2009-11-15, 09:23 PM
[Ils partirent en sifflotant un air joyeux (1)]
Les impériaux se mirent donc en route à la nuit tombée. Ces deux hommes avaient, de par leur vécu, parcouru beaucoup de mondes. Il était rarissime qu'une jungle, comme celle qu'ils traversaient, soit silencieuse et pourtant celle-ci l'était. Cela "sonnait" faux. Et c'était assez angoissant. Marcher au milieu de ces arbres qui auraient du bruire de mille caquètements, crachotements, sifflements et autres cris d'animaux induisait un sentiment qui remplaçait la peur par de la tristesse. Et c'était terrible.
Ils marchèrent environ deux heures, poussant leur civière. Une fois, ils croisèrent un de ces grands serpents contre lesquels mademoiselle Chalmak les avais mis en garde. L'animal leur jeta un regard reptilien mais terriblement expressif. Il était malade. Il se relova, attendant la fin.
Ce fut tout près de la clairière qu'ils rencontrèrent leurs premiers Smarks Maellous. C'étaient deux femmes, entre deux ages, habillées de manière traditionnelle. Elles les avaient entendu arriver, et s'étaient poussées sur le côté ; poussées mais pas cachées. Elles portaient des corbeilles dans lesquelles elles ramassaient des fruits et des légumes blets. Il n'y avait plus que cela dans un rayon de trois cent kilomètres. Il était temps que cette histoire se résolve, ou bien ce coin allait devenir un désert. Les deux femmes les regardèrent passer avec un air assez mauvais il faut dire. Elles ne leur répondirent pas s'ils leur adressèrent la paroles et s'enfuirent s'ils les approchèrent.
Ils arrivèrent en pleine lumière. Peu remarquèrent leur présence de suite, mais peu à peu, à mesure qu'ils avançaient dans la clairière éclairée par des torchères et quelques lumicubes, le silence se fit. On essaya pas de les arrêter, au contraire, un chemin s'ouvrit devant eux, vers le Kome Batt dont sept des membres étaient assis en arc de cercle autour d'un feu traditionnel dont la fonction était de chasser l'humidité et les insectes, et qui ne servait maintenant à rien.
C'était là ! C'était de là que partait le phénomène connu sous le nom d'effet pyramidal, qui avait semé tant de troubles sur tant de mondes. Sept types crados, voutés, assis en tailleur, les regardant arriver d'un oeil torve, calculateur, inquisiteur. Ils semblaient garder quatre cages dans lesquelles quatre pauvres femmes d'ages variés attendaient, désespérées, la tête ravagée par la mélopée du Ghestalt. La place de Kaèsss était libre.
Silence.
1) Vous noterez, messieurs, que je vous ai offert miss Igoshiva et pas Emile Lelouch (cela dit, je trouve qu'elle la joue mieux que lui. On dirait qu'Emile lance son Allumette à fond les ballons et qu'il y a un problème d'admission d'antimatière).
Les impériaux se mirent donc en route à la nuit tombée. Ces deux hommes avaient, de par leur vécu, parcouru beaucoup de mondes. Il était rarissime qu'une jungle, comme celle qu'ils traversaient, soit silencieuse et pourtant celle-ci l'était. Cela "sonnait" faux. Et c'était assez angoissant. Marcher au milieu de ces arbres qui auraient du bruire de mille caquètements, crachotements, sifflements et autres cris d'animaux induisait un sentiment qui remplaçait la peur par de la tristesse. Et c'était terrible.
Ils marchèrent environ deux heures, poussant leur civière. Une fois, ils croisèrent un de ces grands serpents contre lesquels mademoiselle Chalmak les avais mis en garde. L'animal leur jeta un regard reptilien mais terriblement expressif. Il était malade. Il se relova, attendant la fin.
Ce fut tout près de la clairière qu'ils rencontrèrent leurs premiers Smarks Maellous. C'étaient deux femmes, entre deux ages, habillées de manière traditionnelle. Elles les avaient entendu arriver, et s'étaient poussées sur le côté ; poussées mais pas cachées. Elles portaient des corbeilles dans lesquelles elles ramassaient des fruits et des légumes blets. Il n'y avait plus que cela dans un rayon de trois cent kilomètres. Il était temps que cette histoire se résolve, ou bien ce coin allait devenir un désert. Les deux femmes les regardèrent passer avec un air assez mauvais il faut dire. Elles ne leur répondirent pas s'ils leur adressèrent la paroles et s'enfuirent s'ils les approchèrent.
Ils arrivèrent en pleine lumière. Peu remarquèrent leur présence de suite, mais peu à peu, à mesure qu'ils avançaient dans la clairière éclairée par des torchères et quelques lumicubes, le silence se fit. On essaya pas de les arrêter, au contraire, un chemin s'ouvrit devant eux, vers le Kome Batt dont sept des membres étaient assis en arc de cercle autour d'un feu traditionnel dont la fonction était de chasser l'humidité et les insectes, et qui ne servait maintenant à rien.
C'était là ! C'était de là que partait le phénomène connu sous le nom d'effet pyramidal, qui avait semé tant de troubles sur tant de mondes. Sept types crados, voutés, assis en tailleur, les regardant arriver d'un oeil torve, calculateur, inquisiteur. Ils semblaient garder quatre cages dans lesquelles quatre pauvres femmes d'ages variés attendaient, désespérées, la tête ravagée par la mélopée du Ghestalt. La place de Kaèsss était libre.
Silence.
1) Vous noterez, messieurs, que je vous ai offert miss Igoshiva et pas Emile Lelouch (cela dit, je trouve qu'elle la joue mieux que lui. On dirait qu'Emile lance son Allumette à fond les ballons et qu'il y a un problème d'admission d'antimatière).