Re: Achetons des drogues douces...

[Sémi Déhèmette]

Epstar avait étendu son odorat pour apprécier pleinement la qualité de ce qu’on lui présentait … son intention n’était nullement de jouer au « gringo », mais il n’était pas particulièrement pressé de prendre la première marchandise qui se présentait : il y avait d’autres plantations à visiter d’autres gens à voir, d’autres cigarettes à gouter.

Je crois que c'est la bonne méthode moke:

Ce qu’il cherchait ? Des cigarettes de bonne qualité qui constitueraient l’essentiel de ce qu’il comptait vendre et une petite quantité d’exceptionnel qui par définition ne pouvait se prévoir. Sans oublier les cigarettes de Sémirande … peut être aussi quelques boites de celles-ci pour son stock personnel ou pour faire des cadeaux. Sémirande avait un gout et une attirance pour les produits de luxe qui lui incitait à lui faire confiance sur ce coup là.

Il est vrai qu'on ne lui fera pas fumer de la ... :?: bon, vous m'avez comprise.

Faire de bonnes affaires était évidemment un plus, mais il ne voulait pas s’abaisser, même si cela se présentait, à mettre le couteau sous la gorge de paysans désespérés au point de brader le produit de leur terre et de leur sueur.

Il est tout aussi vrai qu'une perte de Karma est si vite arrivée...

Il profita de son passage au sein de la plantation pour rendre visite aux saisonniers, soigner éventuellement les plaies et les bosses … et savoir comment ils étaient traités. Il ne traiterait certainement pas avec un exploitant exploiteur …

Oui, mais la notion d'exploiteur varie tellement d'un endroit à un autre. Ici, ce n'était pas Viala, mais ce n'était pas non plus Rubisse.

Sur Marine, les maîtres ne frappait pas leurs gens, mais ne leur parlaient pas particulièrement bien non plus. Tout le monde mangeait à sa faim (c'était un des points sur lequel l'A12S ne faisait pas de concession), de la nourriture correcte (même remarque) et les marchands d'esclaves subissaient d'étranges fortunes de mer (allez savoir pourquoi...) Mais c'était encore un monde sauvage, peut-être par certains côtés plus dur que Myrtil.

Prêtre, vous allez vous heurter au dilemme habituel : laisser faire les générations en faisant confiance à des gens que vous n'appréciez pas plus que cela, ou bien attaquer les moulins à vent et finir comme le premier qui s'y est essayé ?