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En transit entre Lothar et Oz - 11 Kepler 1505 TUP
#1
Quote: Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre voyage effroyable est terminé
Le vaisseau a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée
Le port est proche, j'entends les cloches, la foule qui exulte,
Pendant que les yeux suivent la quille franche, le vaisseau lugubre et audacieux.
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Ô les gouttes rouges qui saignent
Sur le pont où gît mon Capitaine,
Étendu, froid et sans vie.

Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Lève-toi pour écouter les cloches.
Lève-toi: pour toi le drapeau est hissé, pour toi le clairon trille,
Pour toi les bouquets et guirlandes enrubannées, pour toi les rives noires de monde,
Elle appelle vers toi, la masse ondulante, leurs visages passionnés se tournent:
Ici, Capitaine ! Cher père ! Ce bras passé sous ta tête,
C'est un rêve que sur le pont
Tu es étendu, froid et sans vie.

Mon Capitaine ne répond pas, ses lèvres sont livides et immobiles;
Mon père ne sent pas mon bras, il n'a plus pouls ni volonté.
Le navire est ancré sain et sauf, son périple clos et conclu.
De l'effrayante traversée le navire rentre victorieux avec son trophée.
Ô rives, exultez, et sonnez, ô cloches !
Mais moi d'un pas lugubre,
J'arpente le pont où gît mon capitaine,
Étendu, froid et sans vie.


Prière funèbre des Longs Coureurs Gris (traditionnel)

Nous venons de

Quelques heures plus tard ils se retrouvèrent à l’astroport militaire de Lothar.

Celui-ci était situé sur une ile à quelques distance de la ville et était accessible par une unique ligne de tube sous marin et les rares taxi-bulles devaient bénéficier d’autorisations pour s’y poser. Cela ne leur posa pas de problème, maitre Folas leur avait fournit leur billet qui leur servit de sésame pour franchir les trois postes de contrôles auquels ils durent s’arrêter avant d’accéder aux halls d’embarquement à proprement parler.

Inutile de préciser qu’aucune arme ne pouvait passer à travers ces contrôle pas plus que tout objet illicite ou drogue récréative quelconque. Néanmoins cela n’empêchait pas certains permissionnaires de s’y essayer. Ils le constatèrent lorsque qu’un matelot à demi éméché fut embarqué entre deux prévôts militaires après avoir essayé de dissimuler dans la doublure de son sac ce qui ressemblait furieusement à des ampoules auto injectables contenant un liquide rosé.

Après avoir traversé l’astroport dont l’essentiel de la structure était profondément enfoncée dans le socle rocheux de l’ile, ils parvinrent à leur porte d’embarquement, la 7H.

Leur navette était une vieille barge de débarquement de type Samson, construite à travers tout l’Impérium depuis plus de 800 ans. C’était le cheval de trait qu’affectionnait la Division Intervention pour toutes ses opérations au sol en raison de sa versatilité et sa capacité à emporter nombre de modules variés.

Ils pénétrèrent au sein de la navette, dans le module de débarquement qui au départ avait été aménagé pour accueillir une douzaine de commandos lourdement armés et pouvait maintenant accueillir plus du double de passagers dans un confort relatif mais correcte eut égard aux normes militaires. Ils voyageaient presque seuls. Les trois soldats de retour de permission qui étaient à bord après avoir jeter un coup d’œil dans leur direction un peu circonspect s’étaient assis les uns en face des autres avant d’entamer une partie de pazaac avec les cartes que l’un d’entre eux avait sorti de sa poche de poitrine.

Leur pilote, dont ils n’entendirent qu’une voix cliquetante qui tomba d’un haut parleur, leur annonça qu’ils étaient sur le point de partir et leur demanda de regagner leur siège pendant la phase de transition.

Le sas se referma. Alors que tous étaient bouclés dans un harnais de force, la navette décolla avec la légèreté d’une plume. Ils ne purent bénéficier de la vue : un transport de troupe n’est pas une navette d’excursion et nul hublot, fenêtre, sabord ne s’ouvrait dans la paroi blindée du module.

Au bout de dix minutes la voix insectoïde et désincarnée de leur pilote les informa qu’ils s’étaient arrachés au puits de gravité de Mandrake et que dans deux heures ils atteindraient leur destination.

Il leva l’interdiction de se déplacer et les informa qu’un bloc sanitaire était à leur disposition à l’avant du module … Allez savoir pourquoi (une grande expérience du transport de viande saoule peut être) il précisa qu’il veillerait à ce toute personne qui vomirait en dehors de ce bloc nettoie les dégâts avec sa langue, orifice buccale ou équivalent.

Enfin libérés de leur carcan énergétique nos amis purent enfin se dégourdir les jambes et pourquoi pas reprendre leur discutions …


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