2009-10-12, 07:43 PM
[Départ]
Monsieur Orkalys eut un dernier regard pour le long chasseur blanc qui ne reverrait jamais les étoiles, mais qui, curieusement, était devenu une précieuse clef pour y accéder, aux yeux de certains.
L'emplacement de la fondation était donc représenté par l'un des point de la carte de Merstène. Les trois autres ne correspondaient pas à quoique ce soit de remarquable sur la carte satellite qu'ils avaient téléchargé. La fondation était à 90 km à vol d'oiseau, les trois autres points en étaient éloignés chacun d'une vingtaine de kilomètres l'un au 355, l'autre au 340 et le troisième au 260. En plein dans le vert, et loin de la mer.
La fondation. A quoi s'étaient-ils attendus ? A une installation rustique mais bien conçue, comme Maestrovitch ? Ouais, eh bien...
Elle était installée au centre d'une vaste clairière d'environ 500m de diamètre. Cette trouée était visiblement entretenue avec régularité par des logimecs paysagistes, grosses machines qui taillaient encore et encore la flore exubérante. Enfin, il serait sans doute plus juste d'écrire : "avait été entretenue", parce que l'herbe avait jauni, et ne poussait manifestement plus.
Ils cerclèrent une fois. C'était bizarrement fichu...
- Il y avait une première série de trois abris standard galactiques, fermés et visiblement plus visités depuis longtemps, à une extrémité de la clairière. Ils étaient entourés de piquets de bois brut plantés au sol, et sur lesquels des symboles étaient gravés au moyen d'outils tranchants ; puis on les avait légèrement brûlés.
- Une seconde série de trois "préfas", plus récents, mais pas formidablement entretenus, avaient été posée à l'autre extrémité. Les fenêtres en étaient grandes ouvertes. Devant ces masures en plastacier, au sol, une bulle quatre place était posée, les patins bien enfoncés dans la terre. L'engin était assez sale.
Monsieur Antillès ralentit la "douze places" et la posa devant la seconde série d'édifices, d'où un homme venait de sortir. Grand, maigre mais bedonnant, les jambes grêles et l'air suspicieux, on l'aurait bien vu dans un labo NT3-, au milieu d'éprouvettes et de cornues. Sauf qu'il n'avait pas la blouse. Il portait un short très court et une paire de tongs en mauvais état, et rien d'autre. Il regarda la bulle se poser, sans un mot, son regard brûlant d'une fièvre mystérieuse scrutant chacun des quatre hommes, l'évaluant, le classifiant avant de passer à l'autre.
Il ne disait rien.
Monsieur Orkalys eut un dernier regard pour le long chasseur blanc qui ne reverrait jamais les étoiles, mais qui, curieusement, était devenu une précieuse clef pour y accéder, aux yeux de certains.
L'emplacement de la fondation était donc représenté par l'un des point de la carte de Merstène. Les trois autres ne correspondaient pas à quoique ce soit de remarquable sur la carte satellite qu'ils avaient téléchargé. La fondation était à 90 km à vol d'oiseau, les trois autres points en étaient éloignés chacun d'une vingtaine de kilomètres l'un au 355, l'autre au 340 et le troisième au 260. En plein dans le vert, et loin de la mer.
La fondation. A quoi s'étaient-ils attendus ? A une installation rustique mais bien conçue, comme Maestrovitch ? Ouais, eh bien...
Elle était installée au centre d'une vaste clairière d'environ 500m de diamètre. Cette trouée était visiblement entretenue avec régularité par des logimecs paysagistes, grosses machines qui taillaient encore et encore la flore exubérante. Enfin, il serait sans doute plus juste d'écrire : "avait été entretenue", parce que l'herbe avait jauni, et ne poussait manifestement plus.
Ils cerclèrent une fois. C'était bizarrement fichu...
- Il y avait une première série de trois abris standard galactiques, fermés et visiblement plus visités depuis longtemps, à une extrémité de la clairière. Ils étaient entourés de piquets de bois brut plantés au sol, et sur lesquels des symboles étaient gravés au moyen d'outils tranchants ; puis on les avait légèrement brûlés.
- Une seconde série de trois "préfas", plus récents, mais pas formidablement entretenus, avaient été posée à l'autre extrémité. Les fenêtres en étaient grandes ouvertes. Devant ces masures en plastacier, au sol, une bulle quatre place était posée, les patins bien enfoncés dans la terre. L'engin était assez sale.
Monsieur Antillès ralentit la "douze places" et la posa devant la seconde série d'édifices, d'où un homme venait de sortir. Grand, maigre mais bedonnant, les jambes grêles et l'air suspicieux, on l'aurait bien vu dans un labo NT3-, au milieu d'éprouvettes et de cornues. Sauf qu'il n'avait pas la blouse. Il portait un short très court et une paire de tongs en mauvais état, et rien d'autre. Il regarda la bulle se poser, sans un mot, son regard brûlant d'une fièvre mystérieuse scrutant chacun des quatre hommes, l'évaluant, le classifiant avant de passer à l'autre.
Il ne disait rien.