2010-01-23, 09:26 PM
[Des sensation bien différentes]
[Le Prêtre]
Avez-vous vu ce très vieux film nommé : "Le voleur de Bagdad ?"
A un moment, le petit voleur, Abu, se trouve enfermé dans le temple de Shiva, qui gardait le troisième oeil du dieu, tombé de sa tête lors du combat contre Jalandhara.
Abu, qui convoitait l'oeil, dut poursuivre sa route dans les ténèbres. Il marchait sur un chemin pavé sinueux, bordé de précipices insondables au fond desquels nageaient des animaux immondes. Abu chantait pour se donner du courage, mais sa voix juvénile était rendue tremblante par la peur, et par l'écho de la caverne qui était l'intérieur du corps de la statue du dieu. Le prête se retrouva sur une route sinueuse, plongée dans les ténèbres n'eussent été les quelques reflets d'étoiles qui parvenaient à passer depuis l'Univers newtonien.
Dans le film, des prêtres fanatiques, indignés de la présence du mécréant, refermaient de lourdes portes de pierre qui barraient son passage comme autant de couteaux de guillotine. Le prêtre, lui, voyait le chemin s'effacer derrière lui. Il pouvait presque entendre les pierres pourries tomber lourdement dans l'eau polluée où vivait tout de même des monstres effroyables. Le bruit derrière lui se faisait proche, pressant, et lui ne pouvait avancer que du pas majestueux, et un peu lent, d'un membre du conseil suprême sortant du repas d'anniversaire de Sa Majesté.
Il allait être rejoint quand il se trouva nez à nez avec une porte du même noir que celui qui les attendait dans la marmite. Elle s'ouvrit sans problème, se délitant en filament secs et qui n'adhéraient pas aux vêtements. Le temple disparut, les choses se remirent en place : il volait à 153 kilomètres de haut, et à 45 kilomètres de sa cible. Un vieil entraînement lui fit pencher le corps dans la bonne direction (300 km derrière sa cible) et allumer une fraction de seconde ses rétros dont la combustion était très discrète. La poudre qui composait ces charges venait de Myrtil. Le vecteur résultant tapait à deux mètres du point idéal, sauf coup de vent imprévu. Il se retourna, activa l'absorption de chaleur et attendit.
[La Soldate]
Se retrouva dans une verte prairie. Il serait bon de s'y allonger et de laisser passer le temps en regardant le ciel... le ciel... Le ciel ?!? IL ETAIT COUVERT DE TRACES DE FUMEE, LE CIEL !!! Une de ces traces rampait au sol et enveloppa Khaadaric qui permit à un peu de fumée d'arriver à ses narines : une épouvantable odeur de cordite lui bloqua la respiration, peu de temps heureusement.
Maintenant il entendait : le bruit du canon, les morts ... Les leurs, et... les siens. La maison était là. Il se demandait si elle serait morte comme il l'avait laissé, ou bien encore en vie. Un sourire aux lèvres, il entra.
Eh bien la réponse était : les deux, mon Orkalys. T'est pas une nénette... dit la chose à qui il avait jadis brisé lentement les cervicales ...t'es Orkalys. Viens, c'est à moi de te le faire elle avait eu quinze ans, était une jeune étudiante sans histoire qui s'était trouvée dans le mauvais labo au mauvais moment. Orkalys l'avait tuée lentement, artistiquement, avec amour. Elle avait mis six minutes à expirer, consciente et terrifiée, entretenant jusqu'à l'ultime seconde le désir de vivre. Quel orgasme il avait eu quand ses frêles vertèbres avaient lâché... T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te manger. Viens... Angélina tourna les talons et voulut fuir, mais ses jambes étaient lourdes, l'air devenu épais, et ses forces si faibles.Il/Elle sentit des mains délicates et glacées se mettre en parfaite position autour de sa tête, et commencer un sensuel va et vient Tu te souviens mon adoré ! N'aie pas peur ! T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te faire passer. Viens... Nous serons ensemble pour l'éternité. Incapable de se défendre, Khaadaric / Angélina sentait ses vertèbres, pourtant renforcées de feuilles de plastacier, grincer et montrer des velléités d'indépendance. En fait, il allait mourir de la même façon qu'il avait tué la jeune fille lorsque tout à coup, sans raison apparente, elle le relâcha, le lança même, en direction d'une fenêtre qui donnait sur l'espace, les étoiles, Tréfolia.A bientôt, mon bel amour...
