2016-12-09, 10:43 PM
[hrp]Vraiment navré de ma réponse tardive mais ma semaine a été un peu difficile.
@Brise, Théo a fait le jet.[/hrp]
L'engin basculait entre ciel et terre, transformant la vision de ses passagers en un kaléidoscope de cimes d'arbres, de ciel obscure, de visages grimaçant de leurs compagnons.
Brise parvint à se glisser en direction du panneau de commande alors que chacun cherchait à se boucler dans son siège le mieux possible.
Zelda vit que le colonel allumait sa propre combinaison énergétique alors qu'elle faisait de même : elle sentit son épiderme brièvement parcourue par un frisson alors que la pseudo-peau énergétique la recouvrait.
Le pilote se battait avec les commandes alors qu'ils chutaient comme une pierre, ses commandes étaient éteintes, mortes et les systèmes auxiliaires ne semblaient pas prendre le relais.
Brise au milieu du chaos, guère dérangé pour l'instant dans sa bulle emplie de gaz liquide par les soubresauts de l'engin tentait de prendre le pouls de l'électronique du bord; et le diagnostique du docteur n'était pas bon. La plupart des systèmes avaient tout bonnement grillés, néanmoins il finit par sentir une étincelle de vie au cœur de la machine et passa à l'action.
Soudain les ailes se déplièrent de nouveau avec un claquement assourdissant, rendant un peu de portance au pilote qui tenta d'incurver leur chute, s'agrippant aux commandes.
Il faillit réussir, mais dans ce cas, faillir c'était échouer.
L'engin se redressa, mais s'inclina sur le coté alors qu'il frôlait la cime des arbres. Son aile droite s'accrocha aux branches, arrachant les fragiles rémiges de matériaux composite, faisant basculer la cellule. Elle rebondit une fois, deux fois sur la canopée avant de plonger dans la sylve avec la violence d'un boulet de canon, arrachant sur son passage lianes, branches, coupant en deux des troncs.
Puis ce fut le sol, ou l'engin volant qui avait perdu de sa superbe s'écrasa , glissa dans une gerbe de boue avant de s'immobiliser contre un tronc massif.
...
... ...
... ... ...
A l'intérieur de l'engin un relatif silence régnait alors que les feuilles mortes, la poussière retombait et une matière étrange et marronnasse dégoulinait. Zelda bougea une main. Avec le mouvement naquit la douleur. Mais la douleur avait ça de sympa : ça signifiait que l'on était encore vivant. Elle ouvrit un œil, l'autre, tentant de faire le point à travers ses cheveux qui pendaient au dessus de sa tête.
Elle était la tête en bas, accrochée par le harnais qui l'empêchait de se tomber. La vache, elle avait dut se casser un truc au niveau de la main gauche ... ca faisait un mal de chien. Autour d'elle elle entendit les uns et les autres qui commençaient eux aussi à bouger.
Si l'engin n'était pas aux normes NT6+, les harnais quant à eux avaient bien fonctionnés ainsi que la mousse à déploiement instantanée qui était déjà en train de se liquéfier dans l'habitacle.
Ca, la dernière manœuvre du pilote rendue possible par l'intervention de Brise, leur avait sauvé la vie. Enfin, presque à tous. Le pilote lui n'avait pas eu cette chance : une branche de dix centimètre de diamètre l'avait proprement cloué sur son siège, lui traversant la poitrine et le cou.
Mais tous les autres étaient vivant, même si c'était au prix de bosses, de bleus, de blessures légères. Brise quand a lui était toujours solidement accroché par ses chenilles magnétique au sol, devenu le plafond. Pas trop de bobos sur sa bulle, mais il avait perdu son projecteur holographique.
[hrp]A vous ... Chacun a de petites blessures, mais rien de très grave à ce stade. Même le doigt de la main gauche de Zelda est juste foulé.[/hrp]
@Brise, Théo a fait le jet.[/hrp]
L'engin basculait entre ciel et terre, transformant la vision de ses passagers en un kaléidoscope de cimes d'arbres, de ciel obscure, de visages grimaçant de leurs compagnons.
Brise parvint à se glisser en direction du panneau de commande alors que chacun cherchait à se boucler dans son siège le mieux possible.
Zelda vit que le colonel allumait sa propre combinaison énergétique alors qu'elle faisait de même : elle sentit son épiderme brièvement parcourue par un frisson alors que la pseudo-peau énergétique la recouvrait.
Le pilote se battait avec les commandes alors qu'ils chutaient comme une pierre, ses commandes étaient éteintes, mortes et les systèmes auxiliaires ne semblaient pas prendre le relais.
Brise au milieu du chaos, guère dérangé pour l'instant dans sa bulle emplie de gaz liquide par les soubresauts de l'engin tentait de prendre le pouls de l'électronique du bord; et le diagnostique du docteur n'était pas bon. La plupart des systèmes avaient tout bonnement grillés, néanmoins il finit par sentir une étincelle de vie au cœur de la machine et passa à l'action.
Soudain les ailes se déplièrent de nouveau avec un claquement assourdissant, rendant un peu de portance au pilote qui tenta d'incurver leur chute, s'agrippant aux commandes.
Il faillit réussir, mais dans ce cas, faillir c'était échouer.
L'engin se redressa, mais s'inclina sur le coté alors qu'il frôlait la cime des arbres. Son aile droite s'accrocha aux branches, arrachant les fragiles rémiges de matériaux composite, faisant basculer la cellule. Elle rebondit une fois, deux fois sur la canopée avant de plonger dans la sylve avec la violence d'un boulet de canon, arrachant sur son passage lianes, branches, coupant en deux des troncs.
Puis ce fut le sol, ou l'engin volant qui avait perdu de sa superbe s'écrasa , glissa dans une gerbe de boue avant de s'immobiliser contre un tronc massif.
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A l'intérieur de l'engin un relatif silence régnait alors que les feuilles mortes, la poussière retombait et une matière étrange et marronnasse dégoulinait. Zelda bougea une main. Avec le mouvement naquit la douleur. Mais la douleur avait ça de sympa : ça signifiait que l'on était encore vivant. Elle ouvrit un œil, l'autre, tentant de faire le point à travers ses cheveux qui pendaient au dessus de sa tête.
Elle était la tête en bas, accrochée par le harnais qui l'empêchait de se tomber. La vache, elle avait dut se casser un truc au niveau de la main gauche ... ca faisait un mal de chien. Autour d'elle elle entendit les uns et les autres qui commençaient eux aussi à bouger.
Si l'engin n'était pas aux normes NT6+, les harnais quant à eux avaient bien fonctionnés ainsi que la mousse à déploiement instantanée qui était déjà en train de se liquéfier dans l'habitacle.
Ca, la dernière manœuvre du pilote rendue possible par l'intervention de Brise, leur avait sauvé la vie. Enfin, presque à tous. Le pilote lui n'avait pas eu cette chance : une branche de dix centimètre de diamètre l'avait proprement cloué sur son siège, lui traversant la poitrine et le cou.
Mais tous les autres étaient vivant, même si c'était au prix de bosses, de bleus, de blessures légères. Brise quand a lui était toujours solidement accroché par ses chenilles magnétique au sol, devenu le plafond. Pas trop de bobos sur sa bulle, mais il avait perdu son projecteur holographique.
[hrp]A vous ... Chacun a de petites blessures, mais rien de très grave à ce stade. Même le doigt de la main gauche de Zelda est juste foulé.[/hrp]