2016-03-03, 11:33 PM
Il était difficile d'attribuer un âge à leur guide : les traits asiatiques, le crane rasé, la vie dure NT2 rendait l'estimation hasardeuse ... disons de 20 à 50 ans.
Bruhuk répondit au bout de quelques secondes : il avait profité de l'attente pour vérifier les circuits secondaires des systèmes d'arme du bord.
Tout allait bien à bord et aucun mouvement n'avait été détecté à proximité du navire. Par ailleurs ils gardaient un œil sur les mouvement à la proximité du reste de l'équipe : le tri-sonar manquait de finesse à cette distance, mais si une foule se dirigeait vers eux armés de fourches et de fléaux, ils le verraient et ne manqueraient pas de les avertir.
Cette plaisanterie faite, Bruhuk souffla de manière saccadée en une assez bonne imitation d'un rire humain.
Pendant ce temps Kald leur transmis une base de conversation suite à l'analyse qu'il avait put faire des quelques phrases échangées et des conversations captées : il faudrait cependant l'utiliser dans un traducteur automatique ou utiliser un comlink discret et répéter en perroquet ce qu'on lui susurrerait à l'oreille. Ce serait plus facile pour ceux équipés d'un plot vertébral.
Ils patientèrent. Dehors le temps avait tourné à la tempête de neige, ils entendait à travers les murs épais le vent mugir et siffler, les solives craquer. Les relevés de température transmis par Kald donnait une température mesurée à -22° centigrade, avec le vent la température ressentie devait être bien inférieure. Mais à l'intérieure il faisait agréablement tiède.
Au bout d'une petite heure la porte s'entrouvrit laissant passer la tête de leur guide, qui s'étant assuré qu'il ne les dérangeait pas ouvrit tout à fait : "--- me suivre --- voyageur, sa ---, le --- Rimkoté va vous ---" Il manquait encore pas mal de vocabulaire au traducteur, mais ça allait s'améliorer. Le moine leur fit signe de le suivre de la main et une lanterne à huile au bout d'une perche dans la main ouvrit le chemin. Il revinrent dans la salle d'entrée et empruntèrent un autre escalier qui au terme d'une escalade plutôt raide les emmena jusqu'à une petite porte sculptée et peinte. Après avoir frappé le moine ouvrit et s'écarta les laissant pénétrer dans une chambre monacale tendue de draperies rouges et noires où se trouvait trois moines. Il flottait dans l'air des fumées d'encens, mais aussi de nourriture. Si deux des moines étaient jeunes, des moinillons tout juste sortis de l'adolescence, le troisième était un vieillard dont les rides marquées ne parvenaient pas à dissimuler le regard pétillant de sagacité.
Il leur fit un petit geste de la main pour les inviter à entrer : il était assis en zazen sur un coussin posé sur le sol de bois laqué. On avait disposé à leur intention des coussins sur le sol.
Quand tout le monde fût installé, un des moinillons se leva et alla chercher dans un coin de la pièce une jarre et des bols. Il fit le service, donnant à chacun et chacune un bol remplit d'un liquide blanc qui sentait l'aigre et les effluves d'alcool. Le vieux moine qui leur faisait face prit le bol, le tendit vers eux et le porta à ses lèvres. Il but bruyamment, tout en continuant à les observer. Son bol vidé il le reposa devant lui et attendit.
Bruhuk répondit au bout de quelques secondes : il avait profité de l'attente pour vérifier les circuits secondaires des systèmes d'arme du bord.
Tout allait bien à bord et aucun mouvement n'avait été détecté à proximité du navire. Par ailleurs ils gardaient un œil sur les mouvement à la proximité du reste de l'équipe : le tri-sonar manquait de finesse à cette distance, mais si une foule se dirigeait vers eux armés de fourches et de fléaux, ils le verraient et ne manqueraient pas de les avertir.
Cette plaisanterie faite, Bruhuk souffla de manière saccadée en une assez bonne imitation d'un rire humain.
Pendant ce temps Kald leur transmis une base de conversation suite à l'analyse qu'il avait put faire des quelques phrases échangées et des conversations captées : il faudrait cependant l'utiliser dans un traducteur automatique ou utiliser un comlink discret et répéter en perroquet ce qu'on lui susurrerait à l'oreille. Ce serait plus facile pour ceux équipés d'un plot vertébral.
Ils patientèrent. Dehors le temps avait tourné à la tempête de neige, ils entendait à travers les murs épais le vent mugir et siffler, les solives craquer. Les relevés de température transmis par Kald donnait une température mesurée à -22° centigrade, avec le vent la température ressentie devait être bien inférieure. Mais à l'intérieure il faisait agréablement tiède.
Au bout d'une petite heure la porte s'entrouvrit laissant passer la tête de leur guide, qui s'étant assuré qu'il ne les dérangeait pas ouvrit tout à fait : "--- me suivre --- voyageur, sa ---, le --- Rimkoté va vous ---" Il manquait encore pas mal de vocabulaire au traducteur, mais ça allait s'améliorer. Le moine leur fit signe de le suivre de la main et une lanterne à huile au bout d'une perche dans la main ouvrit le chemin. Il revinrent dans la salle d'entrée et empruntèrent un autre escalier qui au terme d'une escalade plutôt raide les emmena jusqu'à une petite porte sculptée et peinte. Après avoir frappé le moine ouvrit et s'écarta les laissant pénétrer dans une chambre monacale tendue de draperies rouges et noires où se trouvait trois moines. Il flottait dans l'air des fumées d'encens, mais aussi de nourriture. Si deux des moines étaient jeunes, des moinillons tout juste sortis de l'adolescence, le troisième était un vieillard dont les rides marquées ne parvenaient pas à dissimuler le regard pétillant de sagacité.
Il leur fit un petit geste de la main pour les inviter à entrer : il était assis en zazen sur un coussin posé sur le sol de bois laqué. On avait disposé à leur intention des coussins sur le sol.
Quand tout le monde fût installé, un des moinillons se leva et alla chercher dans un coin de la pièce une jarre et des bols. Il fit le service, donnant à chacun et chacune un bol remplit d'un liquide blanc qui sentait l'aigre et les effluves d'alcool. Le vieux moine qui leur faisait face prit le bol, le tendit vers eux et le porta à ses lèvres. Il but bruyamment, tout en continuant à les observer. Son bol vidé il le reposa devant lui et attendit.