2009-12-04, 06:49 PM
[Ainsi fut fait]
Ils passèrent donc par les arbres en longeant le chemin du mieux qu'ils purent. C'était fou la vitesse à laquelle la végétation reprenait. Il y avait des crosses de fougères toutes récentes, de touts petits filaments verts sur les branches laissaient deviner de nouvelles pousses de lianes (qui d'ailleurs étaient bien différentes de celles qui poussaient sur Notre Sainte Mère la Terre). Les feuilles reprenaient elles aussi du poil de la bête. Peu avant de retrouver le chemin, ils entendirent les premières stridulations des petits lézards ailés qui constituaient la majorité des volatiles dans cette région. Certaines espèces étaient superbes, tenaient dans le creux de la main et étaient capables d'affection. Exportation interdite, monsieur Edelman :tire_langue:
Une fois sur le chemin, ils éprouvèrent un soulagement indicible. Ils couvrirent six kilomètres en une heure standard. Le milieu de la journée arriva, et ils s'éloignèrent du sentier pour faire une pause. Et c'est à ce moment que les deux télépathes sentirent le Ghestalt, alors déjà très diffus, faire "plop" et disparaitre.
C'en était fini pour ça.
Leur soulagement fut indicible. Ils sentirent les larmes leur monter aux yeux, et un sentiment de gratitude les envahir.
C'était fini...
Ils reprirent leur route. En milieu d'après-midi, leur crainte se réalisa : ils tombèrent nez à nez avec une tribu Maellou. Enfin : trois femmes, cinq enfants mal nourris un vieillard et un guerrier handicapé. Ils ne dirent rien, les regardant avec l'hostilité du vaincu mais sans se montrer agressifs.
Ils passèrent donc par les arbres en longeant le chemin du mieux qu'ils purent. C'était fou la vitesse à laquelle la végétation reprenait. Il y avait des crosses de fougères toutes récentes, de touts petits filaments verts sur les branches laissaient deviner de nouvelles pousses de lianes (qui d'ailleurs étaient bien différentes de celles qui poussaient sur Notre Sainte Mère la Terre). Les feuilles reprenaient elles aussi du poil de la bête. Peu avant de retrouver le chemin, ils entendirent les premières stridulations des petits lézards ailés qui constituaient la majorité des volatiles dans cette région. Certaines espèces étaient superbes, tenaient dans le creux de la main et étaient capables d'affection. Exportation interdite, monsieur Edelman :tire_langue:
Une fois sur le chemin, ils éprouvèrent un soulagement indicible. Ils couvrirent six kilomètres en une heure standard. Le milieu de la journée arriva, et ils s'éloignèrent du sentier pour faire une pause. Et c'est à ce moment que les deux télépathes sentirent le Ghestalt, alors déjà très diffus, faire "plop" et disparaitre.
C'en était fini pour ça.
Leur soulagement fut indicible. Ils sentirent les larmes leur monter aux yeux, et un sentiment de gratitude les envahir.
C'était fini...
Ils reprirent leur route. En milieu d'après-midi, leur crainte se réalisa : ils tombèrent nez à nez avec une tribu Maellou. Enfin : trois femmes, cinq enfants mal nourris un vieillard et un guerrier handicapé. Ils ne dirent rien, les regardant avec l'hostilité du vaincu mais sans se montrer agressifs.