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Le roncier
[Au garde à vous]
"Madame, Non, Madame. A vos ordres madame." Mademoiselle Chalmak lut le micro hologramme à peine visible dans un coin de la tablette. C'était son Sésame. Il lui donnait accès - limité à ses fonctions bien sur - au système de communication interne de la Durandal. Elle lança une identification, effectua un test de contrôle universel et en fut satisfaite.

Elle salua l'officier et se rendit face à l'étal du fourrier, auquel elle demanda trois rouleaux de conducteurs pétawatts, légers mais encombrants, fit vérifier si son matériel personnel était encore dans les normes ; et il l'était ; chargea tout cela dans un gravifenwick, sorte de logimek transporteur et vaguement multifonction. Le genre de truc moche que l'on hésitait à acheter en se disant qu'il allait rouiller dans son coin, et dont on se demandait une semaine plus tard comment on avait pu s'en passer jusque là.

Elle arriva à la gaine technique où couraient les câbles qu'elle devrait réparer, tester, valider puis, sur ordre, mettre sous tension.

Elle régla son antigrav perso à fond (ce qui, je vous le rappelle ne la ferait jamais voler sous 1G) et entra dans son minuscule tuyau, bien heureuse de pouvoir agripper ses pieds au "plafond" du carré de 60 x 60. Centimètres, bien sur.

C'était un boulot bête mais indispensable. Elle avait débranché les trois câbles en début de gaine et mis trois bouchons de charge. Au fur et à mesure où elle avançait elle testait les câbles par induction. Les quarante premiers mètres furent OK. Puis cela ce gâta.

Elle aurait préféré, et de loin, une coupure franche. Mais c'était une grappe de microchondrites carbonées portées au rouge qui avaient perçé la paroi et carrément fondu les conducteurs. Mademoiselle Chalmak réalisa qu'elle devait être juste à côté de l'endroit où... Elle chassa cette pensée. Elle revint trois mètres en arrière, repéra les points de rupture et coupa proprement ces fils capables de transporter des tensions et des ampérages dont les anciens n'osaient rêver.

Plus la peine de tester. Elle continua à suivre son conduit, qui était gauchi par l'impact. A un moment, elle eut du mal à se glisser à une pliure et se dit qu'il lui faudrait un vérin. Que n'avait-elle conservé ses servomoteurs d'archère ? Elle continua jusquà la génératrice secondaire et se retrouva dans la coursive. Elle partit chercher son vérin, et se retrouva à la pause avec les travailleurs d'un autre temps qu'ils étaient devenus

Message très très très très très édité !
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