2016-08-13, 11:14 PM
L’impératrice observa Dom les yeux mi-clos. Si elle était bien la Shalia originale elle devait avoir l’habitude de flatteries et des roucoulements spécieux des courtisans depuis des centaines d’années.
Mais elle ne releva pas.
Elle se retourna en direction de Zelda. Ce que je désire ? Chasser l’usurpateur d’un trône qui me revient de droit. Restaurer l’Empire et détruire cette farce qui se prétend un gouvernement.
Nous avons patienté pendant des siècles, nous avons attendu et j’ai de loin en loin reçu des nouvelles de l’extérieur. J’ai vu avec dégout les traditions millénaires qui avaient fait de l’Empire un creuset forgeant des âmes inflexibles, disparaitre ou se pervertir.
Votre Empire est un fruit pourri, gangréné par la permissivité, par la pseudo-démocratie, par les intérêts de l’individu au détriment de celui de l’Etat.
Et il est aujourd’hui mure pour tomber de l’arbre. Pour peu que nous lui donnions un petit coup de pouce.
Elle but une gorgée de vin.
Et ne me prenez pas pour une folle, mon exil n’a pas altéré mon esprit. Mais nous avions besoin de temps. De temps pour créer une armée comme il n’y en a jamais eu dans notre histoire. Et le temps est venu de la lâcher au cœur de la galaxie.
Prima sera notre premier objectif et je suis certaine que je ne manquerais pas de rallier à mes vues politiques certains des mondes les plus traditionnalistes qui voient d’un mauvais œil la perte par les grandes maisons de leur pouvoir héréditaire.
Mais pour cela j’ai besoin d’émissaires, de personnes pour collecter quelques informations et prendre quelques contacts.
Si vous acceptez cette mission, si vous réussissez, vous aurez une place dans le nouvel ordre qui se bâtira sur les ruines de l’ancien. Si vous me servez bien, avec zèle, vous pourrez construire votre propre maison et avoir planètes et mondes en récompense.
Elle reposa verre maintenant vide.
Mais en attendant vous devez être épuisé. Demain nous nous reverrons. Vous pourrez échanger, réfléchir.
Vous êtes mes invités et vous pourrez déambuler comme vous le désirez sur cette lune, afin que vous puissiez vous rendre compte de ma magnificence.
Je sais qu’il y a un navire quelque part dans la coque extérieure et des membres de votre équipage qui sont encore à son bord. Je vous invite à les contacter et à faire venir votre navire ici : nous en profiterons pour l’entretenir et en faire le plein d’anti-matière.
D’un léger mouvement de main elle signifia que l’entretien était terminé. Aussitôt les scorpionautes qui étaient resté en retrait se rapprochèrent et d’un mouvement de main leur indiquèrent le chemin à suivre.
Alors que la luminosité diminuait en un crépuscule artificiel, ils les conduisirent à travers les jardins vers un petit palais de granit rose, au toit de bronze doré tout en colonnades et en bassins d’ornement dont les fontaines antigravs dessinaient des motifs floraux changeant.
Leur résidence était brillamment éclairée par des fausses torchères à sustentation magnétique, l’éclat des flammes faisant danser les sculptures et les bas reliefs stylisés.
On les installa dans une aile ou leur logement individuel, constitué d’une suite avec bureau, bains, salon et chambre s’ouvrait sur le jardin de plein pied et vers l’intérieur sur un patio central avec une petite fontaine.
Tout était décoré avec soin et luxe. Si l’on pouvait croire que tout était antique, la visite de la salle de bain, du bureau, leur permis de découvrir qu’était dissimulé avec soin douches à particule, prises énergétique, terminaux de communication, régulateur d’environnement, synthétiseur d’aliment. Rien à envier à un confort NT6 un peu suranné.
Leur garde leur présenta les serviteurs attachés à leur service : une dizaine de personnes, hommes et femme se tenaient à leur disposition. Vêtus simplement de la tunique qui semblait l’apanage des classes inférieures, ils se tenaient à genoux et s’inclinèrent à leur arrivée avant de se redresser et de les guider vers les leurs chambres respectives. Ils leur firent faire le tour des pièces et leur annoncèrent qu’on leur fournirait dans l’heure des vêtements plus adaptés à leur condition et à l’étiquette de la cour que les peaux de bête dont ils étaient habillés.
Enfin ils se retirèrent, indiquant qu’il leur suffirait de faire un appel sur le circuit com interne pour que l’un ou l’autre se présente à leur service.
Dehors, au pied d’un étang ornemental alors que la nuit tombait des grenouilles commencèrent à croasser … en harmonie, dans un étrange concert, accompagné à chaque gonflement de leur jabot par une lueur bioluminescente pastel.
