2010-04-21, 04:03 PM
[A la coupée]
Mademoiselle Chalmak fit alors une chose qui devait bien longtemps troubler le Prêtre : elle passa ses bras autour de son cou ; ses mains posées sur sa nuque, elle attira la tête de l'homme d'église vers la sienne, et fit se joindre leurs lèvres... Mon dieu, qu'elles étaient douces. Etait-ce là les lèvres d'une machine ?!? La langue de Sémirande entra dans la bouche de l'homme stupéfait, une petite langue agile et sensuelle, qui lui octroya une caresse d'une coquinerie sans borne. Là encore, la texture, l'odeur, le goût, quoiqu'un tantinet étranges, étaient bien plus proches de ceux d'une femme de chair et de sang que de ceux de l'huile de vidange.
La navyborg l'éloigna un peu de lui, s'amusant de son regard - je suppose - un peu surpris. Elle dit d'une voix très douce, comme il ne l'avait jamais entendu : "Non, je n'ai pas viré ma cuti. Je suis toujours aussi lesgousse. Mais je pense que vous l'avez bien mérité, ce patin-là. Et cela m'a fait plaisir de vous l'offrir. Pour vous dire une fois encore : merci ! Merci du fond du coeur." Elle s'éloigna encore un peu, à demi tournée vers la passerelle d'embarquement, attendant une éventuelle ultime réponse, un début de sourire sur son visage qui avait de nouveau pris la couleur cuivrée des gens de Marine.
Mademoiselle Chalmak fit alors une chose qui devait bien longtemps troubler le Prêtre : elle passa ses bras autour de son cou ; ses mains posées sur sa nuque, elle attira la tête de l'homme d'église vers la sienne, et fit se joindre leurs lèvres... Mon dieu, qu'elles étaient douces. Etait-ce là les lèvres d'une machine ?!? La langue de Sémirande entra dans la bouche de l'homme stupéfait, une petite langue agile et sensuelle, qui lui octroya une caresse d'une coquinerie sans borne. Là encore, la texture, l'odeur, le goût, quoiqu'un tantinet étranges, étaient bien plus proches de ceux d'une femme de chair et de sang que de ceux de l'huile de vidange.
La navyborg l'éloigna un peu de lui, s'amusant de son regard - je suppose - un peu surpris. Elle dit d'une voix très douce, comme il ne l'avait jamais entendu : "Non, je n'ai pas viré ma cuti. Je suis toujours aussi lesgousse. Mais je pense que vous l'avez bien mérité, ce patin-là. Et cela m'a fait plaisir de vous l'offrir. Pour vous dire une fois encore : merci ! Merci du fond du coeur." Elle s'éloigna encore un peu, à demi tournée vers la passerelle d'embarquement, attendant une éventuelle ultime réponse, un début de sourire sur son visage qui avait de nouveau pris la couleur cuivrée des gens de Marine.