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Le roncier
… Elle avait bien travaillée et la femme au chignon, la capitaine Lanova, lui confirma que sa réparation avait passé tous les tests. On simula une surcharge, les relais de sécurité remplirent leur rôle protégeant la toute nouvelle installation.

Parfait … Hummm vous avez terminé avec un peu d’avance. Vous pourriez vous acquitter d’une autre tache ?

On a une galerie technique qui courre sous le hangar trois, celui qui a été éventré. Il y a eut un début d’incendie et on a été obligé de dépressuriser ce couloir en urgence.

On n’avait pas prévu de s’occuper de ça avant notre retour à l’astroport, mais si vous pouviez tirer de nouveaux câbles d’alimentation dans cette zone ça nous permettrait de rétablir le contrôle environnemental du hangar et d’y accéder plus facilement.

D’un point de vu technique c’est secondaire : de toute façon on ne fera rien de ce hangar dans l’instant. D’un point de vu moral c’est plus important.
Elle soupira.

Si vous pouviez récupérer votre collègue au passage se serait l’idéal. C’est bien un Psy et un médic ? Notre toubib vient de le remettre dans la liste des personnels disponibles.

On a toujours deux personnes portées manquantes et on peut toujours espérer un miracle.

Prenez vos combinaisons NT6 et une combinaison de protection électrique : on a des arcs électriques dans la zone. Faites au mieux … au minimum coupez l’alimentation : les arcs électriques perturbent nos communications hertziennes.


Effectivement pendant ce temps là Khrys n’avait pas chômé : Il avait assisté le médecin du bord.

Certaines blessures, notamment des brulures au plasma au visage allaient le hanter pendant un certain temps … Ils avaient fait face et avaient maitrisé la situation. Beaucoup de blessés avaient été plongé dans un sommeil chimique. Le médecin chef en étaient maintenant à faire de la bobologie pendant que le commissaire de bord du Méphisto reclassait, rangeait, nettoyait les instruments

« doc » Bn’So l’avait remercié et il s’occupait simplement au mieux.

A bord du Méphisto on ne chômait pas non plus : depuis quelques heures c’était des allez-retours incessants de soldats. Ils chargeaient sur des plateformes antigrav des plateaux repas complets, à raison de vingt ou trente, avant de les ramener à leur bord sous le regard surpris des passagers… après la troisième rotation un officier était monté à leur bord pour mettre un verrouillage en place limitant le type de plats et interdisant les alcools de synthèse …
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