2016-05-07, 11:25 PM
La vie n'est qu'une ombre qui passe, un pauvre acteur
Qui s'agite et parade une heure, sur la scène, puis on ne l'entend plus.
C'est un récit plein de bruit, de fureur, qu'un idiot raconte
Et qui n'a pas de sens.
Le Shakespeare – Extrait récupéré dans un mange poussière
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Le petit logimec jardinier brusquement bombardé éclaireur se dandina jusqu’au sas.
La liaison qu’avait établie Kald était bonne et le plot vertébral de Théo recevait un flux ininterrompu de données. Disons le il se sentait à l’étroit dans l’holoréalité de Hu3-Y. Ses senseurs étaient limités : essentiellement optiques, des palpeurs digitaux adaptés aux taches précises, des lecteurs de températures adaptés au traitement des plantes, audio sur les fréquences de la voix humaine … rien de bien folichon, mais c’était mieux que rien.
Lorsqu’il franchit le sas le grognement guttural de Bruhuk, emplit de tristesse et d’appréhension au départ de son ami robotique fut brutalement coupé lorsque la porte se referma hermétiquement.
Bravement, limité à son programme, sans peur car sans imagination, le petit logimec se dirigea en direction de la signature quasiment spectrale que Kald avait repéré.
Théo laissa faire : en plus de se sentir à l’étroit, le dandinement du logimec lui donnait le mal de mer : son oreille interne était en inadéquation avec les mouvements qu’il percevait via son plot.
Le logimec mis une bonne heure à parvenir au point estimé de contact, surtout que la signature du signal s’estompait parfois … Lorsqu’il arriva à trois cents mètres le signal se coupa et ne revint pas.
Hu3-Y était dans un couloir secondaire, moins monumental que ceux qu’ils avaient emprunté avec le songe jusque là. Des quartiers d’habitation, vides, abandonnés depuis des centaines ou des milliers d’années, aux porte béantes et aux équipements pillés ou disparus.
Sa lampe dessina un ovale de lumière sur les murs gris alors qu’il balayait de gauche à droite à la recherche de la source, piloté en cela par Théo.
Au dessus de l’épaule de celui-ci des kilomètres au dessus, ou au dessous en fonction de comment l’on envisageait les choses, l’équipage du Songe ne perdait pas une miette de l’exploration sur l’écran holographique.
Rien.
Néanmoins la poussière millénaire avait été dérangée, et des traces étaient visibles au sol. Au terme de quelques pas dandinants Le logimec jardinier s’approcha … des traces de pas ? Oui. Des semelles pieds humains au humanoïdes … pointure 42 à vue de nez …
Nouveau balayage, de gauche de droite, de bas, de haut.
Un instant, c’était quoi ça ? Théo zooma au dessus de Hu3-Y, à deux mètres au dessus de lui, au plafond : une tache d’humidité ? C’était un peu plus sombre que le reste et cela bougeait imperceptiblement.
[hrp]à vous ... et en attendant vous trouverez dans la partie qui vous est réservée sur le forum quelques illustrations[/hrp]
Qui s'agite et parade une heure, sur la scène, puis on ne l'entend plus.
C'est un récit plein de bruit, de fureur, qu'un idiot raconte
Et qui n'a pas de sens.
Le Shakespeare – Extrait récupéré dans un mange poussière
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Le petit logimec jardinier brusquement bombardé éclaireur se dandina jusqu’au sas.
La liaison qu’avait établie Kald était bonne et le plot vertébral de Théo recevait un flux ininterrompu de données. Disons le il se sentait à l’étroit dans l’holoréalité de Hu3-Y. Ses senseurs étaient limités : essentiellement optiques, des palpeurs digitaux adaptés aux taches précises, des lecteurs de températures adaptés au traitement des plantes, audio sur les fréquences de la voix humaine … rien de bien folichon, mais c’était mieux que rien.
Lorsqu’il franchit le sas le grognement guttural de Bruhuk, emplit de tristesse et d’appréhension au départ de son ami robotique fut brutalement coupé lorsque la porte se referma hermétiquement.
Bravement, limité à son programme, sans peur car sans imagination, le petit logimec se dirigea en direction de la signature quasiment spectrale que Kald avait repéré.
Théo laissa faire : en plus de se sentir à l’étroit, le dandinement du logimec lui donnait le mal de mer : son oreille interne était en inadéquation avec les mouvements qu’il percevait via son plot.
Le logimec mis une bonne heure à parvenir au point estimé de contact, surtout que la signature du signal s’estompait parfois … Lorsqu’il arriva à trois cents mètres le signal se coupa et ne revint pas.
Hu3-Y était dans un couloir secondaire, moins monumental que ceux qu’ils avaient emprunté avec le songe jusque là. Des quartiers d’habitation, vides, abandonnés depuis des centaines ou des milliers d’années, aux porte béantes et aux équipements pillés ou disparus.
Sa lampe dessina un ovale de lumière sur les murs gris alors qu’il balayait de gauche à droite à la recherche de la source, piloté en cela par Théo.
Au dessus de l’épaule de celui-ci des kilomètres au dessus, ou au dessous en fonction de comment l’on envisageait les choses, l’équipage du Songe ne perdait pas une miette de l’exploration sur l’écran holographique.
Rien.
Néanmoins la poussière millénaire avait été dérangée, et des traces étaient visibles au sol. Au terme de quelques pas dandinants Le logimec jardinier s’approcha … des traces de pas ? Oui. Des semelles pieds humains au humanoïdes … pointure 42 à vue de nez …
Nouveau balayage, de gauche de droite, de bas, de haut.
Un instant, c’était quoi ça ? Théo zooma au dessus de Hu3-Y, à deux mètres au dessus de lui, au plafond : une tache d’humidité ? C’était un peu plus sombre que le reste et cela bougeait imperceptiblement.
[hrp]à vous ... et en attendant vous trouverez dans la partie qui vous est réservée sur le forum quelques illustrations[/hrp]