2010-03-16, 09:47 PM
Khrys était resté avec les "joueurs" une bonne partie du temps. Il captait les intonations dans les phrases, les accents toniques utilisés dans les expressions. Il enrichissait son vocabulaire local, bien que les jurons soient majoritaires...
C'est quand tout le monde s'éparpilla et s'arma que Khrys revint vers le groupe, assez interrogateur.
Il arriva lorsque Madame Norjansk était en train de se confesser au prêtre Epstar. Il écouta.
A la fin, il s'assit. Sa mission était de plus en plus absurde. La TSA, sensée apporter du plaisir et du bonheur à ses clients, jouait maintenant aux camions d'abattoirs; apportant sa clientèle vers une mort programmée! Ca en était trop pour lui.
Vendre de l'armement, va encore car le client est content, mais être le propre bourreau de sa clientèle, cela était un pas de trop pour le marchand.
Khrys se tenait la tête entre ses mains. Que pouvait-il faire d'autre? Voir lentement sa cliente partir et faire un signe d'adieu?
Ce n'était plus le cadre classique du tourisme, cela le dépassait. Khrys n'aimait pas la mort. L'idée même d'une fin le faisait frissonner. De toute façon, le militaire se serait interposé à la moindre tentative d'empêcher ce désir de mort. Cela n'en valait pas la peine. S'exposer volontairement au danger, Khrys l'avait fait, mais c'était pour épargner la vie, pas pour empêcher la mort.
Khrys décida de masquer la réalité... cela était moins pénible. Lâche, mais moins pénible.
Il tapota sur sa vibrodague comme pour exorciser ses pensées, et retourna vers les marins, sans un mot pour la cliente.
Ainsi, il respecterait le vœux de la cliente, et ne serait pas acteur de sa fin.
C'est quand tout le monde s'éparpilla et s'arma que Khrys revint vers le groupe, assez interrogateur.
Il arriva lorsque Madame Norjansk était en train de se confesser au prêtre Epstar. Il écouta.
A la fin, il s'assit. Sa mission était de plus en plus absurde. La TSA, sensée apporter du plaisir et du bonheur à ses clients, jouait maintenant aux camions d'abattoirs; apportant sa clientèle vers une mort programmée! Ca en était trop pour lui.
Vendre de l'armement, va encore car le client est content, mais être le propre bourreau de sa clientèle, cela était un pas de trop pour le marchand.
Khrys se tenait la tête entre ses mains. Que pouvait-il faire d'autre? Voir lentement sa cliente partir et faire un signe d'adieu?
Ce n'était plus le cadre classique du tourisme, cela le dépassait. Khrys n'aimait pas la mort. L'idée même d'une fin le faisait frissonner. De toute façon, le militaire se serait interposé à la moindre tentative d'empêcher ce désir de mort. Cela n'en valait pas la peine. S'exposer volontairement au danger, Khrys l'avait fait, mais c'était pour épargner la vie, pas pour empêcher la mort.
Khrys décida de masquer la réalité... cela était moins pénible. Lâche, mais moins pénible.
Il tapota sur sa vibrodague comme pour exorciser ses pensées, et retourna vers les marins, sans un mot pour la cliente.
Ainsi, il respecterait le vœux de la cliente, et ne serait pas acteur de sa fin.
Tout à un prix, même les hommes ont le leur.