2008-08-20, 10:53 PM
[Elle est à jacques, ta veste ?](1)
L'Agora se remplissait donc. Il devait maintenant y avoir dans les 500 personnes. Le bruit était assourdissant. Le Commandant Edelman dit quelque chose à monsieur Lohnsöme. Tous deux se mirent à regarder autour d'eux, l'air pas très rassuré. Sémirande s'était levée, et était allée se poster au pied d'une statue représentant un ET aux formes lupines (les dieux savaient de quelle espèce il pouvait bien s'agir). Elle était vêtue d'une veste crème à parements à même la peau, et d'une culotte assortie. Elle était pieds nus, ce qui à cet endroit de l'astéroïde n'était pas un handicap. A sa ceinture de flanelle était pendue une petite sacoche amovible, également assortie à la veste et à la culotte. Cette sacoche pouvait faire office de sac à main. Le détective nota confusément qu'elle était un peu grosse, et jurait de ce fait avec l'ensemble. Sémirande portait quatre beaux anneaux d'or ciselés, rehaussés d'incrustation d'un métal rouge à ses poignet et à ses chevilles, ainsi qu'un petit pendentif. Itzak ne lui avait jamais vu ces bijoux.
A ce moment, les lumières se mirent à baisser, ou plutôt un champ opacifia graduellement le ciel. Une estrade et des gravichairs restèrent éclairés. Kolène Espéréro entra le premier, suivi de trois Etres, deux humains et un ET qu'il n'avait jamais vus. Deux gravichairs restèrent vides. Deux types quittèrent les gradins et essayèrent d'atteindre Espéréro, mais trois costumes ré-gle-men-tai-res les en empêchèrent. Espéréro fit néanmoins un geste dans leur direction, les exhortant à la patience.
Puis la vedette entra. Il y eut une clameur, puis le bruit alla décrescendo pour finalement laisser place au silence. Cela fit tout drôle. Il fallut bien une minute pour que les oreilles maltraitées du détective ne ré-entendent le vent qui n'avait jamais cessé de souffler.
"Madame" était vêtue d'une longue robe noire, sans accessoire ni bijou aucun. Elle se pencha vers Espéréro et échangea quelques mots avec lui. Puis elle alla sur l'estrade.
""Mes enfants,
Dans moins d'une semaine, je vais embarquer pour un long voyage. Durant mon absence, qui pourra durer quelques mois ..."
Le détective ne sut pas la suite. Une clameur invraisemblable emplit l'Agora. Les gens se levèrent. Des bras se tendirent. Des prières, des invectives "Non mais qu'est-ce qu'on devient, nous ?", "Ne nous abandonnez pas ...", "Et l'entreprise, qui la reprend ? Personne, et vous le savez ..."
"Madame" leva la main pour réclamer le silence, mais le silence ne revint pas, bien au contraire. La lumière ne brillait que par son absence. Daykard put néanmoins voir deux choses. Premièrement, les costumes ré-gle-men-tai-res se mirent en position entre l'encadrement et "Madame" d'une part, et la foule d'autre part. Deuxièmement, on recommençait à regarder leur groupe de travers. Pas un ou deux gus, comme il l'avait pensé de prime abord. Mais 10 ou 20. Et ils allaient certainement faire des petits. Pas trace de la cyborg.
QUE FAIT LE DETECTIVE ?
1) Oui, je sais, je l'ai déjà faite. Pas pu résister ...
L'Agora se remplissait donc. Il devait maintenant y avoir dans les 500 personnes. Le bruit était assourdissant. Le Commandant Edelman dit quelque chose à monsieur Lohnsöme. Tous deux se mirent à regarder autour d'eux, l'air pas très rassuré. Sémirande s'était levée, et était allée se poster au pied d'une statue représentant un ET aux formes lupines (les dieux savaient de quelle espèce il pouvait bien s'agir). Elle était vêtue d'une veste crème à parements à même la peau, et d'une culotte assortie. Elle était pieds nus, ce qui à cet endroit de l'astéroïde n'était pas un handicap. A sa ceinture de flanelle était pendue une petite sacoche amovible, également assortie à la veste et à la culotte. Cette sacoche pouvait faire office de sac à main. Le détective nota confusément qu'elle était un peu grosse, et jurait de ce fait avec l'ensemble. Sémirande portait quatre beaux anneaux d'or ciselés, rehaussés d'incrustation d'un métal rouge à ses poignet et à ses chevilles, ainsi qu'un petit pendentif. Itzak ne lui avait jamais vu ces bijoux.
A ce moment, les lumières se mirent à baisser, ou plutôt un champ opacifia graduellement le ciel. Une estrade et des gravichairs restèrent éclairés. Kolène Espéréro entra le premier, suivi de trois Etres, deux humains et un ET qu'il n'avait jamais vus. Deux gravichairs restèrent vides. Deux types quittèrent les gradins et essayèrent d'atteindre Espéréro, mais trois costumes ré-gle-men-tai-res les en empêchèrent. Espéréro fit néanmoins un geste dans leur direction, les exhortant à la patience.
Puis la vedette entra. Il y eut une clameur, puis le bruit alla décrescendo pour finalement laisser place au silence. Cela fit tout drôle. Il fallut bien une minute pour que les oreilles maltraitées du détective ne ré-entendent le vent qui n'avait jamais cessé de souffler.
"Madame" était vêtue d'une longue robe noire, sans accessoire ni bijou aucun. Elle se pencha vers Espéréro et échangea quelques mots avec lui. Puis elle alla sur l'estrade.
""Mes enfants,
Dans moins d'une semaine, je vais embarquer pour un long voyage. Durant mon absence, qui pourra durer quelques mois ..."
Le détective ne sut pas la suite. Une clameur invraisemblable emplit l'Agora. Les gens se levèrent. Des bras se tendirent. Des prières, des invectives "Non mais qu'est-ce qu'on devient, nous ?", "Ne nous abandonnez pas ...", "Et l'entreprise, qui la reprend ? Personne, et vous le savez ..."
"Madame" leva la main pour réclamer le silence, mais le silence ne revint pas, bien au contraire. La lumière ne brillait que par son absence. Daykard put néanmoins voir deux choses. Premièrement, les costumes ré-gle-men-tai-res se mirent en position entre l'encadrement et "Madame" d'une part, et la foule d'autre part. Deuxièmement, on recommençait à regarder leur groupe de travers. Pas un ou deux gus, comme il l'avait pensé de prime abord. Mais 10 ou 20. Et ils allaient certainement faire des petits. Pas trace de la cyborg.
QUE FAIT LE DETECTIVE ?
1) Oui, je sais, je l'ai déjà faite. Pas pu résister ...