2009-11-14, 01:23 AM
// bon techniquement on est le matin là : il est environ deux heures du matin.
Il observa le soldat ; fixa le bras tendu … tentation quand tu nous tiens. Il hésita une fraction de seconde et haussa les épaules.
Fou-tai-ses ! Un ramassis de foutaises. Si tu as deux sous de bon sens et même si tu as eu des rapports avec ces scorpionautes, ces soldats, tu sais qu’ils ne t’épargneront pas. Tu en as trop vu, trop fait, trop trahis pour qu’ils te laissent en vie.
Alors ta seule chance, c’est nous.
Et je ne vais pas te droguer avec des tonnes de maéllous autours de nous. Pour l’instant tes petits camarades sont loin. Et vu ceux qui leurs collent au derche, ils ne risquent pas de se pointer tout de suite.
Ce qui m’inquiète c’est ça : il désigna les cercles maéllou. Et je sais que ça t’inquiète aussi. Alors disons que l’on est pas du même bord, mais que sur ce coup là on est cote à cote.
Bon.
J’ai un plan. Une sorte de plan. Un plan foireux que je muris depuis un certain temps.
Sur le fait de tuer le chef, je suis de votre avis. Ca n’arrêtera rien : il faut que toute cette énergie se décharge, d’une manière ou d’une autre. Il faut que ça sorte.
J’irais même plus loin : tuer le chef serait peut-être le plus mauvais des plans. Il est possible que faute de vecteur la situation stagne, que la planète finisse par pourrir, par doucement mourir gangrénée mentalement.
Ce qui m’amène à une parenthèse. J’y ai bien réfléchi et je me demande si effectivement les services secrets impériaux, les vrais, ne sont pas derrière tout çà.
Imaginez un instant avec moi : admettons que tout cela aille jusqu’au bout.
Sémirande est sacrifiée et la faction la plus radicale des Maéllous est conforté dans sa position, elle a montrée la justesse de sa tradition et la société de Myrtil, des progressistes, y compris ceux qui ont choisi la vie dite civilisée de l’A12S fait un saut en arrière. Myrtil connaît des troubles politiques, se désolidarise éventuellement de l’A12S … Avec un sage suprême un guide dans la révolte contre les galactiques, contre l’A12S. Le père de Simblo.
Et tout ça ferait le jeu de certains de nos militaires qui verraient d’un bon œil des troubles à l’intérieur de l’A12S. Ils n’ont eu qu’à pousser à la roue.
Fumeux comme hypothèse ? Possible. Mais dans l’esprit malade d’un militaire qui sait ce qui peut se passer ? Comme par hasard à ce moment là il regarda Khaadaric.
Notre seule chance c’est de contrer ce salopard : il désignait l’écran et la cérémonie. Et vite : je n’aime pas ce que je vois là, en ce moment.
Pour ça il y a une possibilité.
Imaginons que le crime de sang, l’infanticide soit dans la culture maéllou un crime, un crime odieux. Nous avons deux coupables. Un ici présent et un autre là bas, dans la fondation.
L’énergie mentale se concentre actuellement sur l’ensemble de la planète en ce point précis. Parce que les maéllous qui y prennent part sont persuadés du bon droit de Kaèsss.
C’est comme un orage qui gronde, les charges positives se massent d’un coté et d’un autre les charges négatives. Finalement il y aura un arc qui dans un déchirement, une libération, ramènera le potentiel à zéro, qui ramènera la situation à la normale.
Ce qu’il nous faut faire c’est parvenir à offrir à cette énergie un autre chemin. De nous servir de Kaèsss et de Kholm comme paratonnerre, offrir à l’énergie collective des maéllous une autre possibilité de libération.
Si nous parvenons à convaincre les maéllous que le crime abject de Kaèsss est à l’origine de tout cela, qu’en tuant son fils il a agit pour les manipuler, pour sa formidable ambition, pour les tromper, nous pourrions retourner toute cette énergie contre lui.
Hélas, j’aurais besoin de savoir où je vais mettre les pieds, comment les aborder, comment dénoncer un crime, demander justice dans leur système tribal.
Mais il se trouve que le seul scientifique que j’avais sous la main a reçu un méchant coup de boule de certain d’entre nous. Je doute que ça le rende coopératif à l’avenir.