Le système semi intelligent de sa combi "remarqua" que quelque chose n'allait pas. Il coupa les commandes manuelles, alluma les rétros, orienta le bonhomme et fila à la suite du prêtre qui, fort de ses trois minutes d'avance, lui mettait déjà trente bornes dans la vue.
[Le Marchand]
Edelman / Khalindear vécut quelque chose de tout aussi pénible mais moins effrayant... quoique, jugez plutôt.
Il marchait vers la sortie qu'il voyait à quelques distances. Par la grande Arche ouverte, il voyait déjà les étoiles et une partie de la croute et de l'atmosphère du Trèfle. La route était bonne, pas de bandits de grand chemin : tout aurait été bien si sa mère ne l'avait suivi, have, fatiguée, le regard brillant, les poignets et les chevilles gonflées, signe de famine : "Oh mais pourquoi ne m'écoutes-tu pas mon doux fils... Quitte ces femmes, détruis-les si tu peux. Je ne dors plus pour toi, pour pouvoir t'expliquer ce que tu dois faire : partit ! Fuis, mon doux fils, fuis : il en est encore temps. Ta maman aura donné sa vie pour toi, mais ce n'est pas grave..." Quand Khrys voulut lui parler la rassurer, elle s'arrêta une seconde pour écouter, donna le sentiment de ne pas le croire, et reprit son discours.
Le cri de sa mère hantait encore Khrys Edelman quand il entra dans l'atmosphère de Tréfolia.
[Navyborg]
Monsieur Calvert eut plus de chance que ses collègues. Il se retrouva dans un ciel très pur, muni d'ailes, et put évoluer vers sa destination qui ne faisait aucun doute : cette grande porte s'ouvrirait devant lui, montrant sa destination. Il profita bien du moment, fit loopigs & cabrioles, tonneaux & Pugachevs'Cobras et arriva un petit peu en retard à la sortie qui, effectivement, s'ouvrit devant lui. Il avait 35 kilomètres de retard sur Khalindear, et constata que joindre le point de rendez-vous allait être dur. Il se concentra.
Messieurs ?
[Le Prêtre]
Avez-vous vu ce très vieux film nommé : "Le voleur de Bagdad ?"
A un moment, le petit voleur, Abu, se trouve enfermé dans le temple de Shiva, qui gardait le troisième oeil du dieu, tombé de sa tête lors du combat contre Jalandhara.
Abu, qui convoitait l'oeil, dut poursuivre sa route dans les ténèbres. Il marchait sur un chemin pavé sinueux, bordé de précipices insondables au fond desquels nageaient des animaux immondes. Abu chantait pour se donner du courage, mais sa voix juvénile était rendue tremblante par la peur, et par l'écho de la caverne qui était l'intérieur du corps de la statue du dieu. Le prête se retrouva sur une route sinueuse, plongée dans les ténèbres n'eussent été les quelques reflets d'étoiles qui parvenaient à passer depuis l'Univers newtonien.
Dans le film, des prêtres fanatiques, indignés de la présence du mécréant, refermaient de lourdes portes de pierre qui barraient son passage comme autant de couteaux de guillotine. Le prêtre, lui, voyait le chemin s'effacer derrière lui. Il pouvait presque entendre les pierres pourries tomber lourdement dans l'eau polluée où vivait tout de même des monstres effroyables. Le bruit derrière lui se faisait proche, pressant, et lui ne pouvait avancer que du pas majestueux, et un peu lent, d'un membre du conseil suprême sortant du repas d'anniversaire de Sa Majesté.
Il allait être rejoint quand il se trouva nez à nez avec une porte du même noir que celui qui les attendait dans la marmite. Elle s'ouvrit sans problème, se délitant en filament secs et qui n'adhéraient pas aux vêtements. Le temple disparut, les choses se remirent en place : il volait à 153 kilomètres de haut, et à 45 kilomètres de sa cible. Un vieil entraînement lui fit pencher le corps dans la bonne direction (300 km derrière sa cible) et allumer une fraction de seconde ses rétros dont la combustion était très discrète. La poudre qui composait ces charges venait de Myrtil. Le vecteur résultant tapait à deux mètres du point idéal, sauf coup de vent imprévu. Il se retourna, activa l'absorption de chaleur et attendit.
