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Jonction – 28 Kepler 1505 TUP
#1
Nous venons de

La petite équipe se retrouva donc sur les quais de Jonction de nouveau. Le cycle de jour n’allait pas tarder à pointer son nez et certains furent conscients de la fatigue qui commençait à s’accumuler.

Les quais étaient toujours aussi plein de vie, des groupes de kiff, entre autre, les hantaient : robes noires dans l’éclat rouge des lampes de nuit, ombres glissant entre les caisses, le long des parois incurvée.

Bruhuk respira à fond l’odeur ammoniaquée des créatures. Non, définitivement non : ce n’était pas le même groupe qui s’était intéressé à eux.

Sur les indications de Zelda ils empruntèrent les bulles sur rail automatisées jusqu’au bout d’une des lignes. A partir de là il faudrait marcher.

Ils marchèrent donc, empruntant les couloirs de maintenance dans une zone presque inhabitée de la station. Ils ne croisèrent que des équipes de techniques qui les ignorèrent ostensiblement. Ils se dirigeaient vers une section en travaux de la station. Une section frappée des années auparavant par un incendie de plasma. Abandonnée, devant faire l’objet de réhabilitation, les travaux ne progressaient qu’infiniment lentement, les efforts de la station portant surtout vers les nouveaux secteurs, tout neufs et tout beaux, déjà vendus.

A un moment la voie de Kald résonna dans les communico. Au-delà de ce point la plupart des systèmes de surveillance de la station sont défaillants, je ne pourrai donc vous joindre et vous suivre que par vos systèmes de communication que je vous recommande de laisser ouvert. Vous vous dirigez vers un secteur sensément abandonné, mais je détecte quelques flux de communication sur le réseau interne de la station et surtout une consommation d’énergie incompatible.

Quelques minutes plus tard, sur les talons de Zelda, ils arrivèrent devant une vaste porte étanche coupe feu qui barrait le chemin. Elle chercha dans ses souvenirs et ouvrit un boitier coupe circuit sur le coté de la porte. Elle chercha du regard et trouva. Là deux câbles optiques. Elle amena les câbles en contact et les tapota doucement pour fermer le circuit sur le rythme suivant : un – pause – quatre – pause – Neuf.

Au dernier tapotement le sas s’ouvrit. Zelda referma le boitier et se retourna.

Un escalier métallique plongeait dans les profondeurs, escalier qui menait visiblement à un espace de vie animé : on entendait d’ici de la musique, la rumeur d’une foule bruyante. Des lueurs dansantes éclairaient le pied de l’escalier et l’appel d’air à l’ouverture de la porte avaient apporté aux larges narines de Bruhuk des odeurs délicieuses de viande grillée, de soupes, d’épices, l’alcool brassé et de fumée de gruss. Des odeurs corporelles aussi. Il y avait pas mal de monde au dessous.

[hrp]Et je passe la main au premier qui en voudra pour décrire leur arrivée chez les Apaches de Zelda ;-)[/hrp]
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