2010-03-25, 10:01 PM
[Une très mauvaise nouvelle...]
... pour Monsieur Edelman !
En se renseignant bien, monsieur Edelman apprit que la charrette ne leur serait que d'un maigre secours. En effet, les charrettes à deux roues locales, tirées par des animaux de trait effectivement assez, euh... Odorants, ne pourraient pas monter jusqu'aux plantations les plus intéressantes, ce que leur confirma leur guide. Ce retournement de situation pouvait surprendre, le drôle étant celui qui lui-même avait préconisé la "carriole". Mais point besoin n'était d'être grand psychologue pour se rendre compte qu'au fil des heures qu'il passait avec eux, le rebouteux-qui-fuyait-madame s'était aperçu que ces étrangers-là ne se feraient pas avoir aussi facilement que d'autres. Il avait insensiblement infléchi son cap, et le Prêtre, s'il sonda ses émotions, n'y vit maintenant qu'une grande prudence et une espérance de gain bien plus raisonnable. D'ailleurs, il se nommait Untiens-Vaux le Guérisseur.
Exit donc la charrette.
Ils louèrent des Coinçons. Voyant la tête du Marchand à l'idée de monter sur ces espèces de bestioles semi-amphibies, rampantes et et encore plus puantes que les animaux de trait (même pour les natifs, c'est dire) il leur proposa de les tirer par la longe. Il suffisait de rester à plus de cinq mètre de la précédente pour limiter les odeurs et éviter les problèmes liés à, euh, certaines projections. Les Coinçons avaient l'avantage immense de supporter le milieu aquatique (marécageux plutôt que marin, d'ailleurs), mais aussi de pouvoir monter haut en altitude, où d'ailleurs les femelles allaient une fois tous les deux-trois ans donner naissance à leurs petits, sous la surveillance attentive des mâles qui les accompagnaient durant ce long voyage. On pouvait y empiler des ballots énormes, que ces braves bêtes veillaient avec un soin méticuleux à ce qu'ils ne versent pas. Et leur odeur : elle disparaissait spontanément en quelques heures, et la qualité du tabac, brut ou transformé, n'en était pas altérée le moins du monde.
Vamos comme cela ?
... pour Monsieur Edelman !
En se renseignant bien, monsieur Edelman apprit que la charrette ne leur serait que d'un maigre secours. En effet, les charrettes à deux roues locales, tirées par des animaux de trait effectivement assez, euh... Odorants, ne pourraient pas monter jusqu'aux plantations les plus intéressantes, ce que leur confirma leur guide. Ce retournement de situation pouvait surprendre, le drôle étant celui qui lui-même avait préconisé la "carriole". Mais point besoin n'était d'être grand psychologue pour se rendre compte qu'au fil des heures qu'il passait avec eux, le rebouteux-qui-fuyait-madame s'était aperçu que ces étrangers-là ne se feraient pas avoir aussi facilement que d'autres. Il avait insensiblement infléchi son cap, et le Prêtre, s'il sonda ses émotions, n'y vit maintenant qu'une grande prudence et une espérance de gain bien plus raisonnable. D'ailleurs, il se nommait Untiens-Vaux le Guérisseur.
Exit donc la charrette.
Ils louèrent des Coinçons. Voyant la tête du Marchand à l'idée de monter sur ces espèces de bestioles semi-amphibies, rampantes et et encore plus puantes que les animaux de trait (même pour les natifs, c'est dire) il leur proposa de les tirer par la longe. Il suffisait de rester à plus de cinq mètre de la précédente pour limiter les odeurs et éviter les problèmes liés à, euh, certaines projections. Les Coinçons avaient l'avantage immense de supporter le milieu aquatique (marécageux plutôt que marin, d'ailleurs), mais aussi de pouvoir monter haut en altitude, où d'ailleurs les femelles allaient une fois tous les deux-trois ans donner naissance à leurs petits, sous la surveillance attentive des mâles qui les accompagnaient durant ce long voyage. On pouvait y empiler des ballots énormes, que ces braves bêtes veillaient avec un soin méticuleux à ce qu'ils ne versent pas. Et leur odeur : elle disparaissait spontanément en quelques heures, et la qualité du tabac, brut ou transformé, n'en était pas altérée le moins du monde.
Vamos comme cela ?