2009-06-17, 05:23 PM
[Retard]
Il arrivèrent en retard. TRES en retard.
Mone était un homme plutôt grand, très corpulent (le qualificatif de "gros" le guettait). Ses cheveux poivre et sel encadraient une figure ronde et joviale, aux yeux pétillants de malice. L'élégante Gellir (prononcer Dji-èllir) était aussi fine que son homme rondouillard, petite qu'il était grand et brune de peau que l'autre l'avait pâle.
Tous deux étaient vêtus simplement, mais les yeux entraînés du Marchand virent de suite qu'il ne fallait pas s'y fier. La grande expérience en matière de salopettes malachites de Monsieur Edelman lui fut utile pour savoir que celle de Mone était de grande qualité. Quand au sari tout simple et aux modestes sandales de Gellir, les matières naturelles dont ils étaient faits devaient avoir un coût... astronomique.
Et le port de ces gens était également révélateur. On sait que, entre Vedar Padesh Loö Lu, Madame Norjansk, et le Cercle de l'Olive, les gens du Méphisto avaient croisé un certain nombre de rupins, depuis un mois ou deux Eh bien OUI ! Ces deux-là en étaient aussi, mais attention : eux étaient des aristocrates, et depuis longtemps. Quelqu'un comme monsieur Fénilara eut été bien aise en leur compagnie : Gellir venait manifestement de Prima. Oh, elle ne le faisait pas sentir, mais il y avait un petit quelque chose...
Même leur gestuelle était révélatrice. Ils étaient entrés sans s'étonner de rien, adoptant une attitude courtoise, qui devint chaleureuse au fil des minutes. Mais... Le regard de Mone avait évalué rapidement tout le monde, s'attardant une seconde de plus que nécessaire sur la personne de Monsieur Orkalys. Et cela donna l'impression d'avoir été totalement volontaire.
Puis il avait posé la main sur l'épaule du Guérisseur en lui disant "Alors, tu me présentes ?" Tandis que son épouse engageait la conversation avec une mademoiselle Chalmak qui donnait décidément l'impression de ne pas être faite (ou mure ?) pour avoir des gamins
Il arrivèrent en retard. TRES en retard.
Mone était un homme plutôt grand, très corpulent (le qualificatif de "gros" le guettait). Ses cheveux poivre et sel encadraient une figure ronde et joviale, aux yeux pétillants de malice. L'élégante Gellir (prononcer Dji-èllir) était aussi fine que son homme rondouillard, petite qu'il était grand et brune de peau que l'autre l'avait pâle.
Tous deux étaient vêtus simplement, mais les yeux entraînés du Marchand virent de suite qu'il ne fallait pas s'y fier. La grande expérience en matière de salopettes malachites de Monsieur Edelman lui fut utile pour savoir que celle de Mone était de grande qualité. Quand au sari tout simple et aux modestes sandales de Gellir, les matières naturelles dont ils étaient faits devaient avoir un coût... astronomique.
Et le port de ces gens était également révélateur. On sait que, entre Vedar Padesh Loö Lu, Madame Norjansk, et le Cercle de l'Olive, les gens du Méphisto avaient croisé un certain nombre de rupins, depuis un mois ou deux Eh bien OUI ! Ces deux-là en étaient aussi, mais attention : eux étaient des aristocrates, et depuis longtemps. Quelqu'un comme monsieur Fénilara eut été bien aise en leur compagnie : Gellir venait manifestement de Prima. Oh, elle ne le faisait pas sentir, mais il y avait un petit quelque chose...
Même leur gestuelle était révélatrice. Ils étaient entrés sans s'étonner de rien, adoptant une attitude courtoise, qui devint chaleureuse au fil des minutes. Mais... Le regard de Mone avait évalué rapidement tout le monde, s'attardant une seconde de plus que nécessaire sur la personne de Monsieur Orkalys. Et cela donna l'impression d'avoir été totalement volontaire.
Puis il avait posé la main sur l'épaule du Guérisseur en lui disant "Alors, tu me présentes ?" Tandis que son épouse engageait la conversation avec une mademoiselle Chalmak qui donnait décidément l'impression de ne pas être faite (ou mure ?) pour avoir des gamins