2009-03-15, 03:50 PM
[Récit de mademoiselle Chalmak]
"Nous parlâmes, donc. Je lui racontai mon enfance, mon travail, l'Empire (qu'il ne connaissait d'ailleurs pas trop mal) et lui me raconta la jungle, les tribus, les dangers quotidiens et les émerveillements qui allaient avec. Et vous savez quoi ? Sa vie était plutôt intéressante. Mais les Maèllous : quels beaufs ! Sélection des mâles à la naissance, épreuves terrible imposées aux jeunes garçons... A l'adolescence il y avait un homme pour cinq femmes. D'où la polygamie endémique. J'appris plus tard que pour aggraver ceci les Smark avaient plus de filles que de garçons à la base (cela tourne à 1,09 pour 1 je crois). Bref, j'étais tombée sur le plus beau..." (elle chercha une expression polie, mais n'en trouva pas) ".. nid de connards de Myrtil.
Mais savez-vous que même les sociétés les plus encroutées, les plus coercitives, les plus liberticides génèrent parfois des esprits lumineux et libres ? Simblo était un de ces privilégiés. Très tôt dans sa jeunesse, il avait fait montre d'indépendance, d'intelligence et de certaines qualités qui font que nos sociétés sont vivables comme la tolérance, le respect du prochain, la curiosité. Il pensait d'ailleurs que son père avait tout fait pour qu'il ne passe pas le stade de l'enfance et trépasse rapidement. Mais il était fort. Alors dès qu'il était devenu un guerrier, on l'avait envoyé seul voler une relique poussiéreuse quelconque en pays Sbroll ; comptant bien qu'il y laisse sa peau. Au lieu de cela, il sympathisa avec eux, fit la connaissance de Smarks évolués, vit la technologie de près, la médecine, les écoles. Il rencontra des Galactiques de l'A12S, des marchands Malachites pacifistes, il alla même une fois jusqu'à Manticore, la cité technologique Smark. Quand il revint, les Sbroll lui donnèrent le bidule et il rentra chez lui sans autre souci. Il ne s'était pas absenté bien longtemps, mais était devenu un héros. Je vous raconte pas la gueule de Kaèsss, son père.
Je vous conterai bien par le menu les six mois que je passai avec lui dans la jungle. Ce furent les plus merveilleux de ma vie. Comment il m'apprit à survivre, à utiliser un arc, un klum, une lance, il me montra les plantes et les insectes que je pouvais manger, en tant qu'humaine." un coup d'oeil à monsieur Orkalys "Mais cela en lasserait certains.
Je me donnai à lui au bout d'une semaine. Ses fluides corporels auraient pu m'être fatals, ou vice versa ; on en avait rien à faire. On était deux orphelins, on se comprenait, on s'aimait. Pour me protéger, il m'épousa devant quelques amis et deux membres du Koma Batt dont son père, qui faillit s'étouffer de rage. Puis il m'emmena à la fondation, où je fis la connaissance des trois scientifiques qui y vivaient. On enregistra le mariage tribal sur un acte A12S en bonne et due forme, qui fut transmis à l'Empire. J'imagine la tronche de mon chef Marco et de mes camarades d'escadrille quand ils reçurent la copie. Ahahaha !" Elle rit franchement, ce qui signifiait que son corps cybernétique commençait à bien réagir. "C'est Simblo qui avait eu cette idée de génie. On pouvait maintenant difficilement m'inculper, même si je le méritais.
Nous nous baladâmes en pays Maèllou, rencontrant toutes les tribus avec lesquelles la sienne n'était pas en guerre. Et là, j'ai fichu ma merde... oh ! Excusez-moi." Elle mit deux doigts devant sa bouche. "Simblo le héros, et moi son épouse humaine qui lui conférait encore plus de prestige, avons parlé aux jeunes et aux femmes de pays où on pouvait grandir sans passer d'épreuves, où les femmes n'étaient pas fouettées pour des vétilles, où il n'y avait pas de maladie, où on ne partait pas guerroyer parce que deux membres du Kome Batt rivaux se disputaient un arbre à PQ et où on n'enterrait pas vivantes les femmes avec leur seigneur et maître mort en cette importante occasion...
Et vous savez quoi ? On commença à nous écouter :rock: "
Sémirande fit une pause.
