2016-12-11, 09:57 AM
Spoutkin observait le pilote en pleine manoeuvre pour contrer "la défaillance technique".
Excellent ! se dit-il.
Il faudrait qu'ils discutent ensemble de cette plongée de 3/4 qu'il venait d'effectuer si parfaitement.
Très difficile à réaliser sans portance à gauche.
Et ce braquage de Gans... incroyable d'à propos dans cette configuration.
Lorsque l'appareil se transforma en tondeuse militaire, prenant la canopée pour un crâne de soldat, le pilote du Songe mit fin à son analyse du vol.
Ca secouait terriblement et sa dernière heure approchait à grand pas. Il se mit à suer à grosses gouttes.
Sa vie ne défila cependant pas devant ses yeux. Il se mit à penser aux nombreuses heures de vols, et aux aventures qu'il avait vécu avec ces gens issus d'horizons si différents :
- Oslar, cet homme d'une sensibilité si extrême que jamais il ne sut s'adapter à la vie au sein de l'équipage.
- Dom, sans qui le groupe serait déjà entamé de moitié sans ses produits miracles et ses compétences médicales hors-pair.
- Bruhuk, ce mécano génial qui lui avait démontré qu'on pouvait avoir des bras plus courts que les siens et atteindre quand même la jauge nucléo-magnétique d'un varlet.
- Jim, ce combattant implacable, brut de décoffrage et pourtant si sensible à la survie de tous.
- Brise, ce drôle de... cet étrange... ce bizarre... curieux cerveau... sur pattes... hacker... poète.
- Théo, fleuriste magistral, ami, confident et bras droit fidèle du capitaine.
- et Zelda, magnifique femme, droite et inflexible. Si intelligente et fraiche.
- et ce MdJ qui.... (ah ben non pas lui)
Tout ce petit monde lui manquerait sans aucun doute dans les cathédrales infinies du Triche-Lumière où il espère bien que son corps soit envoyé après l'arrêt de ses fonctions organiques, laissant à son esprit le loisir d'explorer cet espace hors du temps pour l'éternité. Peut-être aurait-il la chance de croiser un Gris, toujours à la recherche de monde vierge, ou l'esprit de Rosalia Goutte-de-Pluie, celle qui inventa la propulsion Varlet.
Puis ce fut le choc, dur, qui lui fit perdre la vie.
C'est ce qu'il cru en tout cas.
- "Wouhouuu, je suis toujours en vie !"
Le paysage était inversé et rouge.
Après analyse de la situation, il se rendit compte qu'il avait la tête en bas et que c'était sans doute parce qu'il saignait du nez et que le liquide vital lui coulait dans les yeux, que tout était rouge.
Il se détacha et tomba lourdement sur le toit de l'appareil désormais plancher, ou l'attendait déjà le reste des passagers.
Il eut un pincement au coeur en découvrant son homologue transpercé de part en part d'une branche énorme.
Ils n'auraient jamais cette conversation enrichissante autour d'un shdreps menthe sur leur souvenir de guilde et leurs histoires de navigation.
Puis l'environnement l'interpella :
- "Ah noooon, se plaint-il, on va encore marcher dans la boue !"
[hrp]Désolé pour ce long silence, j'ai eu un mois et demi très prenant.
Je reste accroché cependant - et le forum se remet à envoyer des notifications - cool [/hrp]
Excellent ! se dit-il.
Il faudrait qu'ils discutent ensemble de cette plongée de 3/4 qu'il venait d'effectuer si parfaitement.
Très difficile à réaliser sans portance à gauche.
Et ce braquage de Gans... incroyable d'à propos dans cette configuration.
Lorsque l'appareil se transforma en tondeuse militaire, prenant la canopée pour un crâne de soldat, le pilote du Songe mit fin à son analyse du vol.
Ca secouait terriblement et sa dernière heure approchait à grand pas. Il se mit à suer à grosses gouttes.
Sa vie ne défila cependant pas devant ses yeux. Il se mit à penser aux nombreuses heures de vols, et aux aventures qu'il avait vécu avec ces gens issus d'horizons si différents :
- Oslar, cet homme d'une sensibilité si extrême que jamais il ne sut s'adapter à la vie au sein de l'équipage.
- Dom, sans qui le groupe serait déjà entamé de moitié sans ses produits miracles et ses compétences médicales hors-pair.
- Bruhuk, ce mécano génial qui lui avait démontré qu'on pouvait avoir des bras plus courts que les siens et atteindre quand même la jauge nucléo-magnétique d'un varlet.
- Jim, ce combattant implacable, brut de décoffrage et pourtant si sensible à la survie de tous.
- Brise, ce drôle de... cet étrange... ce bizarre... curieux cerveau... sur pattes... hacker... poète.
- Théo, fleuriste magistral, ami, confident et bras droit fidèle du capitaine.
- et Zelda, magnifique femme, droite et inflexible. Si intelligente et fraiche.
- et ce MdJ qui.... (ah ben non pas lui)
Tout ce petit monde lui manquerait sans aucun doute dans les cathédrales infinies du Triche-Lumière où il espère bien que son corps soit envoyé après l'arrêt de ses fonctions organiques, laissant à son esprit le loisir d'explorer cet espace hors du temps pour l'éternité. Peut-être aurait-il la chance de croiser un Gris, toujours à la recherche de monde vierge, ou l'esprit de Rosalia Goutte-de-Pluie, celle qui inventa la propulsion Varlet.
Puis ce fut le choc, dur, qui lui fit perdre la vie.
C'est ce qu'il cru en tout cas.
Zelda Zonk Wrote:Tout le monde va bien?Ces mots lui firent ouvrir les yeux et c'est avec une surprise non feinte, qu'il s'écria en reprenant connaissance :
- "Wouhouuu, je suis toujours en vie !"
Le paysage était inversé et rouge.
Après analyse de la situation, il se rendit compte qu'il avait la tête en bas et que c'était sans doute parce qu'il saignait du nez et que le liquide vital lui coulait dans les yeux, que tout était rouge.
Il se détacha et tomba lourdement sur le toit de l'appareil désormais plancher, ou l'attendait déjà le reste des passagers.
Il eut un pincement au coeur en découvrant son homologue transpercé de part en part d'une branche énorme.
Ils n'auraient jamais cette conversation enrichissante autour d'un shdreps menthe sur leur souvenir de guilde et leurs histoires de navigation.
Puis l'environnement l'interpella :
- "Ah noooon, se plaint-il, on va encore marcher dans la boue !"
[hrp]Désolé pour ce long silence, j'ai eu un mois et demi très prenant.
Je reste accroché cependant - et le forum se remet à envoyer des notifications - cool [/hrp]
La cathédrale sentait le chocolat