2016-02-18, 10:43 PM
[hrp]Spoutkin nous rattrape : il m'a dit qu'il posterait ce week end, je lui laisse donc faire sa propre description quand il sera prêt.[/hrp]
C'est donc une bande de vikings qui entreprit de descendre la pente caillouteuse couverte de neige alors que le tunnel de force se refermait.
Disons le, la vie dans un vaisseau spatial ne permettait pas d'entretenir la forme si on ne s'astreignait pas à des exercices réguliers, exercices qui étaient un peu passés à l'as ces derniers temps.
C'est donc un peu essoufflés pour ceux qui n'étaient pas motorisés, les jambes un peu raides qu'ils parvinrent à la base de l'éboulis. De plus la pression atmosphérique était faible ici : l'équivalent de 2500 à 3000 mètres d'altitude.
Ils prirent le temps de reprendre leur souffle avant de s'engager dans la forêt. C'était des conifères. Ils reconnurent des pins ocres de Subs ainsi que des ployeux de Jimsy, deux planètes éloignées situées non loin de prima. Il y avait de la vie aussi : ils purent entrapercevoir une bande de minuscules mouflon à six pattes d'une trentaine de centimètre de hauteur détaler dans la neige pour se glisser en hauteur sautant de rochers en rocher dans une paroi abrupte tout en poussant des caquètements d'alarme. Au dessus d'eux, volant dans le ciel, des créatures aviennes planaient majestueusement. Un agrandissement optique montrèrent qu'il s'agissait de chauves souris géantes couvertes de fourrure blanche qui utilisaient les courants ascendant pour optimiser leur vol.
Alors qu'ils se glissaient entre les troncs, Jim put repérer au sol des traces de pattes : ça ressemblait furieusement à des coussinets d'un grand félin ... quatre pattes, 250 à 300 kilogrammes au vu de l'enfoncement des traces.
Au bout d'une petite heure ils parvinrent à la route après avoir trébuché et glissé. La route était tracée avec soin, dallée, visiblement entretenue et surtout emprunter de manière régulière : la neige en était presque absente, ou maculée par des déjections qui laissaient à penser qu'il y avait une forme de bétail ou qu'on utilisait de la traction animale. les traces que laissait Brise derrière lui passeraient inaperçues : il y avait de multiples traces de roues.
Sans plus attendre ils se mirent en route, ayant noté que la luminosité variait. La sphère solaire artificielle semblait perdre de son éclat. C'était imperceptible, mais notable.
Ils longèrent la rivière, un torrent de montagne impétueux qui avait creusé une gorge profonde d'une soixantaine de mètre où roulait l'écho d'un rugissement d'eau continu. Il leur fallut encore une petite heure pour parvenir au pont.
C'était une merveille de technologie NT2 : un pont suspendu massif, à haubans de cordes tressées et au tablier de lattes de bois cousu large de plus de deux mètres, de l'autre coté la vallée s'ouvrait à eux. Une vallée qui s'étendait en pente douce avec des fermes de bois et de pierre aux cheminées fumantes. De l'autre coté du pont il y avait un bâtiment de pierre massif. Une grande ferme fortifiée ? Un monastère ? L'ouvrage ne semblait pas répondre à une stricte logique militaire avec ses larges terrasses, ses fenêtres large et son absence de tours défensives. Des maisons de commerce aux grands étendards colorés ornés d'idéogrammes noirs se tenaient de chaque coté de la rue au pied du bâtiment de pierre.
Et surtout il y avait du monde : des hommes, des femmes, des enfants, tous humains, vêtus de vestes de fourrure, de bonnets de laines et de tissus matelassés de couleur vive. Ils avaient des traits asiatiques marqués et vaquaient à leurs occupations : certains faisaient chauffer de l'eau dans des grands chaudrons fumants, d'autres plumaient ce qui ressemblait furieusement à des volailles, des enfants jouaient à proximité d'un mat situé devant l'entrée à double portes de la simili forteresse. Cela dura un bref instant : bientôt les regards s'arrêtèrent sur eux, les gens s'interpelèrent en en les désignant du doigt. Cela ne semblait pas agressif. Un peu étonné peut être.
