2016-02-28, 11:23 PM
L’interlocuteur de Dom sourit et montra sa fourrure tout en désignant les créatures aviennes qui volaient au-dessus d’eux : Rolten-kô il répéta ensuite « Dem », corrigea en « Dom » et se désigna « Ji-Ma-NO ».
Le soleil artificiel perdait de sa lumière et de tout l’horizon l’on voyait des animaux et des hommes rentrer en direction des fermes et du village.
Simiku finit par comprendre l’essentiel de ce qu’on lui expliquait : elle fit un petit signe de main en leur direction et s’en alla en direction de la porte ouverte de la construction de pierre massive. Elle fit quelque pas et s’arrêta pour s’assurer qu’ils la suivaient, elle refit un petit geste de main et prononça ce qui ne pouvait que signifier « venez, venez ! ».
C’est escorté par une petite troupe de villageois qu’ils pénétrèrent dans le bâtiment dans une cour intérieur dont les murs étaient creusés d’alcôves. Dans chacune de ces alcôves il y avait une statue peinte de couleur vives, vêtus de vêtements de soie brodées et devant lesquelles des offrandes rituelles, coupes emplies de liquide, grains, fruits, encens étaient déposées. C’était des statues humanoïdes aux postures exagérées, au visage fardé, parfois déformé par des crocs et aux attributs parfois clairement compréhensibles : éclairs pour l’un, sabre et bouclier pour l’autre, jarre déversant de l’eau pour la troisième et ainsi de suite. Une des alcôves était plus grande que les autres et se situait en face de l’entrée, au centre exact des autres statues : elle contenait une représentation d’une femme assise sur un trône, en majesté, magnifiquement décorée et peinte, les yeux mi-clos et le visage d’une infinie douceur, les lèvres relevées en un imperceptible sourire. En entrant dans la cour Simiku claqua des mains devant elle, s’inclina en direction de cette dernière statue les mains jointes. Ses compagnons firent de même … Elle se retourna ensuite en direction de l’équipage du Songe, semblant attendre quelque-chose.
[hrp]Merci de me dire si vous vous pliez ou pas à ce rituel.[/hrp]
Quel que soit le comportement des étrangers elle se tourna ensuite vers la droite : un large escalier menait à un bâtiment de bois et de pierre aux colonnes de bois peint en rouge : elle grimpa l’escalier et se saisissant d’un heurtoir en bronze en forme de tête d’un animal cornu frappa.
Ils attendirent une poignée de seconde avant de voir la porte pivoter sur ses gonds dans un grincement sonore. L’huis dévoila un homme au crâne rasé et aux robes de laine rouge. Simiku s’inclina les mains jointes, l’homme faisant de même tout en dévisageant les étrangers qui se trouvaient derrière elle.
Il s’en suivit un échange entre eux : ceux qui commençaient à se familiariser avec le langue entendirent qu’il était question de voyageurs qui avaient franchi le col malgré la neige, de rencontre avec un supérieur et d’un abri, de nourriture pour la nuit … L’homme inclina la tête et ouvrant la porte s’effaça.
Simiku désigna l’intérieur et leur dit au revoir. Jimano, tapa dans le dos de Dom et lui dit une longue phrase qui parlait de chasse future et du plaisir de se revoir.
A l’intérieur du monastère, il y avait plusieurs moines vêtus de la même manière que le portier qui étaient en train d’allumer aux quatre coins de la pièce des lampes à huiles. Le portier les enjoignit de le suivre et les emmena par un court escalier, par deux couloirs dans une grande pièce de six mètres sur cinq dont la moitié était occupé par un lit collectif maçonné dans lequel circulait enfermée hermétiquement la fumée brulante d’une cheminée installée quelque part en contrebas*. C’était efficace : le lit collectif était tiède et les nattes de jonc apportaient un peu de confort à celui-ci.
Sur une table de bois était posée des jattes d’eau, une bassine dans laquelle se trouvaient des herbes aromatiques et une pile de chiffons propres. Enfin une petite alcôve fermée par un rideau dissimulait un seau à couvercle.
Il faisait agréablement chaud ici et il l’on pouvait percevoir au-delà de l’odeur omniprésente d’encens et de fumée graisseuse, une agréable odeur de nourriture épicée qui devait cuire à proximité.
Leur guide les fit entrer et leur dit qu’il revenait. Après avoir désigné le lit, l’eau, Il referma la porte derrière lui, mais même en tendant l’oreille ils n’entendirent pas de loquet : ils n’étaient pas enfermés.
