2010-02-19, 10:13 PM
[Désolée pour Khaadaric, mais je dois continuer et finir - VAE]
[Une croisière tranquille]
Des pirates auraient pu tenter d'attaquer ce navire. Des pirates intelligents auraient préparé leur coup des années à l'avance.
Les mesures de sécurité étaient discrètes et draconiennes. Ses quatre fleurs de la mort, intelligemment disposées, couvraient chacune une portion d'espace conséquente. Il y avait pas moins de quatre chasseurs navyborg, et ils avaient l'air en parfait état.
Il y avait des « passagers » qui réussissaient à avoir l’œil partout sans donner l'impression d'être indiscrets. Il y avait des décorations qui pouvaient devenir de vraies forteresses et abriter des armes terribles...
Mais cela, seul un habitué des astronefs pouvait le voir. Le passager lambda, lui, ne voyait que la détente et les plaisirs offerts durant ce voyage.
Les réfugiés politiques, eux, arboraient la mine triste de ceux qui avaient tout perdu. Ils partaient pour la république du Cygne, qui les avait accepté du bout des lèvres ; parce qu'ils partageaient les mêmes valeurs. Ils avaient à la bouche le même leitmotiv de leurs frêres d'infortune depuis que le monde est monde : « On verrait bien ! »
Ils arrivèrent en vue de Viala avec un jour de retard, ayant été retardés par une tempête si violente que le commandant Panzanopède avait sagement décidé d'attendre en espace profond que cela se tasse. Les navyborgs présents à bord lui avaient unanimement donné raison.
Der Ring Des Nibelungen alla se poser à Amarzèle, sa roue émergeant de la brume matinale et frisant les nuages comme une œuvre d'art post-industrielle.
Tous descendirent. Le bel oiseau de monsieur Antillès fut déchargé et convoyé vers le Méphisto, qu'ils étaient impatients de revoir.
Et là !!!
Il reposait, au sol, antigravs coupés, dans un grand hangar qui lui avait été réservé. Sous la direction sans défaut de messieurs (messieurs ?) Skriblllz et Skrublllz, une armée de logimecs avaient démonté la quasi-totalité de la coque, qui était en cours de traitement dans un atelier voisin. On refaisait les faisceaux de câblage, de l'HFD (Hyper Fibre de Diamant) dans laquelle le signal circulait plus vite qu'en hertzien. Les fins de limitude étaient plus petites, mais tellement plus modernes. Les tissus carbonés destinés à créer des écosystèmes particuliers étaient en cours de changement ; et c'était du beau matos. L'entrée arrière, que Sémirande détestait, avait été supprimée, et laissait place à une troisième tourelle laser UV double, couvrant bien l'arrière, les côtés sur un angle de presque 200°, le dessous ET le dessus (voit plan) sous 120°.
"Bonjour. Heureux de vous revoir. Au revoir."
[Une croisière tranquille]
Des pirates auraient pu tenter d'attaquer ce navire. Des pirates intelligents auraient préparé leur coup des années à l'avance.
Les mesures de sécurité étaient discrètes et draconiennes. Ses quatre fleurs de la mort, intelligemment disposées, couvraient chacune une portion d'espace conséquente. Il y avait pas moins de quatre chasseurs navyborg, et ils avaient l'air en parfait état.
Il y avait des « passagers » qui réussissaient à avoir l’œil partout sans donner l'impression d'être indiscrets. Il y avait des décorations qui pouvaient devenir de vraies forteresses et abriter des armes terribles...
Mais cela, seul un habitué des astronefs pouvait le voir. Le passager lambda, lui, ne voyait que la détente et les plaisirs offerts durant ce voyage.
Les réfugiés politiques, eux, arboraient la mine triste de ceux qui avaient tout perdu. Ils partaient pour la république du Cygne, qui les avait accepté du bout des lèvres ; parce qu'ils partageaient les mêmes valeurs. Ils avaient à la bouche le même leitmotiv de leurs frêres d'infortune depuis que le monde est monde : « On verrait bien ! »
Ils arrivèrent en vue de Viala avec un jour de retard, ayant été retardés par une tempête si violente que le commandant Panzanopède avait sagement décidé d'attendre en espace profond que cela se tasse. Les navyborgs présents à bord lui avaient unanimement donné raison.
Der Ring Des Nibelungen alla se poser à Amarzèle, sa roue émergeant de la brume matinale et frisant les nuages comme une œuvre d'art post-industrielle.
Tous descendirent. Le bel oiseau de monsieur Antillès fut déchargé et convoyé vers le Méphisto, qu'ils étaient impatients de revoir.
Et là !!!
Il reposait, au sol, antigravs coupés, dans un grand hangar qui lui avait été réservé. Sous la direction sans défaut de messieurs (messieurs ?) Skriblllz et Skrublllz, une armée de logimecs avaient démonté la quasi-totalité de la coque, qui était en cours de traitement dans un atelier voisin. On refaisait les faisceaux de câblage, de l'HFD (Hyper Fibre de Diamant) dans laquelle le signal circulait plus vite qu'en hertzien. Les fins de limitude étaient plus petites, mais tellement plus modernes. Les tissus carbonés destinés à créer des écosystèmes particuliers étaient en cours de changement ; et c'était du beau matos. L'entrée arrière, que Sémirande détestait, avait été supprimée, et laissait place à une troisième tourelle laser UV double, couvrant bien l'arrière, les côtés sur un angle de presque 200°, le dessous ET le dessus (voit plan) sous 120°.
"Bonjour. Heureux de vous revoir. Au revoir."