C'est donc une bande de vikings qui entreprit de descendre la pente caillouteuse couverte de neige alors que le tunnel de force se refermait.
Disons le, la vie dans un vaisseau spatial ne permettait pas d'entretenir la forme si on ne s'astreignait pas à des exercices réguliers, exercices qui étaient un peu passés à l'as ces derniers temps.
C'est donc un peu essoufflés pour ceux qui n'étaient pas motorisés, les jambes un peu raides qu'ils parvinrent à la base de l'éboulis. De plus la pression atmosphérique était faible ici : l'équivalent de 2500 à 3000 mètres d'altitude.
Ils prirent le temps de reprendre leur souffle avant de s'engager dans la forêt. C'était des conifères. Ils reconnurent des pins ocres de Subs ainsi que des ployeux de Jimsy, deux planètes éloignées situées non loin de prima. Il y avait de la vie aussi : ils purent entrapercevoir une bande de minuscules mouflon à six pattes d'une trentaine de centimètre de hauteur détaler dans la neige pour se glisser en hauteur sautant de rochers en rocher dans une paroi abrupte tout en poussant des caquètements d'alarme. Au dessus d'eux, volant dans le ciel, des créatures aviennes planaient majestueusement. Un agrandissement optique montrèrent qu'il s'agissait de chauves souris géantes couvertes de fourrure blanche qui utilisaient les courants ascendant pour optimiser leur vol.
Alors qu'ils se glissaient entre les troncs, Jim put repérer au sol des traces de pattes : ça ressemblait furieusement à des coussinets d'un grand félin ... quatre pattes, 250 à 300 kilogrammes au vu de l'enfoncement des traces.
Au bout d'une petite heure ils parvinrent à la route après avoir trébuché et glissé. La route était tracée avec soin, dallée, visiblement entretenue et surtout emprunter de manière régulière : la neige en était presque absente, ou maculée par des déjections qui laissaient à penser qu'il y avait une forme de bétail ou qu'on utilisait de la traction animale. les traces que laissait Brise derrière lui passeraient inaperçues : il y avait de multiples traces de roues.
Sans plus attendre ils se mirent en route, ayant noté que la luminosité variait. La sphère solaire artificielle semblait perdre de son éclat. C'était imperceptible, mais notable.
Ils longèrent la rivière, un torrent de montagne impétueux qui avait creusé une gorge profonde d'une soixantaine de mètre où roulait l'écho d'un rugissement d'eau continu. Il leur fallut encore une petite heure pour parvenir au pont.
C'était une merveille de technologie NT2 : un pont suspendu massif, à haubans de cordes tressées et au tablier de lattes de bois cousu large de plus de deux mètres, de l'autre coté la vallée s'ouvrait à eux. Une vallée qui s'étendait en pente douce avec des fermes de bois et de pierre aux cheminées fumantes. De l'autre coté du pont il y avait un bâtiment de pierre massif. Une grande ferme fortifiée ? Un monastère ? L'ouvrage ne semblait pas répondre à une stricte logique militaire avec ses larges terrasses, ses fenêtres large et son absence de tours défensives. Des maisons de commerce aux grands étendards colorés ornés d'idéogrammes noirs se tenaient de chaque coté de la rue au pied du bâtiment de pierre.
Et surtout il y avait du monde : des hommes, des femmes, des enfants, tous humains, vêtus de vestes de fourrure, de bonnets de laines et de tissus matelassés de couleur vive. Ils avaient des traits asiatiques marqués et vaquaient à leurs occupations : certains faisaient chauffer de l'eau dans des grands chaudrons fumants, d'autres plumaient ce qui ressemblait furieusement à des volailles, des enfants jouaient à proximité d'un mat situé devant l'entrée à double portes de la simili forteresse. Cela dura un bref instant : bientôt les regards s'arrêtèrent sur eux, les gens s'interpelèrent en en les désignant du doigt. Cela ne semblait pas agressif. Un peu étonné peut être.