2010-03-21, 10:40 AM
Il écouta Khaadaric et répondit malgré tout.
Ouais, ce n'est pas l'obéissance aux ordres que je critique, c'est le canon laser pointé sur ma tête.
Ce n'est pas le fond d'obéissance que je remets en cause. C'est la manière. Et les méthodes.
Pour ce qui est du darc et de toute l'affaire je vais te faire le résumé suivant :
On t'a manipulé certes. Et tu viens de reconnaître que l'on s'était servi de tes aspirations carriéristes pour ce faire.
Cette manipulation t'a conduit à accepter un second engagement alors que tu en avais déjà un.
Il haussa les épaules.
Tu espérais sans doute que ce second engagement n'avait rien à voir avec le premier et que tu pourrais le mener sans que cela vienne interférer avec le premier.
Mais ce n'était pas le cas.
Nous savons maintenant que ce darc aurait tué, indirectement certes, mais conduit à la mort Sémirande. Et de ça tu as été un complice. Un complice malgré toi je te l'accorde.
Alors là dessus nous avions curieusement tord sur le fond et raison dans les faits : Khrys n'avait pas à te voler cet objet sur le fond, ça aurait pu être n'importe quoi. Je n'avais pas à te soupçonner d'être un traître, parce qu'à ta manière tu ne l'étais pas. Dans les faits, c'était une arme de mort et tu étais effectivement un tueur chargé de trimballer cette arme.
Nous avons sans doute tous fait des erreurs mais la base de tout cela c'est que tu ne nous respectes pas. Et comme tu ne nous respectes pas nous ne te respectons pas.
Tu nous a menacé, tu as menacé nos vies, posé des ultimatums, rudoyé. Sans raison. Et cela a détruit le peu d'estime que nous aurions pu te porter. Tu as fait montre envers nous du plus profond mépris quant à nos capacités, quant à nos manières et du coup nous avons fait de même.
Un groupe, une équipe, à fortiori un équipage doit se faire confiance. En vol, à terre lors d'escales en terre étrangère nous devons nous épauler les uns les autres; Sans que le moindre doute puisse s'insinuer quant aux capacités ou aux intentions. Pour la vie quotidienne sereine on doit faire preuve non seulement d'obéissance envers sa hiérarchie, mais aussi et surtout de courtoisie envers tous. Un navire est un espace limité, dont seule les limites de la coque externe trace les frontière; et nous devons vivre à bord, ensemble, avec les obligations du service.
Pour ma part je suis prêt à tracer un trait sur le passé, à oublier les offenses, à repartir d'un bon pied en faisant confiance en vos capacités militaires et à votre jugement dans une situation de crise.
Et vous ? Comprenez-vous ce que c'est que de faire parti d'un groupe aussi réduit, de l'engagement que cela demande, de la confiance que l'on place en vous et que vous devez placer en chacun de vos compagnons et que vos actes, vos paroles dans cette optique nous engagent tous ? Il ne s'agit pas ici d'obéissance aveugle, militaire, mais de confiance, d'amour et de respect partagé.
Ouais, ce n'est pas l'obéissance aux ordres que je critique, c'est le canon laser pointé sur ma tête.
Ce n'est pas le fond d'obéissance que je remets en cause. C'est la manière. Et les méthodes.
Pour ce qui est du darc et de toute l'affaire je vais te faire le résumé suivant :
On t'a manipulé certes. Et tu viens de reconnaître que l'on s'était servi de tes aspirations carriéristes pour ce faire.
Cette manipulation t'a conduit à accepter un second engagement alors que tu en avais déjà un.
Il haussa les épaules.
Tu espérais sans doute que ce second engagement n'avait rien à voir avec le premier et que tu pourrais le mener sans que cela vienne interférer avec le premier.
Mais ce n'était pas le cas.
Nous savons maintenant que ce darc aurait tué, indirectement certes, mais conduit à la mort Sémirande. Et de ça tu as été un complice. Un complice malgré toi je te l'accorde.
Alors là dessus nous avions curieusement tord sur le fond et raison dans les faits : Khrys n'avait pas à te voler cet objet sur le fond, ça aurait pu être n'importe quoi. Je n'avais pas à te soupçonner d'être un traître, parce qu'à ta manière tu ne l'étais pas. Dans les faits, c'était une arme de mort et tu étais effectivement un tueur chargé de trimballer cette arme.
Nous avons sans doute tous fait des erreurs mais la base de tout cela c'est que tu ne nous respectes pas. Et comme tu ne nous respectes pas nous ne te respectons pas.
Tu nous a menacé, tu as menacé nos vies, posé des ultimatums, rudoyé. Sans raison. Et cela a détruit le peu d'estime que nous aurions pu te porter. Tu as fait montre envers nous du plus profond mépris quant à nos capacités, quant à nos manières et du coup nous avons fait de même.
Un groupe, une équipe, à fortiori un équipage doit se faire confiance. En vol, à terre lors d'escales en terre étrangère nous devons nous épauler les uns les autres; Sans que le moindre doute puisse s'insinuer quant aux capacités ou aux intentions. Pour la vie quotidienne sereine on doit faire preuve non seulement d'obéissance envers sa hiérarchie, mais aussi et surtout de courtoisie envers tous. Un navire est un espace limité, dont seule les limites de la coque externe trace les frontière; et nous devons vivre à bord, ensemble, avec les obligations du service.
Pour ma part je suis prêt à tracer un trait sur le passé, à oublier les offenses, à repartir d'un bon pied en faisant confiance en vos capacités militaires et à votre jugement dans une situation de crise.
Et vous ? Comprenez-vous ce que c'est que de faire parti d'un groupe aussi réduit, de l'engagement que cela demande, de la confiance que l'on place en vous et que vous devez placer en chacun de vos compagnons et que vos actes, vos paroles dans cette optique nous engagent tous ? Il ne s'agit pas ici d'obéissance aveugle, militaire, mais de confiance, d'amour et de respect partagé.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.