pas bien loin dans ses investigations. Ses deux hommes - des colosses à la peau bistre et tatoués - entrèrent en courant. "Pilar, les tarés arrivent. Foutons le camp" Sans un mot, ils sautèrent par la fenêtre, courant toujours aussi vite (pas loin de 40 km/heure) et disparurent dans la jungle par le côté opposé de celui par lequel ils étaient arrivés.
Monsieur Antillès n'avait reconnu personne. L'Empire est vaste.

Moins de quinze minutes plus tard, une nouvelle image vint de la "Bulle sale". Des silhouettes Smark, marchant d'un bon pas, arrivèrent à la clairière. Il y en avait beaucoup ! Certains arboraient une allure martiale, d'autres se traînaient, mais se traînaient vite ! Ils investirent la clairière, cherchant, reniflant, presque comme des animaux. Le Navyborg fit un gros plan sur l'un d'eux. Il était effrayant. Il dégageait à la fois une impression de force et de maladie qui expliquait ce qu'ils avaient vécu plus tôt. Puis arrivèrent les palanquins. Il y en avait douze, dont deux chaises. Ils étaient occupés par de vieilles connaissances. On commença à s'installer comme arrivaient d'autres Smarks bleus. La clairière était maintenant bondée : plus de quatre cent personnes ! Et commença une sorte de pow-wow, tenu en langue Maellou.


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