2009-06-08, 10:27 AM
// Khrys peut quand même me faire une réponse entre temps s'il veut : en attendant j'enchaine.
C’est à l’heure de l’apéritif qu’Epstar pénétra en sifflotant dans les installations astro-portuaires.
Il passa d’un pas rapide devant les boutiques hors taxe, les shiplanders, ateliers, les bureaux des affréteurs, des assureurs et les divers petits restaurants et bars illuminés d’holo-réclames clinquantes.
La faune qui s’y retrouvait était composée de techs, de pilotes officiels et d’un nombre significatif de corsaires impériaux. Pour l’instant tout ce petit monde se mélangeait de manière bonne enfant, sous le regard vigilant de la milice de l’astroport dont les patrouilles nonchalantes n’en étaient pas moins régulières.
Il arriva à la zone correspondant au silo 54, s’arrêta brièvement dans un sas individuel automatisé, qui s’assura de son identité, de son droit à se trouver dans cette zone réservée et qu’il ne transportait pas de marchandises interdites ou soumises à autorisation.
La vérification dura une poignée de secondes, avant que la seconde porte du sas s’efface et qu’une voix désincarnée lui annonce en standard « Le tube de descente N° 27 vous attend M Jdryk’ll, bonne soirée. » il emprunta sur une dizaine de mètres le corridor qui se terminait sur un couloir circulaire offrant une vue à couper le souffle sur l’intérieur su silo.
Il s’attarda un instant, observant les plusieurs centaines de mètres de l’excavation, les milliers d’alcôves disposées en nid d’abeilles s’ouvrant sur ses flancs : une grande partie était remplie.
A travers les champs de force on pouvait distinguer des navires de toute origine et de tout tonnage. Ici un corsaire de classe III avec les marquages de coque de Mandrake, là un navire de fabrication Karia, lourd, inquiétant, dont la ligne évoquait un scarabée noir à l’affut.
L’ensemble lui rappelait une ruche, impression renforcée par la noria de navettes, bulles, lucioles technologiques, qui ne cessaient de quitter leurs navires ou de revenir à celui-ci, empruntant le puits d’accès principal au sommet duquel on devinait le ciel étoilé.
Il fût tiré de sa rêverie par un bourdonnement insistant venant du tube de descente qui s’impatientait visiblement. Il soupira et se dirigea vers le tube, qui l’emmena à grande vitesse par bonds successifs latéraux et verticaux à destination.
Officiellement L’A12S avait privilégié ce type de construction pour des raisons esthétiques, et en raison des conditions climatiques parfois épouvantables. Officieusement on ne pouvait s’empêcher de remarquer les similitudes avec certaines installations militaires et ce d’autant plus que le puits central pouvait être hermétiquement clôt en cas de besoin. Nul doute que la présence à proximité d’un puissant voisin expansionniste n’était pas étrangère à cette architecture.
Le sas s’ouvrit enfin et il se dirigea les mains dans les poches vers le Méphisto dont la silhouette familière se découpait devant lui.
C’est à l’heure de l’apéritif qu’Epstar pénétra en sifflotant dans les installations astro-portuaires.
Il passa d’un pas rapide devant les boutiques hors taxe, les shiplanders, ateliers, les bureaux des affréteurs, des assureurs et les divers petits restaurants et bars illuminés d’holo-réclames clinquantes.
La faune qui s’y retrouvait était composée de techs, de pilotes officiels et d’un nombre significatif de corsaires impériaux. Pour l’instant tout ce petit monde se mélangeait de manière bonne enfant, sous le regard vigilant de la milice de l’astroport dont les patrouilles nonchalantes n’en étaient pas moins régulières.
Il arriva à la zone correspondant au silo 54, s’arrêta brièvement dans un sas individuel automatisé, qui s’assura de son identité, de son droit à se trouver dans cette zone réservée et qu’il ne transportait pas de marchandises interdites ou soumises à autorisation.
La vérification dura une poignée de secondes, avant que la seconde porte du sas s’efface et qu’une voix désincarnée lui annonce en standard « Le tube de descente N° 27 vous attend M Jdryk’ll, bonne soirée. » il emprunta sur une dizaine de mètres le corridor qui se terminait sur un couloir circulaire offrant une vue à couper le souffle sur l’intérieur su silo.
Il s’attarda un instant, observant les plusieurs centaines de mètres de l’excavation, les milliers d’alcôves disposées en nid d’abeilles s’ouvrant sur ses flancs : une grande partie était remplie.
A travers les champs de force on pouvait distinguer des navires de toute origine et de tout tonnage. Ici un corsaire de classe III avec les marquages de coque de Mandrake, là un navire de fabrication Karia, lourd, inquiétant, dont la ligne évoquait un scarabée noir à l’affut.
L’ensemble lui rappelait une ruche, impression renforcée par la noria de navettes, bulles, lucioles technologiques, qui ne cessaient de quitter leurs navires ou de revenir à celui-ci, empruntant le puits d’accès principal au sommet duquel on devinait le ciel étoilé.
Il fût tiré de sa rêverie par un bourdonnement insistant venant du tube de descente qui s’impatientait visiblement. Il soupira et se dirigea vers le tube, qui l’emmena à grande vitesse par bonds successifs latéraux et verticaux à destination.
Officiellement L’A12S avait privilégié ce type de construction pour des raisons esthétiques, et en raison des conditions climatiques parfois épouvantables. Officieusement on ne pouvait s’empêcher de remarquer les similitudes avec certaines installations militaires et ce d’autant plus que le puits central pouvait être hermétiquement clôt en cas de besoin. Nul doute que la présence à proximité d’un puissant voisin expansionniste n’était pas étrangère à cette architecture.
Le sas s’ouvrit enfin et il se dirigea les mains dans les poches vers le Méphisto dont la silhouette familière se découpait devant lui.
Où je serai appelé, je n'entrerai que pour le bien des êtres. Je m'interdirai d'être une cause de blessure ou d'atteinte aux personnes, ainsi que tout entreprise contraire à l'éthique à l'égard des hommes, femmes et tout être doué de raison.