2016-08-30, 06:18 PM
[hrp]texte légèrement modifié depuis dernière publication[/hrp]
Zelda se retrouva sur la scène, au centre d’un entrelacs damasquiné d’or et serti de jaspe coruscant, taillés dans une pierre de carras. Zelda tentait de faire bonne figure face à la noble coterie qui la dévisageait. Elle pivota sur elle-même et fit la révérence, allongeant la jambe droite, le dos droit, incliné à 90°. Son bras gauche fouetta l'air avec grâce... Le silence se fit.
Zelda n’était totalement pas à son aise, mais n’avait-elle pas déclarée il y a peu…
Elle allait donc abattre ses premières cartes… Plus tôt que prévu, certes !...
Elle ferma les paupières et respira lentement… Le passé resurgit, inondant sa mémoire… Elle avait 13 ans... C’était un quart de veille, sur la passerelle du Dalla Noir… Elle avait patiemment relevé toutes les anomalies psychoperceptives aux abords d’IPX-360… Le navire pirate était à la dérive passive, guettant sa proie… La première pilote, Kappa, était à son poste depuis plus de 18 heures d’affilés… Sa voix douce s’éleva à l’unisson de celle de la jeune femme…
Je viens de cette âme
qui est l'origine de toutes les âmes
Je suis de ce Navire
qui est celui de ceux qui sont sans Havre
Mon chemin de n’à pas de fin.
Va, cours les étoiles !
Va, perds tout ce que tu as !
Car c'est cela qui est tout.
La vérité est un miroir brisé.
Chacun en ramasse un éclat,
et dit à mal, que toute la vérité s'y trouve.
Naute Gris, garde le cap…
Ecoute, du Songe d’Aran, la dolente Chante-cloche*
De son défunt Seigneur elle relate les peines.
Depuis que de son âme on déroba la peine,
je tire les sanglots et des rois et des reines !
La voix de Kappa se tut et la jeune femme ouvrit les yeux. Elle regarda fixement Lady Diaz.
* Zelda a modifié le poème de Kappa... Le texte original étant : Ecoute, de bord à bord, la dolente complainte.
Pour situer Kappa dans la vie de Zelda, elle fut la première naviborg à déceler le potentiel de Zelda et à commencer sa formation à bord du Dalla Noir, le sinistre navire pirate du capitaine Koutine
Zelda se retrouva sur la scène, au centre d’un entrelacs damasquiné d’or et serti de jaspe coruscant, taillés dans une pierre de carras. Zelda tentait de faire bonne figure face à la noble coterie qui la dévisageait. Elle pivota sur elle-même et fit la révérence, allongeant la jambe droite, le dos droit, incliné à 90°. Son bras gauche fouetta l'air avec grâce... Le silence se fit.
Zelda n’était totalement pas à son aise, mais n’avait-elle pas déclarée il y a peu…
Quote:il nous faut découvrir le dessous des cartes pour jouer au poker menteur...
Elle allait donc abattre ses premières cartes… Plus tôt que prévu, certes !...
Elle ferma les paupières et respira lentement… Le passé resurgit, inondant sa mémoire… Elle avait 13 ans... C’était un quart de veille, sur la passerelle du Dalla Noir… Elle avait patiemment relevé toutes les anomalies psychoperceptives aux abords d’IPX-360… Le navire pirate était à la dérive passive, guettant sa proie… La première pilote, Kappa, était à son poste depuis plus de 18 heures d’affilés… Sa voix douce s’éleva à l’unisson de celle de la jeune femme…
Je viens de cette âme
qui est l'origine de toutes les âmes
Je suis de ce Navire
qui est celui de ceux qui sont sans Havre
Mon chemin de n’à pas de fin.
Va, cours les étoiles !
Va, perds tout ce que tu as !
Car c'est cela qui est tout.
La vérité est un miroir brisé.
Chacun en ramasse un éclat,
et dit à mal, que toute la vérité s'y trouve.
Naute Gris, garde le cap…
Ecoute, du Songe d’Aran, la dolente Chante-cloche*
De son défunt Seigneur elle relate les peines.
Depuis que de son âme on déroba la peine,
je tire les sanglots et des rois et des reines !
La voix de Kappa se tut et la jeune femme ouvrit les yeux. Elle regarda fixement Lady Diaz.
* Zelda a modifié le poème de Kappa... Le texte original étant : Ecoute, de bord à bord, la dolente complainte.
Pour situer Kappa dans la vie de Zelda, elle fut la première naviborg à déceler le potentiel de Zelda et à commencer sa formation à bord du Dalla Noir, le sinistre navire pirate du capitaine Koutine
"Va où tu veux, meurs où tu peux..."