2009-12-15, 02:01 PM
Mais pourquoi était-il si énervé ? Il s’efforça de ne pas répondre tout de suite et de réfléchir.
Ne soit pas si inquiet Mone, et vous non plus les gars.
Je n’aime pas qu’on m’emprisonne, qu’on limite ma liberté, que ce soit au propre comme au figuré.
Toute cette affaire s’est super mal engagée au départ. Nous sommes parti … sous la contrainte impérieuse d’une convocation mentale dont nous ne connaissions ni les tenants ni les aboutissants. Mais nous étions obligé de le faire. Pas de choix.
Puis on nous a donné la marche à suivre. On devait impérativement s’assurer que Sémirande serait enterré. Elle s’est cybernétisé dans cette optique et on s’est presque tous dit que c’était le destin. Que c’était écrit.
Mais rien n’est écrit. RIEN. Sauf peut-être le mot fin à la dernière page.
Lorsqu’il est devenu évident que nous avions été trahis, qu’il y avait un complot, que même nos rangs avaient été infiltré je me suis retrouvé seul. Parce que je pouvais plus faire confiance à personne.
Les forces impériales en orbites étaient suspectes, les personnes rencontrées au sol l’était aussi quand elles n’étaient pas carrément criminelles.
Immobilité c’était la mort. Laisser faire c’était la mort. Alors j’ai agi, j’ai fait. En froissant les uns et les autres j’en suis conscient.
Et j’ai fait à cette occasion des choses dont je ne suis pas très fier.
Alors me voici maintenant à bord d’un Navire de l’Alliance, parce que nos aimables ennemis d’hier sont les gens qui ont le plus intérêt à me voir survivre et à ce que la vérité éclate.
Et à la vérité j’ai plus confiance en eux qu’en celles des forces Impériales.
Mais eux aussi décide ce qui est bon pour moi et comment je dois mener ma barque. Ils tentent de disposer de moi, gentiment, pour mon bien ou pour ce qu’ils croient être mon bien.
Un de leur stratège a élaboré un plan brillant pour nous faire revenir sur Tréfolia, mais il n’a pas songé à nous consulter avant.
Un de leur médecin suite à une petite crise a décidé que je devais rester à bord pendant deux jours, alors qu’il y a des impératifs de service. En passant cet homme de principe n’a pas hésité à briser le secret médical en évoquant mon cas avec toi.
Alors, je ne suis pas malade, je ne délire pas mais je ne suis pas aux ordres.
Ma seule obligation est de faire ce que je crois juste, ce que sais juste, contre vent et marée.
Alors certes, je ne suis pas un géni tacticien, certes je ne suis pas un diplomate émérite, certes je n’ai ni fortune, ni pouvoir politique, ni rang. Mais on ne me fera pas faire ce que je ne veux pas faire.
Courtois ? Compétent ? Des gens biens ? Oui, je le crois volontiers. Ils tiennent quelque chose là j’en suis conscient et c’est très respectable.
Mais pourquoi me mettre devant un navire expérimental en me disant « il vous emporte ce soir », pourquoi quand je demande légitimement où est Gurvan, légitimement parce que nous aurions besoin de lui pour déterminer quel plan nous allons suivre, me répondre « parti boire un coup » plutôt que « parti faire un vol d’essai il sera de retour sous … » ?
Je leur ai proposé mon aide, ils l’ont accepté, mais bon dieu, je ne leur ai pas signé un chèque en blanc pour qu’ils disposent de ma vie.
J’ai besoin de moyens, j’ai besoin de renseignements, j’ai besoin de conseils, j’ai besoin d’aide. Et je suis prêt à donner ce que j’ai, à donner des renseignements, à prodiguer des conseils et mon aide.
Mais pas que l’on décide pour moi. Sinon c’est vrai il y a plein de gens beaucoup plus compétent que moi pour suivre les ordres.
Ne soit pas si inquiet Mone, et vous non plus les gars.
Je n’aime pas qu’on m’emprisonne, qu’on limite ma liberté, que ce soit au propre comme au figuré.
Toute cette affaire s’est super mal engagée au départ. Nous sommes parti … sous la contrainte impérieuse d’une convocation mentale dont nous ne connaissions ni les tenants ni les aboutissants. Mais nous étions obligé de le faire. Pas de choix.
Puis on nous a donné la marche à suivre. On devait impérativement s’assurer que Sémirande serait enterré. Elle s’est cybernétisé dans cette optique et on s’est presque tous dit que c’était le destin. Que c’était écrit.
Mais rien n’est écrit. RIEN. Sauf peut-être le mot fin à la dernière page.
Lorsqu’il est devenu évident que nous avions été trahis, qu’il y avait un complot, que même nos rangs avaient été infiltré je me suis retrouvé seul. Parce que je pouvais plus faire confiance à personne.
Les forces impériales en orbites étaient suspectes, les personnes rencontrées au sol l’était aussi quand elles n’étaient pas carrément criminelles.
Immobilité c’était la mort. Laisser faire c’était la mort. Alors j’ai agi, j’ai fait. En froissant les uns et les autres j’en suis conscient.
Et j’ai fait à cette occasion des choses dont je ne suis pas très fier.
Alors me voici maintenant à bord d’un Navire de l’Alliance, parce que nos aimables ennemis d’hier sont les gens qui ont le plus intérêt à me voir survivre et à ce que la vérité éclate.
Et à la vérité j’ai plus confiance en eux qu’en celles des forces Impériales.
Mais eux aussi décide ce qui est bon pour moi et comment je dois mener ma barque. Ils tentent de disposer de moi, gentiment, pour mon bien ou pour ce qu’ils croient être mon bien.
Un de leur stratège a élaboré un plan brillant pour nous faire revenir sur Tréfolia, mais il n’a pas songé à nous consulter avant.
Un de leur médecin suite à une petite crise a décidé que je devais rester à bord pendant deux jours, alors qu’il y a des impératifs de service. En passant cet homme de principe n’a pas hésité à briser le secret médical en évoquant mon cas avec toi.
Alors, je ne suis pas malade, je ne délire pas mais je ne suis pas aux ordres.
Ma seule obligation est de faire ce que je crois juste, ce que sais juste, contre vent et marée.
Alors certes, je ne suis pas un géni tacticien, certes je ne suis pas un diplomate émérite, certes je n’ai ni fortune, ni pouvoir politique, ni rang. Mais on ne me fera pas faire ce que je ne veux pas faire.
Courtois ? Compétent ? Des gens biens ? Oui, je le crois volontiers. Ils tiennent quelque chose là j’en suis conscient et c’est très respectable.
Mais pourquoi me mettre devant un navire expérimental en me disant « il vous emporte ce soir », pourquoi quand je demande légitimement où est Gurvan, légitimement parce que nous aurions besoin de lui pour déterminer quel plan nous allons suivre, me répondre « parti boire un coup » plutôt que « parti faire un vol d’essai il sera de retour sous … » ?
Je leur ai proposé mon aide, ils l’ont accepté, mais bon dieu, je ne leur ai pas signé un chèque en blanc pour qu’ils disposent de ma vie.
J’ai besoin de moyens, j’ai besoin de renseignements, j’ai besoin de conseils, j’ai besoin d’aide. Et je suis prêt à donner ce que j’ai, à donner des renseignements, à prodiguer des conseils et mon aide.
Mais pas que l’on décide pour moi. Sinon c’est vrai il y a plein de gens beaucoup plus compétent que moi pour suivre les ordres.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.