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Jonction – 28 Kepler 1505 TUP
#2
Théo suivit Zelda et les autres dans les tréfonds de Jonction. Ils parvenaient au terminus du système de transport sur rail lorsque le moustachu premier pilote du Songe leur fit part de son inconfort.
Spoutkin Wrote:Se tournant vers Théo et le reste du groupe : Dites, ça me gène déjà ce truc sous mon bras, il n'y a pas moyen de le cacher mais que se soit moins embêtant à porter ?
"Lorsque j'étais recrue à l'armée, j'ai eu un instructeur de la Division Formation qui s'appelait le Sergent Keurdhom. Il t'aurait suggéré de te fourrer ton arme dans un orifice qui n'est pas prévu au départ pour cela, mais c'était un enfoiré de première. S'il est sous ton aisselle et qu'il te gêne, c'est que tu as mal positionné ton étui. Fais voir..."

Après avoir ajusté au mieux le holster de Spoutkin, Théo emboîta le pas de la commandante et ils cheminèrent dans le dédale de coursives jusqu'à la porte coupe-feu qu'elle ouvrit "à l'ancienne".

Le chauffage, l'éclairage et la gravité artificielle laissaient à désirer dans ce secteur de Jonction, mais au fur et à mesure qu'ils descendaient l'escalier, la tiédeur de l'air augmenta progressivement, et la lueur bleutée de la peinture phosphorescente enduisant les parois fut progressivement remplacée par une clarté aux teintes plus chaudes. Ils débouchèrent enfin chez les Apaches.

C'était un mix de camp tribal et de Cour des Miracles de l'Antiquité.

Des braseros à fusion froide réchauffaient l'atmosphère. La lumière était produite par une myriade de photophores, lampions et autres lanternes, mais aussi par de somptueuses diaphanes des forêts tempérées d'Estébois, lucioles géantes flottant en suspension grâce à des sacs gonflés de gaz légers et dont l'abdomen démesuré brillait d'une douce bioluminescence ambrée.

Les habitations avaient une apparence sommaire. C'étaient des sortes de huttes accrochées en hauteur dans la dentelle de poutrelles, de longerons et d'entretoises mise à nu par l'ancien incendie plasmique qui avait désertifié le secteur. Elles ressemblaient à de grands éventails dont la toile translucide était tendue sur des perches en fibres de carbone, et elles diffusaient également une chaude clarté provenant de leur éclairage intérieur.

La foule en contrebas était bigarrée et cosmopolite. Exotiques et humains se croisaient, vaquant à de mystérieuses occupations.

Théo haussa les sourcils, hocha la tête puis se tourna vers Zelda :

"Okayyy... On va où maintenant ?"

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"Veille qui veut vivre" (devise des officiers artilleurs de la Guilde Navyborg)
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