2009-12-10, 09:06 PM
Pourquoi donc je n’ai pas été d’une immense franchise avec vous.
Quand nous avons quitté Viala pour Myrtil je ne savais pas exactement où j’allais.
Je pensais mettre les pieds dans une situation confuse, militairement, psychiquement parlant, mais sans plus.
J’avais des doutes sur toi Khaadaric, je m’interrogeais sur … où allait ta fidélité. Madame t’avait donné les instructions que tu nous a révélé, a savoir aider Sémirande, mais je me demandais si elle ne t’avait pas donné d’autres instructions … moins avouable.
Gorgée de bière.
J’avoue que j’ai projeté un peu : ce que vous ne savez pas c’est que les membres de la psypol m’avaient demandé déjà sur Tréfolia de tuer Sémirande si « elle se dérobait à ses obligations ». J’avais refusé. Ces salopards m’avaient même donné un « permis de tuer ». Il grimaça à ce souvenir.
De plus, je connaissais déjà à cette époque les instructions te concernant qui avaient été diffusées au sein des services diplomatiques impériaux. Je pensais que tu étais une sorte d’agent infiltré.
Quasiment jusqu’au dernier moment j’ai pensé que tu jouais double jeu, même quand il a été évident que tu avais été trahis …
J’avais commencé à m’enfoncer dans la paranoïa quand il s’est avéré que nous faisions face à un complot politique au plus haut niveau. Avais-tu été réellement manipulé ? Ou étais-tu un super agent, un maitre de la manipulation ? J’ai même songé que tu faisais le ménage sur le terrain pour éviter que nous posions des questions à des sous fifres et faire éclater le complot trop vite. Ton hostilité envers Sémirande semblait confirmer cela.
Il récupéra dans le revers de sa veste une petite seringue qu’il posa à plat sur la table devant lui.
Souvenir ! C’est un anesthésiant foudroyant qui serait passé à travers ton régène. Je l’avais fait fabriquer exprès. C’est cadeau.
Même au moment où nous avons fait face aux maéllous je pensais que tu risquais de tenter de me tuer et que c’est pour ça que tu étais venu avec moi. Et … même si c’est peu c’est le seul truc que j’avais sous la main.
J’ai toujours quelque inquiétude je l’avoue à ton endroit : tu es un zélote impérial ; si on te demander de tuer tes compagnons pour le bien de l’Empire, de choisir entre l’amitié et ton devoir que ferais-tu ?
Il observa Khaadaric dans les yeux un long moment avant de se retourner vers le silencieux Khrys …
Quand nous avons quitté Viala pour Myrtil je ne savais pas exactement où j’allais.
Je pensais mettre les pieds dans une situation confuse, militairement, psychiquement parlant, mais sans plus.
J’avais des doutes sur toi Khaadaric, je m’interrogeais sur … où allait ta fidélité. Madame t’avait donné les instructions que tu nous a révélé, a savoir aider Sémirande, mais je me demandais si elle ne t’avait pas donné d’autres instructions … moins avouable.
Gorgée de bière.
J’avoue que j’ai projeté un peu : ce que vous ne savez pas c’est que les membres de la psypol m’avaient demandé déjà sur Tréfolia de tuer Sémirande si « elle se dérobait à ses obligations ». J’avais refusé. Ces salopards m’avaient même donné un « permis de tuer ». Il grimaça à ce souvenir.
De plus, je connaissais déjà à cette époque les instructions te concernant qui avaient été diffusées au sein des services diplomatiques impériaux. Je pensais que tu étais une sorte d’agent infiltré.
Quasiment jusqu’au dernier moment j’ai pensé que tu jouais double jeu, même quand il a été évident que tu avais été trahis …
J’avais commencé à m’enfoncer dans la paranoïa quand il s’est avéré que nous faisions face à un complot politique au plus haut niveau. Avais-tu été réellement manipulé ? Ou étais-tu un super agent, un maitre de la manipulation ? J’ai même songé que tu faisais le ménage sur le terrain pour éviter que nous posions des questions à des sous fifres et faire éclater le complot trop vite. Ton hostilité envers Sémirande semblait confirmer cela.
Il récupéra dans le revers de sa veste une petite seringue qu’il posa à plat sur la table devant lui.
Souvenir ! C’est un anesthésiant foudroyant qui serait passé à travers ton régène. Je l’avais fait fabriquer exprès. C’est cadeau.
Même au moment où nous avons fait face aux maéllous je pensais que tu risquais de tenter de me tuer et que c’est pour ça que tu étais venu avec moi. Et … même si c’est peu c’est le seul truc que j’avais sous la main.
J’ai toujours quelque inquiétude je l’avoue à ton endroit : tu es un zélote impérial ; si on te demander de tuer tes compagnons pour le bien de l’Empire, de choisir entre l’amitié et ton devoir que ferais-tu ?
Il observa Khaadaric dans les yeux un long moment avant de se retourner vers le silencieux Khrys …
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.