2016-10-23, 08:35 PM
Spoutkin Wrote:Avant de se détourner de l'animal, Spoutkin pris quelques secondes pour observer le corps de l'animal à la recherche de quelque chose d'anormal, ce qui était difficile avec ce pelage épais. Un renflement sous cutané trahissant une puce, un matériel électronique ou mécanique prouvant une manoeuvre extérieur.
Il n'y avait pas de trace apparente, pas de puce sous cutanée visible ni de matériel électronique ... alors qu'il l'observait le tigre rendit son dernier souffle.
Spoutkin Wrote:Apercevant les 5 soldats en faction autour de la cabane, il s'éleva loin devant eux à l'abri des arbres, pour passer au dessus par la canopée. Une fois au dessus de l'appareil "à plat ventre", il se laissa descendre doucement par le haut, entre les ailes, ne laissant pénétrer que l'avant de son visage dans l'habitacle occupé par son homologue pilote, espérant ainsi lire sur les écrans un quelconque message les concernant (eh oui, je suis sourd et muet dans cet état).
L'essentiel des informations tactiques semblaient relayées sur le synthéviseur qui flottait devant l'œil du pilote. Néanmoins les consoles holographiques de ornithoptère donnaient des informations précieuses : il y avait deux autres sections qui se déplaçaient dans les bois en train de ratisser le sentier en amont et en aval de la rivière.
[hrp]Excuse moi de répondre aussi tardivement, mais j'ai l'impression que tu as édité ton message initial ? Je me trompe ? Je n'avais pas lu ça initialement ... Si c'est le cas merci de me signaler que tu édites, que je puisse rien rater ;-)[/hrp]
Ils avaient embarqué dans l'ornithoptère, le médic maintenait madame Diaz sous surveillance et Spoutkin avait fini par réintégrer son corps.
Ils voyageaient avec un sac mortuaire réfrigéré : la patrouille de la forêt avait trouvé le cadavre du tigre et l'avait ramené à leur engin. Un des soldats qui l'avait chargé avait ricané J'en connais qui vont avoir des soucis avec les paysagistes impériaux, avant que d'un regard le colonel le fasse taire.
Le vol ne dura pas longtemps : après avoir survolé la foret, un paysage de lagon tropical, une ile volcanique, ils cerclèrent autour de cette dernière pour entrer dans sa cheminée d'où s'échappait des fumerolles. Avec effroi ils plongèrent vers le lac de lave qui en occupait le fond.
Peur de courte durée : ce n'était qu'un hologramme qui dissimulait une piste circulaire de métal Kr'l d'une centaine de mètre de diamètre dans laquelle s'ouvrait des silos blindés. Avec douceur le pilote amena son appareil dans un de ceux-ci et coupa le contact.
Une autre équipe les amena en direction de l'hôpital où ils furent regroupés dans une chambre collective aveugle, comportant une demi-douzaine de lit médical NT6. Une médecin militaire, blonde, au visage anguleux, en blouse blanche et portant le grade de capitaine les examina de nouveau , adapta les traitements et sans un mot ressortie : madame Diaz semblait sortir de sa torpeur médicamenteuse et la douleur de Zelda était un lointain souvenir.
Par contre lorsqu'elle sortie, ils purent remarquer qu'il y avait deux sentinelles devant la porte et que celle-ci se referma avec un sifflement pneumatique qui ne dissimula pas le bourdonnement du verrouillage magnétique : ils étaient enfermés.
le lieu n'était cependant pas aussi inconfortable que ça : il y avait une installation sanitaire avec une douche sonique, un placard équipé d'un aspimec spécialisé pour les vêtements et un auto-cook au programme complet qui ne semblait pas comporter de restriction ... Par contre la console com indiqua qu'elle n'était pas connecté.
Bref, ils étaient en cellule, mais pas au pain sec et à l'eau.