2010-05-09, 09:25 AM
Le vol se poursuivit.
Ils contournèrent une grappe d’œuf de poissons chrysanthème au parfum citron d’environ 5 équivalent AL dont la présente était signalé par les services de l’Alliance et continuèrent.
La route qui serpentait au sein de multiples paysages bombardant leurs sens de données contradictoires, les menait toujours plus prés de leur destination intermédiaire, le roncier.
Toutes les 8 à 9 heures ils devaient faire une pause, se relayant, allant manger, dormir un peu, se fermant à la psychoperception. Le triche lumière par ses sollicitations permanentes mettait à mal leur pauvre cerveau.
Combien fade en comparaison, mais rassurant au bout d’un certain temps, était l’intérieur du navire de ses voix humaines, de ses couleurs coordonnées, du gout du simple sandwich avalé sur le pouce … Un ilot de normalité au sein d’une mer de sensations complexes.
Il leur fallait à chaque fois se réadapter, la fatigue aidant cela était difficile, comme il était difficile de se couper pendant son sommeil de la psychoperception, d’empêcher son esprit de vagabonder en sommeil paradoxal dans le triche lumière.
Leur entrainement les aidait, mais ils savaient que les troubles, la folie guettaient ceux qui omettaient de le faire. Ils avaient pendant leurs études entendus les rumeurs, les bruits concernant des navyborgs qui totalement accros au triche lumière perdaient pied, finissaient par confondre les réalités, ne vivant plus que pour lui, oubliant leur mission et disparaissant finalement avec leur navire dans celui-ci, persuadés de revenir à leur vrai place.
Les vieilles légendes navyborgs prétendaient que les follets étaient ce qui restait des âmes de ces marins perdus, plein de haine pour les navires de passage qui n’appartenaient plus à leur monde.
Sémirande avait déjà parcouru le secteur, brièvement, dans une autre vie, elle retrouvait quelques marques, des sensations connues, mais plus loin, une fois arrivé à Ludio se serait l’Inconnu
A la 28ième heure un classe II, le R.F. Burton, battant pavillon de la flotte de guerre de l’A12S, fut perceptible à la limite de leur psychoperception, à leur proue : il les héla sur la radio du bord, les interrogeant sur leur identité, leur destination, leur cargaison …
Ils contournèrent une grappe d’œuf de poissons chrysanthème au parfum citron d’environ 5 équivalent AL dont la présente était signalé par les services de l’Alliance et continuèrent.
La route qui serpentait au sein de multiples paysages bombardant leurs sens de données contradictoires, les menait toujours plus prés de leur destination intermédiaire, le roncier.
Toutes les 8 à 9 heures ils devaient faire une pause, se relayant, allant manger, dormir un peu, se fermant à la psychoperception. Le triche lumière par ses sollicitations permanentes mettait à mal leur pauvre cerveau.
Combien fade en comparaison, mais rassurant au bout d’un certain temps, était l’intérieur du navire de ses voix humaines, de ses couleurs coordonnées, du gout du simple sandwich avalé sur le pouce … Un ilot de normalité au sein d’une mer de sensations complexes.
Il leur fallait à chaque fois se réadapter, la fatigue aidant cela était difficile, comme il était difficile de se couper pendant son sommeil de la psychoperception, d’empêcher son esprit de vagabonder en sommeil paradoxal dans le triche lumière.
Leur entrainement les aidait, mais ils savaient que les troubles, la folie guettaient ceux qui omettaient de le faire. Ils avaient pendant leurs études entendus les rumeurs, les bruits concernant des navyborgs qui totalement accros au triche lumière perdaient pied, finissaient par confondre les réalités, ne vivant plus que pour lui, oubliant leur mission et disparaissant finalement avec leur navire dans celui-ci, persuadés de revenir à leur vrai place.
Les vieilles légendes navyborgs prétendaient que les follets étaient ce qui restait des âmes de ces marins perdus, plein de haine pour les navires de passage qui n’appartenaient plus à leur monde.
Sémirande avait déjà parcouru le secteur, brièvement, dans une autre vie, elle retrouvait quelques marques, des sensations connues, mais plus loin, une fois arrivé à Ludio se serait l’Inconnu
A la 28ième heure un classe II, le R.F. Burton, battant pavillon de la flotte de guerre de l’A12S, fut perceptible à la limite de leur psychoperception, à leur proue : il les héla sur la radio du bord, les interrogeant sur leur identité, leur destination, leur cargaison …