2016-07-07, 09:46 PM
Chacun était blotti, qui dans son creux de neige, qui dans trou, qui derrière son rocher, bien à l’abri de la tempête qui s’annonçait.
Tempête symbolique, mais aussi littérale : le temps variait doucement, le vent se levait, se mêlant de bourrasque de neige alors que des nuages envahissaient le ciel jusque là dégagé, faisant disparaitre à leur regard la lune intérieure … Sur ses scopes Brise vit que la pression atmosphérique chutait semblant annoncer un blizzard des familles. Etrange que cette variation météo soudaine.
Nonono, bousculé, avait perdu ses proies, qui au couvert d’un passage d’un bosquet d’arbres, à la faveur d’un rideau de neige, avaient disparus de ses capteurs.
Brise estima la position future compte tenu de la vitesse de déplacement et de la trajectoire de ses cibles.
Néanmoins la première à réacquérir les poursuivants fut Zelda : là à l’orée des bois en contrebas, presque dans le couloir d’avalanche : un mouvement ! A travers ses optiques elle fit défiler les différentes options pour essayer de retrouver ce qu’elle n’avait fait qu’entrapercevoir. Infrarouge ? Négatif. Polariseur énergétique ? Non plus. C’est en utilisant un filtre différenciel de mouvement qu’elle put voir deux de ses poursuivants. Ces derniers, le loup et la créature marine avançaient lentement, pas à pas, scrutant la pente et les rochers où l’équipage du Songe était caché. Leur tenue avaient virée au blanc pur et leur armure énergétique ne brillait plus, mais semblait absorber les rayonnements thermiques. S’ils avançaient avec lenteur dans la couche de poudreuse ce n’était pas que la neige les gênait : ils s’y enfonçaient jusqu’à mi-cuisse de leur étrange armure, mais celle-ci s’écartaient sans peine sous l’action des puissants muscles artificiels. Ils semblaient méfiants, mais s’approchaient lentement du lieu où ça allait commencer à puer pour eux : trop engagé pour échapper au mini-cataclysme qu’avaient préparé l’équipe. Allez encore cent mètres. Cinquante …
Nonono soudain bénéficia d'une trouée dans les bourrasques de neige : là à trois cent mètres de la position de l'équipage du Songe, sur la crête, deux formes progressaient en silence, presque invisible et hors de vue de l'équipage, allant de rocher en rocher, alternant leur déplacement l'un et l'autre, se couvrant alternativement. Nonono avait retrouvé le dragon et le félin manquant : Ils s'apprêtaient à les prendre à revers
Pendant ce temps le crustacé et le loup venaient de pénétrer dans le couloir d'avalanche à la position définie comme critique par les calculs de Brise et de Jim.
Tempête symbolique, mais aussi littérale : le temps variait doucement, le vent se levait, se mêlant de bourrasque de neige alors que des nuages envahissaient le ciel jusque là dégagé, faisant disparaitre à leur regard la lune intérieure … Sur ses scopes Brise vit que la pression atmosphérique chutait semblant annoncer un blizzard des familles. Etrange que cette variation météo soudaine.
Nonono, bousculé, avait perdu ses proies, qui au couvert d’un passage d’un bosquet d’arbres, à la faveur d’un rideau de neige, avaient disparus de ses capteurs.
Brise estima la position future compte tenu de la vitesse de déplacement et de la trajectoire de ses cibles.
Néanmoins la première à réacquérir les poursuivants fut Zelda : là à l’orée des bois en contrebas, presque dans le couloir d’avalanche : un mouvement ! A travers ses optiques elle fit défiler les différentes options pour essayer de retrouver ce qu’elle n’avait fait qu’entrapercevoir. Infrarouge ? Négatif. Polariseur énergétique ? Non plus. C’est en utilisant un filtre différenciel de mouvement qu’elle put voir deux de ses poursuivants. Ces derniers, le loup et la créature marine avançaient lentement, pas à pas, scrutant la pente et les rochers où l’équipage du Songe était caché. Leur tenue avaient virée au blanc pur et leur armure énergétique ne brillait plus, mais semblait absorber les rayonnements thermiques. S’ils avançaient avec lenteur dans la couche de poudreuse ce n’était pas que la neige les gênait : ils s’y enfonçaient jusqu’à mi-cuisse de leur étrange armure, mais celle-ci s’écartaient sans peine sous l’action des puissants muscles artificiels. Ils semblaient méfiants, mais s’approchaient lentement du lieu où ça allait commencer à puer pour eux : trop engagé pour échapper au mini-cataclysme qu’avaient préparé l’équipe. Allez encore cent mètres. Cinquante …
Nonono soudain bénéficia d'une trouée dans les bourrasques de neige : là à trois cent mètres de la position de l'équipage du Songe, sur la crête, deux formes progressaient en silence, presque invisible et hors de vue de l'équipage, allant de rocher en rocher, alternant leur déplacement l'un et l'autre, se couvrant alternativement. Nonono avait retrouvé le dragon et le félin manquant : Ils s'apprêtaient à les prendre à revers
Pendant ce temps le crustacé et le loup venaient de pénétrer dans le couloir d'avalanche à la position définie comme critique par les calculs de Brise et de Jim.