[hrp]* pour ceux que ça intéresse, ça existe vraiment, ça s'appelle un lit kang et s'est assez sympa : http://forgeard-grignon.fr/1165[/hrp]
Le soleil artificiel perdait de sa lumière et de tout l’horizon l’on voyait des animaux et des hommes rentrer en direction des fermes et du village.
Simiku finit par comprendre l’essentiel de ce qu’on lui expliquait : elle fit un petit signe de main en leur direction et s’en alla en direction de la porte ouverte de la construction de pierre massive. Elle fit quelque pas et s’arrêta pour s’assurer qu’ils la suivaient, elle refit un petit geste de main et prononça ce qui ne pouvait que signifier « venez, venez ! ».
C’est escorté par une petite troupe de villageois qu’ils pénétrèrent dans le bâtiment dans une cour intérieur dont les murs étaient creusés d’alcôves. Dans chacune de ces alcôves il y avait une statue peinte de couleur vives, vêtus de vêtements de soie brodées et devant lesquelles des offrandes rituelles, coupes emplies de liquide, grains, fruits, encens étaient déposées. C’était des statues humanoïdes aux postures exagérées, au visage fardé, parfois déformé par des crocs et aux attributs parfois clairement compréhensibles : éclairs pour l’un, sabre et bouclier pour l’autre, jarre déversant de l’eau pour la troisième et ainsi de suite. Une des alcôves était plus grande que les autres et se situait en face de l’entrée, au centre exact des autres statues : elle contenait une représentation d’une femme assise sur un trône, en majesté, magnifiquement décorée et peinte, les yeux mi-clos et le visage d’une infinie douceur, les lèvres relevées en un imperceptible sourire. En entrant dans la cour Simiku claqua des mains devant elle, s’inclina en direction de cette dernière statue les mains jointes. Ses compagnons firent de même … Elle se retourna ensuite en direction de l’équipage du Songe, semblant attendre quelque-chose.
[hrp]Merci de me dire si vous vous pliez ou pas à ce rituel.[/hrp]
Quel que soit le comportement des étrangers elle se tourna ensuite vers la droite : un large escalier menait à un bâtiment de bois et de pierre aux colonnes de bois peint en rouge : elle grimpa l’escalier et se saisissant d’un heurtoir en bronze en forme de tête d’un animal cornu frappa.
Ils attendirent une poignée de seconde avant de voir la porte pivoter sur ses gonds dans un grincement sonore. L’huis dévoila un homme au crâne rasé et aux robes de laine rouge. Simiku s’inclina les mains jointes, l’homme faisant de même tout en dévisageant les étrangers qui se trouvaient derrière elle.
Il s’en suivit un échange entre eux : ceux qui commençaient à se familiariser avec le langue entendirent qu’il était question de voyageurs qui avaient franchi le col malgré la neige, de rencontre avec un supérieur et d’un abri, de nourriture pour la nuit … L’homme inclina la tête et ouvrant la porte s’effaça.
Simiku désigna l’intérieur et leur dit au revoir. Jimano, tapa dans le dos de Dom et lui dit une longue phrase qui parlait de chasse future et du plaisir de se revoir.
A l’intérieur du monastère, il y avait plusieurs moines vêtus de la même manière que le portier qui étaient en train d’allumer aux quatre coins de la pièce des lampes à huiles. Le portier les enjoignit de le suivre et les emmena par un court escalier, par deux couloirs dans une grande pièce de six mètres sur cinq dont la moitié était occupé par un lit collectif maçonné dans lequel circulait enfermée hermétiquement la fumée brulante d’une cheminée installée quelque part en contrebas*. C’était efficace : le lit collectif était tiède et les nattes de jonc apportaient un peu de confort à celui-ci.
Sur une table de bois était posée des jattes d’eau, une bassine dans laquelle se trouvaient des herbes aromatiques et une pile de chiffons propres. Enfin une petite alcôve fermée par un rideau dissimulait un seau à couvercle.
Il faisait agréablement chaud ici et il l’on pouvait percevoir au-delà de l’odeur omniprésente d’encens et de fumée graisseuse, une agréable odeur de nourriture épicée qui devait cuire à proximité.
Leur guide les fit entrer et leur dit qu’il revenait. Après avoir désigné le lit, l’eau, Il referma la porte derrière lui, mais même en tendant l’oreille ils n’entendirent pas de loquet : ils n’étaient pas enfermés.
[hrp]* pour ceux que ça intéresse, ça existe vraiment, ça s'appelle un lit kang et s'est assez sympa : http://forgeard-grignon.fr/1165[/hrp]