2009-11-08, 09:53 AM
Oui ... Tu me le laisses quelques minutes ?
Il fit rapidement le tour de la pièce des yeux, essayant de repérer si il voyait une boite de cigare, cigarette, bouteille d'alcool, qu'utiliserait habituellement leur prisonnier. Il vit une bouteille d'eau de vie à moitier vide, une fabrication locale visiblement. Il récupéra deux verres et la bouteille.
Puis il se rapprocha et regarda une nouvelle fois les indiquateurs de la civière. Monsieur Klohm commençait à reprendre le dessus. Il lui fit faire une nouvelle injection, histoire de poursuivre encore cette conversation, cool ...
Il redressa la civière en position assise et le libéra de ses liens. De toute façon il était incapable d'aller bien loin, sauf en titubant.
Un petit verre Professeur ? Il versa deux petits verres et lui en tendit un, et porta l'autre à ses lèvres.C'était une eau de vie forte, peu aromatique, avec un poil d'amertume. Hummm. C'est costeau ce truc.
Vous savez, Sémirande, "la salope" (il reprit le môt Maéllou qu'il commençait à bien connaitre) me fait vraiment chier. Depuis le début elle nous a trompé. Mais avec ce que nous avons appris sur elle ce n'est pas étonnant. C'est vraiment une sale bonne femme, il y en a toujours que pour sa gueule.
Il continua sur le ton de la confidence.
Elle nous a menti depuis le début, nous forçant à venir ici. Et puis sans une explication, après nous avoir poussé à faire son sale boulot elle s'est barré. Elle s'est barré en nous plantant avec des cadavres sur les bras. On est maintenant vraiment dans la merde. C'est sa signature ça. Elle fout la merde puis après elle se barre. Tout ça c'est de sa faute.
C'est pour ça que je vous comprends.
J'ai beaucoup lu sur les maéllous avant de venir ici. Dont certain de vos articles passionnants. Ce sont des créatures magnifiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont soit disant "civilisés" au contact de l'A12S, mais les vrais, ceux qui survivent encore dans ces jungles. Purs, innocents, avec une culture stable, durs, cruels certes, mais à l'image de leur milieu. Adpatés en un mot.
J'imagine ce qui c'est passé quand la salope s'est posée au plus mauvais moment, au plus mauvais endroit. Et j'imagine votre désespoir. Vous aviez déja établi des relations privilégiées avec eux non ? Leur donnant un peu de bouffe, quelques rations pour fluidifier les rapports ? A moins qu'ils l'aient volé ces enfants terribles. Parce que c'est ça qu'ils sont pour vous, pas vrai ? Des enfants. Vos enfants ? En fait vous avez toujours agit par amour, par amour pour eux, pour les protéger.
Alors, non content de ne pas épouser le chef, contrairement aux usages elle s'est barré avec Simblo et elle a commencé à instillé son poison dans toutes les tribues, remettant en cause leur culture, leur structure sociale. Du grand n'importe quoi. Intolérable pas vrai. Et vous ne pouviez pas rester là à rien faire, regardant l'oeuvre de votre vie être détruite ...
Racontez moi ...
Pendant son petit speech il avait été souriant, se crispant quand il parlait de Sémirande, entousiaste en parlant des Maéllous, attentif aux changements d'attitude de son hôte. Il trempa ses lêvres dans l'alcool et écouta avec attention son hôte, tournant vers lui un visage amical.
Il fit rapidement le tour de la pièce des yeux, essayant de repérer si il voyait une boite de cigare, cigarette, bouteille d'alcool, qu'utiliserait habituellement leur prisonnier. Il vit une bouteille d'eau de vie à moitier vide, une fabrication locale visiblement. Il récupéra deux verres et la bouteille.
Puis il se rapprocha et regarda une nouvelle fois les indiquateurs de la civière. Monsieur Klohm commençait à reprendre le dessus. Il lui fit faire une nouvelle injection, histoire de poursuivre encore cette conversation, cool ...
Il redressa la civière en position assise et le libéra de ses liens. De toute façon il était incapable d'aller bien loin, sauf en titubant.
Un petit verre Professeur ? Il versa deux petits verres et lui en tendit un, et porta l'autre à ses lèvres.C'était une eau de vie forte, peu aromatique, avec un poil d'amertume. Hummm. C'est costeau ce truc.
Vous savez, Sémirande, "la salope" (il reprit le môt Maéllou qu'il commençait à bien connaitre) me fait vraiment chier. Depuis le début elle nous a trompé. Mais avec ce que nous avons appris sur elle ce n'est pas étonnant. C'est vraiment une sale bonne femme, il y en a toujours que pour sa gueule.
Il continua sur le ton de la confidence.
Elle nous a menti depuis le début, nous forçant à venir ici. Et puis sans une explication, après nous avoir poussé à faire son sale boulot elle s'est barré. Elle s'est barré en nous plantant avec des cadavres sur les bras. On est maintenant vraiment dans la merde. C'est sa signature ça. Elle fout la merde puis après elle se barre. Tout ça c'est de sa faute.
C'est pour ça que je vous comprends.
J'ai beaucoup lu sur les maéllous avant de venir ici. Dont certain de vos articles passionnants. Ce sont des créatures magnifiques. Je ne parle pas de ceux qui se sont soit disant "civilisés" au contact de l'A12S, mais les vrais, ceux qui survivent encore dans ces jungles. Purs, innocents, avec une culture stable, durs, cruels certes, mais à l'image de leur milieu. Adpatés en un mot.
J'imagine ce qui c'est passé quand la salope s'est posée au plus mauvais moment, au plus mauvais endroit. Et j'imagine votre désespoir. Vous aviez déja établi des relations privilégiées avec eux non ? Leur donnant un peu de bouffe, quelques rations pour fluidifier les rapports ? A moins qu'ils l'aient volé ces enfants terribles. Parce que c'est ça qu'ils sont pour vous, pas vrai ? Des enfants. Vos enfants ? En fait vous avez toujours agit par amour, par amour pour eux, pour les protéger.
Alors, non content de ne pas épouser le chef, contrairement aux usages elle s'est barré avec Simblo et elle a commencé à instillé son poison dans toutes les tribues, remettant en cause leur culture, leur structure sociale. Du grand n'importe quoi. Intolérable pas vrai. Et vous ne pouviez pas rester là à rien faire, regardant l'oeuvre de votre vie être détruite ...
Racontez moi ...
Pendant son petit speech il avait été souriant, se crispant quand il parlait de Sémirande, entousiaste en parlant des Maéllous, attentif aux changements d'attitude de son hôte. Il trempa ses lêvres dans l'alcool et écouta avec attention son hôte, tournant vers lui un visage amical.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.