2010-05-09, 09:06 AM
[A vos ordres]
"OK. Dodo."
Sémirande passa le plot à son Commandant et sortit. Néanmoins, elle se rendit à la cafétéria "passagers" pour se servir un petit noir. Et pour surtout pour vérifier "de visu" que tout allait bien.
Si tel était le cas, elle descendit chez elle. Là, dans l'intimité de sa cabine, elle évacua le café encore chaud dans l'incinérateur, se dévêtit, passa brièvement sous la douche à particule (elle ne se salissait jamais beaucoup) et alla s'allonger. Elle aurait pu dormir assise, mais les habitudes ont la vie dure. Elle avait essayé plusieurs fois, et s'était éveillée reposée mais sans le sentiment d'avoir eu son compte de sommeil.
Sémirande s'endormit donc. Elle rêva. Pas de moutons, qu'ils soient électriques, synthétiques ou biologiques (d'ailleurs elle ne savait fichtre pas ce qu'était un mouton). Non, elle rêva... Mais quelqu'un l'avait déjà écrit bien mieux que je ne saurais le faire, il y a de cela si longtemps :
Sémirande Chalmak rêva aux astres inconnus d'elle, et qu'elle allait enfin découvrir...
"OK. Dodo."
Sémirande passa le plot à son Commandant et sortit. Néanmoins, elle se rendit à la cafétéria "passagers" pour se servir un petit noir. Et pour surtout pour vérifier "de visu" que tout allait bien.
Si tel était le cas, elle descendit chez elle. Là, dans l'intimité de sa cabine, elle évacua le café encore chaud dans l'incinérateur, se dévêtit, passa brièvement sous la douche à particule (elle ne se salissait jamais beaucoup) et alla s'allonger. Elle aurait pu dormir assise, mais les habitudes ont la vie dure. Elle avait essayé plusieurs fois, et s'était éveillée reposée mais sans le sentiment d'avoir eu son compte de sommeil.
Sémirande s'endormit donc. Elle rêva. Pas de moutons, qu'ils soient électriques, synthétiques ou biologiques (d'ailleurs elle ne savait fichtre pas ce qu'était un mouton). Non, elle rêva... Mais quelqu'un l'avait déjà écrit bien mieux que je ne saurais le faire, il y a de cela si longtemps :
- Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
Sémirande Chalmak rêva aux astres inconnus d'elle, et qu'elle allait enfin découvrir...