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En route...
#49
[La fin du récit...]
"Il y avait une petite chose qui gâchait mon bonheur, hormis la fait que je savais que cela ne durerait pas éternellement. Voyez vous... Je ne sais pas si vous avez remarqué quand vous les avez rencontré, mais..." Mlle Chalmak hésita, et regarda les quatre gus devant elle. Allait-elle leur dire ? Eh bien oui... Ils avaient tous manqué de crever à cause de toutes ces histoires. Elle leur devait la vérité, à tous. "... eh bien leur étuis péniens sont plutôt étroits. En d'autres termes, monsieur Orkalys..." elle regarda le soldat droit dans les yeux "... oui, ils ont des petites bites.

Alors, je décidai de me faire... modifier. Je pris rendez-vous dans une clinique, sous le sceau du secret le plus absolu. J'entrepris un bref voyage jusqu'à Manticore puis Olympia. Je me fis opérer et passai deux jours de contrôle et de convalescence. Les autorités A12S ne m'importunèrent pas.

J'avais convenu avec Simblo qu'il m'attende à l'abri dans les bâtiments de la fondation impériale. Il avait tenu parole. Il m'attendait. Mort. On venait de l'assassiner, une ou deux minutes avant mon arrivée, d'un coup de blaster. Je jetai un filet de stase sur lui, appelai des secours. Deux des personnes qui m'avaient accompagnées accoururent. L'un d'eux était médic. Il ne put toucher au corps à cause du champ de stase, mais me confirma qu'il n'y aurait rien à faire. Au vu de la blessure, il avait raison. Je repartis de suite. Je restai quelques jours à Manticore, où j'appris que l'on commençait à parler de cette humaine qui avait épousé un Smark, et qui en quelques mois avait commencé à semer la révolution dans une des ethnies les plus réactionnaires et agressives de Myrtil. On compatit à ma peine. Puis je rentrai dans l'Empire et repris mon service sur l'Impératrice Isabelle. L'enquête ne donna rien, si ce n'est que les meurtriers devaient être humains, au vu de l'arme. Mais je n'allai pas chercher si loin.

Je voulus bien mettre un détective légiste sur l'affaire, mais c'est à peu près à ce moment là que ma tante fut enlevée par des pirates. Je pris un crédit pour payer la rançon, et chaque remboursement me laissait sans le sou. Cela dura neuf ans, durant lesquels je travaillais comme une brute pour oublier.

J'avais un bel amour. On me l'a tué. C'est comme cela.

Ce n'est qu'il y a quelques semaines que des choses bizarres se produisirent. Tout d'abord, quinze jours avant l'épisode du Tarmac, Mandarina Della Notché me dit que le souvenir de Simblo était particulièrement présent dans ma mémoire. Puis je reçus cette demande de Madame, qui me dit que l'on avait toutes deux des dettes à payer sur des mondes de l'A12S. Et après que les Nads m'aient grillé la cervelle, je devins apparemment vulnérable, et éprouvai quelque chose qui me fit comprendre ce qu'Aristide et son comparse avaient pu connaître : être irrésistiblement attiré par un appel psychique hostile. Et bien... Je n'aurais pas voulu être à leur place, à ces deux-là ! "


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