2010-04-07, 07:32 PM
L’être qui se trouvait en face d’elle avait de quoi surprendre.
C’était une créature végétale indiscutablement, dont la tête évoquait une énorme framboise. Elle était relativement petite, un mètre trente à un mètre quarante ; elle disposait pour se déplacer de quatre pieds racine qu’elle utilisa pour pivoter légèrement en direction de Sémirande dans un ballet gracieux et vif. Elle était couverte dans sa partie supérieure d’une boule de feuilles vertes, plates et lisses dont la « framboise » semblait jaillir. En dessous de celle-ci quatre bras fluets sans articulation, terminés par des serres de bois à trois doigts dansaient doucement.
Sémirande n’avait jamais vu ça … et lorsque le feuillage se mit à bruisser follement en réponse à ses paroles elle manqua par la surprise de rater la réponse. Car il s’agissait bien d’une réponse faite de bruissement, de grincements de bois et de basses fréquences qui avec un peu d’attention était parfaitement compréhensible.
Bonsoir madame Sémirande Louise Motoko Chalmak. Nous vous attendions.
Je me nomme Shahasha et je suis votre compagnon de chambre. Je vais vous guider, veuillez me suivre.
Sur ce Shahasha partit directement en direction du bâtiment éclairé dont les portes de dématérialisèrent à leur approche. La manière de se déplacer de cet être était étrange, faite de tous petits pas rapides et souples qui le faisaient avancer à belle vitesse.
Ils pénétrèrent dans le grand hall vide à cette heure et pénétrèrent ensuite sous la colline par un large tunnel éclairé par des murs légèrement luminescents. De part et d’autre s’ouvraient parfois des couloirs, des portes. A chaque intersection ou a chaque nouvelle porte Shahasha s’arrêtait pour lui indiquer de quoi il s’agissait et se lançait dans une explication détaillé de la fonction du lieu qui se trouvait derrière. Lorsque l’on arriva aux toilettes collectives elle se demanda s’il ne s’agissait pas d’un bizutage particulièrement subtil.
Et non … elle devait s’en rendre compte plus tard Shahasha était comme çà. C’était pour lui une source de fascination quotidienne que ces installations destinés à des êtres organiques.
Ils arrivèrent finalement devant une porte de plastacier sur laquelle le numéro 24 était inscrit dans 6 alphabets différents. Une légère modification de sa vue lui permit de voir ce même chiffre inscrit dans deux hautes alphabets dans un spectre non visible aux humains.
Nous voici arrivé : ceci est notre chambre. Je suis là pour vous aider. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Vous êtes libre de repartir quand vous le désirez.
Il tendit une de ses serres et fit s’effacer la porte.
La chambre était spartiate : une couchette antigrav, deux bureaux holographiques, une fosse remplie de liquide nourricier jaune marron d’en aspect peu ragoutant et une petite porte menant à des installations sanitaires qui auraient eu leur place sur un navire spatial.
Maitre Joris vous verra demain matin. Il vous fera mander. Avez-vous des question ?
C’était une créature végétale indiscutablement, dont la tête évoquait une énorme framboise. Elle était relativement petite, un mètre trente à un mètre quarante ; elle disposait pour se déplacer de quatre pieds racine qu’elle utilisa pour pivoter légèrement en direction de Sémirande dans un ballet gracieux et vif. Elle était couverte dans sa partie supérieure d’une boule de feuilles vertes, plates et lisses dont la « framboise » semblait jaillir. En dessous de celle-ci quatre bras fluets sans articulation, terminés par des serres de bois à trois doigts dansaient doucement.
Sémirande n’avait jamais vu ça … et lorsque le feuillage se mit à bruisser follement en réponse à ses paroles elle manqua par la surprise de rater la réponse. Car il s’agissait bien d’une réponse faite de bruissement, de grincements de bois et de basses fréquences qui avec un peu d’attention était parfaitement compréhensible.
Bonsoir madame Sémirande Louise Motoko Chalmak. Nous vous attendions.
Je me nomme Shahasha et je suis votre compagnon de chambre. Je vais vous guider, veuillez me suivre.
Sur ce Shahasha partit directement en direction du bâtiment éclairé dont les portes de dématérialisèrent à leur approche. La manière de se déplacer de cet être était étrange, faite de tous petits pas rapides et souples qui le faisaient avancer à belle vitesse.
Ils pénétrèrent dans le grand hall vide à cette heure et pénétrèrent ensuite sous la colline par un large tunnel éclairé par des murs légèrement luminescents. De part et d’autre s’ouvraient parfois des couloirs, des portes. A chaque intersection ou a chaque nouvelle porte Shahasha s’arrêtait pour lui indiquer de quoi il s’agissait et se lançait dans une explication détaillé de la fonction du lieu qui se trouvait derrière. Lorsque l’on arriva aux toilettes collectives elle se demanda s’il ne s’agissait pas d’un bizutage particulièrement subtil.
Et non … elle devait s’en rendre compte plus tard Shahasha était comme çà. C’était pour lui une source de fascination quotidienne que ces installations destinés à des êtres organiques.
Ils arrivèrent finalement devant une porte de plastacier sur laquelle le numéro 24 était inscrit dans 6 alphabets différents. Une légère modification de sa vue lui permit de voir ce même chiffre inscrit dans deux hautes alphabets dans un spectre non visible aux humains.
Nous voici arrivé : ceci est notre chambre. Je suis là pour vous aider. N’hésitez pas à me solliciter si vous avez des questions. Vous êtes libre de repartir quand vous le désirez.
Il tendit une de ses serres et fit s’effacer la porte.
La chambre était spartiate : une couchette antigrav, deux bureaux holographiques, une fosse remplie de liquide nourricier jaune marron d’en aspect peu ragoutant et une petite porte menant à des installations sanitaires qui auraient eu leur place sur un navire spatial.
Maitre Joris vous verra demain matin. Il vous fera mander. Avez-vous des question ?