Il observa le soldat ; fixa le bras tendu … tentation quand tu nous tiens. Il hésita une fraction de seconde et haussa les épaules.
Fou-tai-ses ! Un ramassis de foutaises. Si tu as deux sous de bon sens et même si tu as eu des rapports avec ces scorpionautes, ces soldats, tu sais qu’ils ne t’épargneront pas. Tu en as trop vu, trop fait, trop trahis pour qu’ils te laissent en vie.
Alors ta seule chance, c’est nous.
Et je ne vais pas te droguer avec des tonnes de maéllous autours de nous. Pour l’instant tes petits camarades sont loin. Et vu ceux qui leurs collent au derche, ils ne risquent pas de se pointer tout de suite.
Ce qui m’inquiète c’est ça : il désigna les cercles maéllou. Et je sais que ça t’inquiète aussi. Alors disons que l’on est pas du même bord, mais que sur ce coup là on est cote à cote.
Bon.
J’ai un plan. Une sorte de plan. Un plan foireux que je muris depuis un certain temps.
Sur le fait de tuer le chef, je suis de votre avis. Ca n’arrêtera rien : il faut que toute cette énergie se décharge, d’une manière ou d’une autre. Il faut que ça sorte.
J’irais même plus loin : tuer le chef serait peut-être le plus mauvais des plans. Il est possible que faute de vecteur la situation stagne, que la planète finisse par pourrir, par doucement mourir gangrénée mentalement.
Ce qui m’amène à une parenthèse. J’y ai bien réfléchi et je me demande si effectivement les services secrets impériaux, les vrais, ne sont pas derrière tout çà.
Imaginez un instant avec moi : admettons que tout cela aille jusqu’au bout.
Sémirande est sacrifiée et la faction la plus radicale des Maéllous est conforté dans sa position, elle a montrée la justesse de sa tradition et la société de Myrtil, des progressistes, y compris ceux qui ont choisi la vie dite civilisée de l’A12S fait un saut en arrière. Myrtil connaît des troubles politiques, se désolidarise éventuellement de l’A12S … Avec un sage suprême un guide dans la révolte contre les galactiques, contre l’A12S. Le père de Simblo.
Et tout ça ferait le jeu de certains de nos militaires qui verraient d’un bon œil des troubles à l’intérieur de l’A12S. Ils n’ont eu qu’à pousser à la roue.
Fumeux comme hypothèse ? Possible. Mais dans l’esprit malade d’un militaire qui sait ce qui peut se passer ? Comme par hasard à ce moment là il regarda Khaadaric.
Notre seule chance c’est de contrer ce salopard : il désignait l’écran et la cérémonie. Et vite : je n’aime pas ce que je vois là, en ce moment.
Pour ça il y a une possibilité.
Imaginons que le crime de sang, l’infanticide soit dans la culture maéllou un crime, un crime odieux. Nous avons deux coupables. Un ici présent et un autre là bas, dans la fondation.
L’énergie mentale se concentre actuellement sur l’ensemble de la planète en ce point précis. Parce que les maéllous qui y prennent part sont persuadés du bon droit de Kaèsss.
C’est comme un orage qui gronde, les charges positives se massent d’un coté et d’un autre les charges négatives. Finalement il y aura un arc qui dans un déchirement, une libération, ramènera le potentiel à zéro, qui ramènera la situation à la normale.
Ce qu’il nous faut faire c’est parvenir à offrir à cette énergie un autre chemin. De nous servir de Kaèsss et de Kholm comme paratonnerre, offrir à l’énergie collective des maéllous une autre possibilité de libération.
Si nous parvenons à convaincre les maéllous que le crime abject de Kaèsss est à l’origine de tout cela, qu’en tuant son fils il a agit pour les manipuler, pour sa formidable ambition, pour les tromper, nous pourrions retourner toute cette énergie contre lui.
Hélas, j’aurais besoin de savoir où je vais mettre les pieds, comment les aborder, comment dénoncer un crime, demander justice dans leur système tribal.
Mais il se trouve que le seul scientifique que j’avais sous la main a reçu un méchant coup de boule de certain d’entre nous. Je doute que ça le rende coopératif à l’avenir.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.