2010-01-03, 07:00 PM
… n’aime pas passer noël dans un bus entre Marseille et Nice.
Je vous raconte : le 24 au soir j’ai pris mon avion pour Nice. Le vol, sur Air France, décollait à 19h00, un airbus 310-221 avec environ deux cent personnes à bord. Le vol était complet.
Nous partons à l’heure.
Arrivé au dessus à proximité de Nice nous commençons à être secoués : ceinture pour tout le monde …. Nous nous présentons devant la pise aux alentour de 20h30. Nous nous approchons de la piste, le régime des moteurs diminue et … reprise. On efface la piste et on refait un tour.
Le commandant de bord nous annonce « trop de vent pour se poser, on refait une tentative ».
15 minutes plus tard on refait une approche et … rebelote, on refait un tour.
Troisième tentative et … pareil.
On nous annonce : pas possible de se poser, on va sur Marseille où vous prendrez un bus, ne vous levez pas, on va être secoué pendant le vol.
30 minutes plus tard on se pose à Marseille … Il est un peu plus de 22h00.
On commence à prendre nos affaires pour débarquer et … Changement de programme : le message tombe « on va refaire le plein de carburant et on refait une tentative : le vent s’est calmé » comme on fait le plein de carburant, on doit aussi rester à notre place. Les quelques personnes qui veulent descendre à Marseille sont refoulée ...
22h30 environ : on redécolle.
23h00 toujours secoué comme un prunier on se repositionne au dessus de la piste et … rebelote. On fait deux tentative et c’est l’échec : on doit retourner à Marseille.
On s’y pose un peu avant minuit, on quitte le bord et on tombe sur le personnel au sol, visiblement pas très très content. Ca tombe bien nous ne sommes pas très très content non plus.
Ils nous annoncent que comme c’est le 24/25 il n’y a qu’un bus de 50 places de disponible et trois taxis. Qu’ils vont faire partir dans l’ordre les gens avec des cartes d’abonnement, les enfants voyageant seuls, les familles avec enfants et bébé, les personnes à mobilité réduite. Que les autres seront logés à l’hôtel et repartirons demain par l’avion. Mais que comme il n’y a pas de vol direct entre Marseille et Nice, ils seront acheminés demain de Marseille à Paris, puis de Paris à Nice … en fonction des listes d’attente éventuelles.
La question qui s’est posée après que l’on ait fait embarqué les personnes prioritaires, a été de comment on affectait les places restantes. Ca a été à premier arrivé premier servi.
Une fois dans le bus (oui, je suis rapide) nous avons mis plus de deux heures à arriver sur Nice à 2h00 du matin, le 25. Le bus nous dépose exclusivement à l’aéroport où tout est fermé et personne n’est là pour nous accueillir. Pas de taxis, pas de bus et l’aéroport est loin de Nice … J’ai fini par arriver en graissant la patte à un type de passage à 3h00 chez moi. Super réveillon.
Je vous raconte : le 24 au soir j’ai pris mon avion pour Nice. Le vol, sur Air France, décollait à 19h00, un airbus 310-221 avec environ deux cent personnes à bord. Le vol était complet.
Nous partons à l’heure.
Arrivé au dessus à proximité de Nice nous commençons à être secoués : ceinture pour tout le monde …. Nous nous présentons devant la pise aux alentour de 20h30. Nous nous approchons de la piste, le régime des moteurs diminue et … reprise. On efface la piste et on refait un tour.
Le commandant de bord nous annonce « trop de vent pour se poser, on refait une tentative ».
15 minutes plus tard on refait une approche et … rebelote, on refait un tour.
Troisième tentative et … pareil.
On nous annonce : pas possible de se poser, on va sur Marseille où vous prendrez un bus, ne vous levez pas, on va être secoué pendant le vol.
30 minutes plus tard on se pose à Marseille … Il est un peu plus de 22h00.
On commence à prendre nos affaires pour débarquer et … Changement de programme : le message tombe « on va refaire le plein de carburant et on refait une tentative : le vent s’est calmé » comme on fait le plein de carburant, on doit aussi rester à notre place. Les quelques personnes qui veulent descendre à Marseille sont refoulée ...
22h30 environ : on redécolle.
23h00 toujours secoué comme un prunier on se repositionne au dessus de la piste et … rebelote. On fait deux tentative et c’est l’échec : on doit retourner à Marseille.
On s’y pose un peu avant minuit, on quitte le bord et on tombe sur le personnel au sol, visiblement pas très très content. Ca tombe bien nous ne sommes pas très très content non plus.
Ils nous annoncent que comme c’est le 24/25 il n’y a qu’un bus de 50 places de disponible et trois taxis. Qu’ils vont faire partir dans l’ordre les gens avec des cartes d’abonnement, les enfants voyageant seuls, les familles avec enfants et bébé, les personnes à mobilité réduite. Que les autres seront logés à l’hôtel et repartirons demain par l’avion. Mais que comme il n’y a pas de vol direct entre Marseille et Nice, ils seront acheminés demain de Marseille à Paris, puis de Paris à Nice … en fonction des listes d’attente éventuelles.
La question qui s’est posée après que l’on ait fait embarqué les personnes prioritaires, a été de comment on affectait les places restantes. Ca a été à premier arrivé premier servi.
Une fois dans le bus (oui, je suis rapide) nous avons mis plus de deux heures à arriver sur Nice à 2h00 du matin, le 25. Le bus nous dépose exclusivement à l’aéroport où tout est fermé et personne n’est là pour nous accueillir. Pas de taxis, pas de bus et l’aéroport est loin de Nice … J’ai fini par arriver en graissant la patte à un type de passage à 3h00 chez moi. Super réveillon.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.