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Myrtil !
#46
Notre Père Wrote:// ;( merci ... personne ne m'aime
Mais si, mais si :*

[Un curieux incident]
Comme la très jeune Ishatika Kaménéwakata no Taméko laissait les trois hommes digérer l'ordre de réquisition qu'elle venait de leur donner, il se produisit un curieux incident.

Tout d'abord, un mot sur la foule qui attendait. Tous portaient les vêtements traditionnels Smark : un pagne et des peintures rituelles. Dans cette région, le pagne avait longtemps été une feuille de "Mongua" qui, séchée, faisait un assez bon coton. Mais le NT évoluant, les produits tissés étaient apparus et avaient supplanté le Mongua. La cinquantaine de personnes présente pouvait en gros être classée en trois catégories.
- les "vieux", qui ne portaient que des objets traditionnels.
- les "adultes", qui possédaient des outils tels que les coms ou des vibrolames agricoles.
- les "enfants" dont un petit quelque chose laissait à penser qu'ils étaient déjà de petits citoyens galactiques en devenir.

Libre à chacun de juger cela selon son goût.

Toujours est-il qu'un mouvement de foule eut lieu, une sorte de conciliabule. Ce fut bref, et un petit groupe se détacha et marcha droit sur le Méphisto. Il y avait quatre Smarks : une jeune femme, une vieille femme qui boitait, un jeune homme et une enfant. Ces quatre Etres dénotaient par rapport à la petite foule qui patientait aux limites du champ de force : ils portaient armes primitives, pagnes en Mongua et aucune technologie. Ils étaient accompagnés d'un humain entre deux ages qui dit à Ishatika Kaménéwakata no Taméko, un peu surprise, qu'ils avaient une requête. Puis le type se mit en retrait.

Les deux femmes Smark s'approchèrent de la petite sociologue et commencèrent à lui parler d'un dialecte moins sifflant que ce qu'ils avaient entendu jusqu'alors ( il y avait même des "R" roulés). Ce faisant, elles la touchaient et la tournaient comme une poupée de chiffons vers l'une ou vers l'autre. Cependant, il n'y avait ni brutalité ni agressivité, on aurait dit un autre mode de communication, qui serait venu en complément des paroles. Ishatika Kaménéwakata no Taméko répondait d'ailleurs de la même manière, pinçant légèrement une joue, pressant un bras, posant le dos de la main sur un torse pour appuyer un propos. Elle semblait argumenter encore et encore. Monsieur Edelman, qui avait téléchargé et étudié les dialectes Maèllous, ne comprit que très vaguement ce dont il s'agissait : ces "sauvages" voulaient quelque chose, et ils le voulaient sans condition.

Puis brusquement la vieille se tourna vers le membre de l'équipage du Méphisto le plus puissant (parce qu'il brillait sous les projecteurs) : le marchand. Elle dit ces deux mots "Voir... prophète"

Messieurs ? :devil:

Edit : Ah ! Ces accords en genre...


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