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la lune intérieure - 20 Laplace 1505 TUP
#86
[hrp]Pas de soucis pour la description de Dom ... Bien au contraire je suis preneur.[/hrp]

Effectivement Dom avait soigné des blessures bien plus terribles.

Tout en soignant Zelda il essaye de bloquer les souvenirs qui lui revenaient par vagues, en flash, déferlant sur l'instant présent. Comment s'appelait ce jeune soldat déjà ? Anzo quelque-chose ... Anzo Pidgeon. Un jeune soldat qui avait participé à la désastreuse campagne d'Aztlan. Les indigènes avait attendu les soldats de la division intervention dans les ruines mangées par la jungle de leur planète d'origine. Les autochtones n'espéraient pas gagner, mais faire de leur résistance un exemple ... et ils avaient réussi en partie. Aussitôt les soldats débarqués ils avaient été pris dans les attracteurs étranges, artéfacts technologiques modifiant la perception du temps et du lieu, avaient soufferts de graves dommages neurologiques ou étaient tombés dans des embuscades et des pièges individuels. Anzo Pidgeon, un jeune gars de 26 ans, avait eut une jambe sectionnée nette par un monofilin sur enrouleur. Quant à l'autre jambe transformée par un champ mutagénètique aléatoire en une horreur chitineuse, il avait bien fallut se résoudre à l'amputer.

Dom secoua la tête, tentant de chasser ces images parasite. Ici et maintenant. Il était ici et maintenant. Les plaies étaient profondes, mais il ne semblait pas y avoir d'artère touchée. Il fit le necessaire et transporta, poussa, aida la commandante à franchir d'un sprint trébuchant la distance qui les séparait du pavillon abandonné.

Théo, Zelda, dame Diaz et lui franchirent la porte vermoulue, suivis de prés par Jimmy qui portait en travers de ses épaules Spoutkin et par un Brise dont les chenillettes dérapèrent sur le parquet moussu et glissant.

Ils relevèrent la porte qu'ils plaquèrent sur son cadre et tentèrent de caler avec les débris de l'ameublement. Le silence tout relatif de la jungle semblait être revenu dehors. A travers le sifflement de leur souffle court et tendirent l'oreille, tentant de se rassurer.

le corps spectral de Spoutkin dérivait dans la forêt, à la recherche du félin ou de son commanditaire. Du second nulle trace, mais il finit par retrouver le premier.
Le tigre s'était couché au pied d'un grand arbre. il léchait son flanc, là ou la lance s'était enfoncée. Le sang coulait, tachant son pelage et créant un flot qui se perdait dans les feuilles mortes avant d'être bu par la l'humus. Il continua pendant quelques minutes avant de tenter de se relever. Il fit quelques pas avant de s'assoir, de se coucher sur le flanc et de fermer les yeux. Ses flancs se soulevaient avec difficulté au rythme de sa respiration haletante.

Les minutes passaient dans la cabane ... ils avaient fouillé le lieu que le temps et l'humidité avait presque rendu à la nature. Il n'y avait pas grand chose pour servir d'arme improvisée. Jimmy finit par utiliser les quatre montants en cuivre d'un antique lit à balaquin pour inventer une sorte de lance qu'il distribua à ceux qui le souhaitaient.

Il avait confié sa lance à Brise pour qu'il en affute la pointe quand un bruit étrange attira leur attention à tous. Un vrombissement continu à base fréquence, évoquant un essaim de frelons géants. Le bruit enfla jusqu'à devenir assourdissant. La frondaison des arbres était agitée par un vent violent et à travers les bardeaux de bois disjoints du toit de leur abris ils devinèrent un engin volant, un ornithoptère frappé des armes des sorpionautes qui faisait du sur place au dessus de leur position.

Dans un ensemble parfait huit soldats en demi-armures énergétique se laissèrent tomber, ralentis par leur monofilin sur enrouleur magnétique. ils se déployèrent au sol en un ballet bien réglé, prenant position à l'orée de la clairière surveillant la jungle pour cinq d'entre eux et pour deux autres la cabane où ils étaient réfugiés. Le dernier, un officier à la peau d'ébène et aux yeux verts, au crane rasé marqué des symboles du conditionnement impérial ,se tenait aux milieu de ses hommes, un genoux en terre et un fusil à plasma à l'épaule.

Il hurla pour couvrir les battements d'aile de sa navette de transport qui s'éloignait maintenant en cerclant au dessus de leur position : Colonel M'Yrd Din, sécurité du palais. Je vous demande de sortir sans arme. Nous sommes là pour assurer votre sécurité. La surveillance des jardins nous a signalé un grave incident ici. Sortez !
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