"Nous parlâmes, donc. Je lui racontai mon enfance, mon travail, l'Empire (qu'il ne connaissait d'ailleurs pas trop mal) et lui me raconta la jungle, les tribus, les dangers quotidiens et les émerveillements qui allaient avec. Et vous savez quoi ? Sa vie était plutôt intéressante. Mais les Maèllous : quels beaufs ! Sélection des mâles à la naissance, épreuves terrible imposées aux jeunes garçons... A l'adolescence il y avait un homme pour cinq femmes. D'où la polygamie endémique. J'appris plus tard que pour aggraver ceci les Smark avaient plus de filles que de garçons à la base (cela tourne à 1,09 pour 1 je crois). Bref, j'étais tombée sur le plus beau..." (elle chercha une expression polie, mais n'en trouva pas) ".. nid de connards de Myrtil.
Mais savez-vous que même les sociétés les plus encroutées, les plus coercitives, les plus liberticides génèrent parfois des esprits lumineux et libres ? Simblo était un de ces privilégiés. Très tôt dans sa jeunesse, il avait fait montre d'indépendance, d'intelligence et de certaines qualités qui font que nos sociétés sont vivables comme la tolérance, le respect du prochain, la curiosité. Il pensait d'ailleurs que son père avait tout fait pour qu'il ne passe pas le stade de l'enfance et trépasse rapidement. Mais il était fort. Alors dès qu'il était devenu un guerrier, on l'avait envoyé seul voler une relique poussiéreuse quelconque en pays Sbroll ; comptant bien qu'il y laisse sa peau. Au lieu de cela, il sympathisa avec eux, fit la connaissance de Smarks évolués, vit la technologie de près, la médecine, les écoles. Il rencontra des Galactiques de l'A12S, des marchands Malachites pacifistes, il alla même une fois jusqu'à Manticore, la cité technologique Smark. Quand il revint, les Sbroll lui donnèrent le bidule et il rentra chez lui sans autre souci. Il ne s'était pas absenté bien longtemps, mais était devenu un héros. Je vous raconte pas la gueule de Kaèsss, son père.
Je vous conterai bien par le menu les six mois que je passai avec lui dans la jungle. Ce furent les plus merveilleux de ma vie. Comment il m'apprit à survivre, à utiliser un arc, un klum, une lance, il me montra les plantes et les insectes que je pouvais manger, en tant qu'humaine." un coup d'oeil à monsieur Orkalys "Mais cela en lasserait certains.
Je me donnai à lui au bout d'une semaine. Ses fluides corporels auraient pu m'être fatals, ou vice versa ; on en avait rien à faire. On était deux orphelins, on se comprenait, on s'aimait. Pour me protéger, il m'épousa devant quelques amis et deux membres du Koma Batt dont son père, qui faillit s'étouffer de rage. Puis il m'emmena à la fondation, où je fis la connaissance des trois scientifiques qui y vivaient. On enregistra le mariage tribal sur un acte A12S en bonne et due forme, qui fut transmis à l'Empire. J'imagine la tronche de mon chef Marco et de mes camarades d'escadrille quand ils reçurent la copie. Ahahaha !" Elle rit franchement, ce qui signifiait que son corps cybernétique commençait à bien réagir. "C'est Simblo qui avait eu cette idée de génie. On pouvait maintenant difficilement m'inculper, même si je le méritais.
Nous nous baladâmes en pays Maèllou, rencontrant toutes les tribus avec lesquelles la sienne n'était pas en guerre. Et là, j'ai fichu ma merde... oh ! Excusez-moi." Elle mit deux doigts devant sa bouche. "Simblo le héros, et moi son épouse humaine qui lui conférait encore plus de prestige, avons parlé aux jeunes et aux femmes de pays où on pouvait grandir sans passer d'épreuves, où les femmes n'étaient pas fouettées pour des vétilles, où il n'y avait pas de maladie, où on ne partait pas guerroyer parce que deux membres du Kome Batt rivaux se disputaient un arbre à PQ et où on n'enterrait pas vivantes les femmes avec leur seigneur et maître mort en cette importante occasion...
Et vous savez quoi ? On commença à nous écouter :rock: "
Sémirande fit une pause.