2009-08-30, 12:16 PM
[Un monde singulier]
Depuis qu'il avait atterri (après quel voyage, et à bord de quel vaisseau ), Monsieur Antillès allait de surprise en surprise.
Certes, il savait que l'Alliance des Douze Soleils était un OVNI dans la société humaine. Mais il avait toujours pensé qu'il y avait une hénauuuuuuuurme part d'exagération du côté angélique de cette "société idéale". Le paradis n'était-il pas un lieu réputé pour la douceur de son climat, la civilité de ses habitants et l'ennui profond qui en découlait ?
Au bout de quelques semaines passées ici, monsieur Antillès était perplexe. Ces Alliés avaient réussi quelque chose. Peu de criminalité, aucun taudis ou bidonville, même caché, santé gratuite, éducation gratuite, égalité totale des chances, racisme à zéro (de nombreux Exotiques occupaient des postes à responsabilité). Accessibilité totale des dirigeants : il avait eu l'occasion de voir le bureau de l'un d'entre eux lors d'une formalité. C'était exactement le même que ses collègues moins gradés.
Il n'y avait pas de grande fortune, et pas plus de misère. Chacun occupait un emploi "social" une à deux heures par jour. Plus la responsabilité était haute dans la fonction valorisante, plus l'emploi "social" paraissait dégradant aux yeux des bourgeois Impériaux. Le Président devait être égoutier !
Monsieur Gurvan Antillès ne manquait pas de crédit, et la nourriture ou le gite étaient gratuits ou à un prix dérisoire. Mais il se dit qu'il devrait bien trouver du travail.
Alors où va-t-il le presque rosa ?
Depuis qu'il avait atterri (après quel voyage, et à bord de quel vaisseau ), Monsieur Antillès allait de surprise en surprise.
Certes, il savait que l'Alliance des Douze Soleils était un OVNI dans la société humaine. Mais il avait toujours pensé qu'il y avait une hénauuuuuuuurme part d'exagération du côté angélique de cette "société idéale". Le paradis n'était-il pas un lieu réputé pour la douceur de son climat, la civilité de ses habitants et l'ennui profond qui en découlait ?
Au bout de quelques semaines passées ici, monsieur Antillès était perplexe. Ces Alliés avaient réussi quelque chose. Peu de criminalité, aucun taudis ou bidonville, même caché, santé gratuite, éducation gratuite, égalité totale des chances, racisme à zéro (de nombreux Exotiques occupaient des postes à responsabilité). Accessibilité totale des dirigeants : il avait eu l'occasion de voir le bureau de l'un d'entre eux lors d'une formalité. C'était exactement le même que ses collègues moins gradés.
Il n'y avait pas de grande fortune, et pas plus de misère. Chacun occupait un emploi "social" une à deux heures par jour. Plus la responsabilité était haute dans la fonction valorisante, plus l'emploi "social" paraissait dégradant aux yeux des bourgeois Impériaux. Le Président devait être égoutier !
Monsieur Gurvan Antillès ne manquait pas de crédit, et la nourriture ou le gite étaient gratuits ou à un prix dérisoire. Mais il se dit qu'il devrait bien trouver du travail.
Alors où va-t-il le presque rosa ?