2011-06-05, 08:51 PM
Le Méphisto orbita autour de la lune, capteurs à l’affût recherchant toute trace suspecte d’activité.
L'espace aux yeux électroniques des détecteurs et de l'oreille experte de Djal restait silencieux.
Monsieur Baser s’était rendu sur la passerelle, il suivait d’un œil vif les rapports qui tombaient sur la console d’observation. Il dit à mi-voix, plus pour lui-même que pour les autres : normalement il ne devrait y avoir personne : leurs recherches se sont focalisées sur le contrefort des montagnes équatoriales … il désigna un point : ici.
Effectivement les restes d’un camp étaient visibles. L’on avait pris soin de reboucher les excavations, de dissimuler la piste d’atterrissage improvisée, de cacher toute trace d’implantation de campement, mais néanmoins il restait quelques trace : quelques déchets qui n’avaient pas été collectées ou enterrés, un terrain un peu trop plat pour être naturel, des monticules de terre retournés. Une inspection rapide serait passée à coté.
Donnez moi un instant s’il vous plait avant de vous poser. Demanda monsieur Baser. Il s’assit à la console et demanda une projection holographique du campement abandonné. Il eut une vue qui était celle d’un humain debout. Il fit lentement tourner le paysage autour de lui. Les montagnes l’entouraient. Il sortit de sa poche une aiguille de données et la chargea sur la console. Au paysage se superposa un dessin, un schéma visiblement réalisé à la main. Un paysage montagneux lui aussi. Mais ces montagnes n’avaient pas grand-chose à voir avec le paysage actuel : elles étaient plus hautes et leur configuration différente. Il fit défiler le dessin, cherchant visiblement à le superposer avec l’holo-projection. Cela dura quelques minutes. Il changea d’alignement, de quelques centaines de mètres et recommença. Finalement, insensiblement il sembla parvenir à un résultat. Le dessin grossier épousait maintenant, bien qu’imparfaitement, la silhouette des montagnes.
Il eut un grognement satisfait et reporta l’axe et la position sur une carte de la surface. Après avoir vérifié l’échelle il fit un cercle dans un lieu situé à une cinquantaine de kilomètres du camp des archéologues, dans les montagnes.
Un cercle qui rapporté à l’échelle faisait une centaine de mètre de diamètres : Monsieur Manchu ? Pouvons nous nous poser dans ce coin là ?
A sa demande le commandant observa plus attentivement la zone : c’était une zone accidenté, relativement abrupte, mais un espar rocheux situé en amont à une centaine de mètres offrirait une zone d’atterrissage sure et praticable.
L'espace aux yeux électroniques des détecteurs et de l'oreille experte de Djal restait silencieux.
Monsieur Baser s’était rendu sur la passerelle, il suivait d’un œil vif les rapports qui tombaient sur la console d’observation. Il dit à mi-voix, plus pour lui-même que pour les autres : normalement il ne devrait y avoir personne : leurs recherches se sont focalisées sur le contrefort des montagnes équatoriales … il désigna un point : ici.
Effectivement les restes d’un camp étaient visibles. L’on avait pris soin de reboucher les excavations, de dissimuler la piste d’atterrissage improvisée, de cacher toute trace d’implantation de campement, mais néanmoins il restait quelques trace : quelques déchets qui n’avaient pas été collectées ou enterrés, un terrain un peu trop plat pour être naturel, des monticules de terre retournés. Une inspection rapide serait passée à coté.
Donnez moi un instant s’il vous plait avant de vous poser. Demanda monsieur Baser. Il s’assit à la console et demanda une projection holographique du campement abandonné. Il eut une vue qui était celle d’un humain debout. Il fit lentement tourner le paysage autour de lui. Les montagnes l’entouraient. Il sortit de sa poche une aiguille de données et la chargea sur la console. Au paysage se superposa un dessin, un schéma visiblement réalisé à la main. Un paysage montagneux lui aussi. Mais ces montagnes n’avaient pas grand-chose à voir avec le paysage actuel : elles étaient plus hautes et leur configuration différente. Il fit défiler le dessin, cherchant visiblement à le superposer avec l’holo-projection. Cela dura quelques minutes. Il changea d’alignement, de quelques centaines de mètres et recommença. Finalement, insensiblement il sembla parvenir à un résultat. Le dessin grossier épousait maintenant, bien qu’imparfaitement, la silhouette des montagnes.
Il eut un grognement satisfait et reporta l’axe et la position sur une carte de la surface. Après avoir vérifié l’échelle il fit un cercle dans un lieu situé à une cinquantaine de kilomètres du camp des archéologues, dans les montagnes.
Un cercle qui rapporté à l’échelle faisait une centaine de mètre de diamètres : Monsieur Manchu ? Pouvons nous nous poser dans ce coin là ?
A sa demande le commandant observa plus attentivement la zone : c’était une zone accidenté, relativement abrupte, mais un espar rocheux situé en amont à une centaine de mètres offrirait une zone d’atterrissage sure et praticable.