[La Soldate]
Se retrouva dans une verte prairie. Il serait bon de s'y allonger et de laisser passer le temps en regardant le ciel... le ciel... Le ciel ?!? IL ETAIT COUVERT DE TRACES DE FUMEE, LE CIEL !!! Une de ces traces rampait au sol et enveloppa Khaadaric qui permit à un peu de fumée d'arriver à ses narines : une épouvantable odeur de cordite lui bloqua la respiration, peu de temps heureusement.
Maintenant il entendait : le bruit du canon, les morts ... Les leurs, et... les siens. La maison était là. Il se demandait si elle serait morte comme il l'avait laissé, ou bien encore en vie. Un sourire aux lèvres, il entra.
Eh bien la réponse était : les deux, mon Orkalys. T'est pas une nénette... dit la chose à qui il avait jadis brisé lentement les cervicales ...t'es Orkalys. Viens, c'est à moi de te le faire elle avait eu quinze ans, était une jeune étudiante sans histoire qui s'était trouvée dans le mauvais labo au mauvais moment. Orkalys l'avait tuée lentement, artistiquement, avec amour. Elle avait mis six minutes à expirer, consciente et terrifiée, entretenant jusqu'à l'ultime seconde le désir de vivre. Quel orgasme il avait eu quand ses frêles vertèbres avaient lâché... T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te manger. Viens... Angélina tourna les talons et voulut fuir, mais ses jambes étaient lourdes, l'air devenu épais, et ses forces si faibles.Il/Elle sentit des mains délicates et glacées se mettre en parfaite position autour de sa tête, et commencer un sensuel va et vient Tu te souviens mon adoré ! N'aie pas peur ! T'as bien joué avec moi, c'est à mon tour de te faire passer. Viens... Nous serons ensemble pour l'éternité. Incapable de se défendre, Khaadaric / Angélina sentait ses vertèbres, pourtant renforcées de feuilles de plastacier, grincer et montrer des velléités d'indépendance. En fait, il allait mourir de la même façon qu'il avait tué la jeune fille lorsque tout à coup, sans raison apparente, elle le relâcha, le lança même, en direction d'une fenêtre qui donnait sur l'espace, les étoiles, Tréfolia.A bientôt, mon bel amour...
Le système semi intelligent de sa combi "remarqua" que quelque chose n'allait pas. Il coupa les commandes manuelles, alluma les rétros, orienta le bonhomme et fila à la suite du prêtre qui, fort de ses trois minutes d'avance, lui mettait déjà trente bornes dans la vue.
[Le Marchand]
Edelman / Khalindear vécut quelque chose de tout aussi pénible mais moins effrayant... quoique, jugez plutôt.
Il marchait vers la sortie qu'il voyait à quelques distances. Par la grande Arche ouverte, il voyait déjà les étoiles et une partie de la croute et de l'atmosphère du Trèfle. La route était bonne, pas de bandits de grand chemin : tout aurait été bien si sa mère ne l'avait suivi, have, fatiguée, le regard brillant, les poignets et les chevilles gonflées, signe de famine : "Oh mais pourquoi ne m'écoutes-tu pas mon doux fils... Quitte ces femmes, détruis-les si tu peux. Je ne dors plus pour toi, pour pouvoir t'expliquer ce que tu dois faire : partit ! Fuis, mon doux fils, fuis : il en est encore temps. Ta maman aura donné sa vie pour toi, mais ce n'est pas grave..." Quand Khrys voulut lui parler la rassurer, elle s'arrêta une seconde pour écouter, donna le sentiment de ne pas le croire, et reprit son discours.
Le cri de sa mère hantait encore Khrys Edelman quand il entra dans l'atmosphère de Tréfolia.
[Navyborg]
Monsieur Calvert eut plus de chance que ses collègues. Il se retrouva dans un ciel très pur, muni d'ailes, et put évoluer vers sa destination qui ne faisait aucun doute : cette grande porte s'ouvrirait devant lui, montrant sa destination. Il profita bien du moment, fit loopigs & cabrioles, tonneaux & Pugachevs'Cobras et arriva un petit peu en retard à la sortie qui, effectivement, s'ouvrit devant lui. Il avait 35 kilomètres de retard sur Khalindear, et constata que joindre le point de rendez-vous allait être dur. Il se concentra.
Messieurs ?