L’ensemble était quasi hypnotique, un spectacle vivant d’ingénierie génétique qui aurait été interdit dans le reste de l’Empire.
Mais elle ne releva pas.
Elle se retourna en direction de Zelda. Ce que je désire ? Chasser l’usurpateur d’un trône qui me revient de droit. Restaurer l’Empire et détruire cette farce qui se prétend un gouvernement.
Nous avons patienté pendant des siècles, nous avons attendu et j’ai de loin en loin reçu des nouvelles de l’extérieur. J’ai vu avec dégout les traditions millénaires qui avaient fait de l’Empire un creuset forgeant des âmes inflexibles, disparaitre ou se pervertir.
Votre Empire est un fruit pourri, gangréné par la permissivité, par la pseudo-démocratie, par les intérêts de l’individu au détriment de celui de l’Etat.
Et il est aujourd’hui mure pour tomber de l’arbre. Pour peu que nous lui donnions un petit coup de pouce.
Elle but une gorgée de vin.
Et ne me prenez pas pour une folle, mon exil n’a pas altéré mon esprit. Mais nous avions besoin de temps. De temps pour créer une armée comme il n’y en a jamais eu dans notre histoire. Et le temps est venu de la lâcher au cœur de la galaxie.
Prima sera notre premier objectif et je suis certaine que je ne manquerais pas de rallier à mes vues politiques certains des mondes les plus traditionnalistes qui voient d’un mauvais œil la perte par les grandes maisons de leur pouvoir héréditaire.
Mais pour cela j’ai besoin d’émissaires, de personnes pour collecter quelques informations et prendre quelques contacts.
Si vous acceptez cette mission, si vous réussissez, vous aurez une place dans le nouvel ordre qui se bâtira sur les ruines de l’ancien. Si vous me servez bien, avec zèle, vous pourrez construire votre propre maison et avoir planètes et mondes en récompense.
Elle reposa verre maintenant vide.
Mais en attendant vous devez être épuisé. Demain nous nous reverrons. Vous pourrez échanger, réfléchir.
Vous êtes mes invités et vous pourrez déambuler comme vous le désirez sur cette lune, afin que vous puissiez vous rendre compte de ma magnificence.
Je sais qu’il y a un navire quelque part dans la coque extérieure et des membres de votre équipage qui sont encore à son bord. Je vous invite à les contacter et à faire venir votre navire ici : nous en profiterons pour l’entretenir et en faire le plein d’anti-matière.
D’un léger mouvement de main elle signifia que l’entretien était terminé. Aussitôt les scorpionautes qui étaient resté en retrait se rapprochèrent et d’un mouvement de main leur indiquèrent le chemin à suivre.
Alors que la luminosité diminuait en un crépuscule artificiel, ils les conduisirent à travers les jardins vers un petit palais de granit rose, au toit de bronze doré tout en colonnades et en bassins d’ornement dont les fontaines antigravs dessinaient des motifs floraux changeant.
Leur résidence était brillamment éclairée par des fausses torchères à sustentation magnétique, l’éclat des flammes faisant danser les sculptures et les bas reliefs stylisés.
On les installa dans une aile ou leur logement individuel, constitué d’une suite avec bureau, bains, salon et chambre s’ouvrait sur le jardin de plein pied et vers l’intérieur sur un patio central avec une petite fontaine.
Tout était décoré avec soin et luxe. Si l’on pouvait croire que tout était antique, la visite de la salle de bain, du bureau, leur permis de découvrir qu’était dissimulé avec soin douches à particule, prises énergétique, terminaux de communication, régulateur d’environnement, synthétiseur d’aliment. Rien à envier à un confort NT6 un peu suranné.
Leur garde leur présenta les serviteurs attachés à leur service : une dizaine de personnes, hommes et femme se tenaient à leur disposition. Vêtus simplement de la tunique qui semblait l’apanage des classes inférieures, ils se tenaient à genoux et s’inclinèrent à leur arrivée avant de se redresser et de les guider vers les leurs chambres respectives. Ils leur firent faire le tour des pièces et leur annoncèrent qu’on leur fournirait dans l’heure des vêtements plus adaptés à leur condition et à l’étiquette de la cour que les peaux de bête dont ils étaient habillés.
Enfin ils se retirèrent, indiquant qu’il leur suffirait de faire un appel sur le circuit com interne pour que l’un ou l’autre se présente à leur service.
Dehors, au pied d’un étang ornemental alors que la nuit tombait des grenouilles commencèrent à croasser … en harmonie, dans un étrange concert, accompagné à chaque gonflement de leur jabot par une lueur bioluminescente pastel.
L’ensemble était quasi hypnotique, un spectacle vivant d’ingénierie génétique qui aurait été interdit dans le reste de l’Empire.