2009-12-01, 03:34 PM
C’est con, Madame, mais il semblerait bien que vous ayez une occasion de survivre en fin de compte. Peut-être.
Une mission suicide, rien que ça.
Etait-ce le ton de la phrase ? En disant ces mots il laissait clairement entendre que la santé mentale de son interlocutrice n’était pas au zénith.
Laissons ça pour l’instant voulez-vous.
Il se pinça la base du nez.
Bon, dans l’ordre. Essayons d’y voir plus clair.
Primo : qui êtes-vous ? De qui recevez-vous vos ordres ? A qui rendez-vous compte et quels sont vos moyens logistiques ici ?
Secundo : Avez-vous fait quelque chose à Sémirande ? Savez-vous où elle se trouve actuellement ?
Tertio : Depuis combien de temps êtes-vous ici ?
Et ne montez pas sur vos grands chevaux : ce n’est pas un interrogatoire.
On va résumer et économiser du temps. Vous vomissez mes manières de prêcheur onctueuses et je chie sur votre soi disant honneur militaire. C’est assez biologique comme ça ?
MAIS …
Il jeta un coup d’œil à ses compagnons … et oui, avec lui il y avait toujours un « mais ».
Je suis, que vous le croyez ou pas, un patriote. J’ai foi dans nos institutions, dans leur esprit bien que je me méfie de leur lettre parfois ou de l’interprétation qu’on lui donne.
Et nous sommes plus proche que vous voulez-bien le croire.
L’esprit de sacrifice qui vous anime trouve un écho en moi. Bien qu’avec des différences notables. Là ou vous agissez sur ordre, j’agis … de mon propre chef. Par amour, parce que c’est nécessaire.
Vous ne vous avouez pas vaincu. Jamais. Moi non plus. Pas tant qu’il me restera un souffle de vie. Et … même au-delà.
Vous utilisez tous les moyens à votre disposition pour parvenir à vos fins. Pour vaincre. Moi aussi, même si nos moyens diffèrent.
Alors … je dirais … essayons de faire en sorte que de ce désastre programmé, de ce piège ou on a essayé de nous faire tomber sorte quelque chose de positif.
On nous a pris pour des moutons sacrificiels.
On a tenté de nous manipuler, on s’est servi de ce qu’il y avait de plus noble en nous pour convaincre d’activité criminelle.
Remontons à la source et montrons à ces gens qu’il y a une différence entre mouton, et soldat, Soldat de l’Empire ou de Dieu.
Apprenons leur cette subtile différence en leur faisant payer. Avec les intérêts.
Mais pour ça il faut que l’on se fasse mutuellement confiance. Alors ? Vous m’en dites plus ou vous rejetez ma main tendue ?
Décidez. Maintenant. Pas de second choix, pas d’alternative.
Une mission suicide, rien que ça.
Etait-ce le ton de la phrase ? En disant ces mots il laissait clairement entendre que la santé mentale de son interlocutrice n’était pas au zénith.
Laissons ça pour l’instant voulez-vous.
Il se pinça la base du nez.
Bon, dans l’ordre. Essayons d’y voir plus clair.
Primo : qui êtes-vous ? De qui recevez-vous vos ordres ? A qui rendez-vous compte et quels sont vos moyens logistiques ici ?
Secundo : Avez-vous fait quelque chose à Sémirande ? Savez-vous où elle se trouve actuellement ?
Tertio : Depuis combien de temps êtes-vous ici ?
Et ne montez pas sur vos grands chevaux : ce n’est pas un interrogatoire.
On va résumer et économiser du temps. Vous vomissez mes manières de prêcheur onctueuses et je chie sur votre soi disant honneur militaire. C’est assez biologique comme ça ?
MAIS …
Il jeta un coup d’œil à ses compagnons … et oui, avec lui il y avait toujours un « mais ».
Je suis, que vous le croyez ou pas, un patriote. J’ai foi dans nos institutions, dans leur esprit bien que je me méfie de leur lettre parfois ou de l’interprétation qu’on lui donne.
Et nous sommes plus proche que vous voulez-bien le croire.
L’esprit de sacrifice qui vous anime trouve un écho en moi. Bien qu’avec des différences notables. Là ou vous agissez sur ordre, j’agis … de mon propre chef. Par amour, parce que c’est nécessaire.
Vous ne vous avouez pas vaincu. Jamais. Moi non plus. Pas tant qu’il me restera un souffle de vie. Et … même au-delà.
Vous utilisez tous les moyens à votre disposition pour parvenir à vos fins. Pour vaincre. Moi aussi, même si nos moyens diffèrent.
Alors … je dirais … essayons de faire en sorte que de ce désastre programmé, de ce piège ou on a essayé de nous faire tomber sorte quelque chose de positif.
On nous a pris pour des moutons sacrificiels.
On a tenté de nous manipuler, on s’est servi de ce qu’il y avait de plus noble en nous pour convaincre d’activité criminelle.
Remontons à la source et montrons à ces gens qu’il y a une différence entre mouton, et soldat, Soldat de l’Empire ou de Dieu.
Apprenons leur cette subtile différence en leur faisant payer. Avec les intérêts.
Mais pour ça il faut que l’on se fasse mutuellement confiance. Alors ? Vous m’en dites plus ou vous rejetez ma main tendue ?
Décidez. Maintenant. Pas de second choix, pas d’alternative.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.